31/1/2020
HiverAuteure: Annie Beaulieu Hiver, tu es bien là. Installé confortablement pour quelques mois. Avec ton ciel bleu clair et ton grand manteau blanc, tu m’invites à me déposer. À visiter mon silence et à l’habiter pleinement. En toi, je retrouve paix et calme. Je m’emmitoufle, me recroqueville. Je me repose et m’enveloppe.
Hiver, avec ta lumière vive et claire et ton froid qui pique les joues, tu m’éveilles. En toi, je plonge et retrouve mon cœur d’enfant. Je glisse, je patine, je roule et me déroule. Je foule ton sol, qui craque sous mes pieds. J’avance, lentement, à la même vitesse que le temps. Hiver, je laisse ta brise me rosir les joues. Je mêle mon souffle au tien pour créer des petits nuages dans l’air ambiant. Ton froid me fait prendre conscience de ma chaleur. Me réveille, m’énergise, me dynamise. Hiver, quand je m’allonge au sol pour te regarder te déshabiller de tes dentelles, je m’apaise. Je respire et cligne des yeux sous l’impact des flocons qui tombent et tombent… Flocons que je goûte et que je laisse fondre dans ma bouche, comme lorsque j’étais enfant. Je bouge mes bras et mes jambes et dessine des anges dans la neige. Je ris, par en dedans. Hiver, au loin, des vagues gonflées de glace et de vents viennent briser ton silence. Je les écoute et ressens leur force et leur tourment. À nouveau, je respire en toi, en faisant des petits nuages de buée. Je sens le calme de l’hiver m’envahir, se frayer un chemin en moi, et je le laisse s’installer. Je me repose, j’accueille, je remercie, je me pose. Hiver, quand je rentre au chaud, près du poêle à bois dont la chaleur fait picoter mes cuisses à travers mes vêtements, tu me permets de prendre le temps. Le temps de me préparer un thé, de le savourer lentement, une gorgée à la fois. De sentir les épices et la chaleur du breuvage tapisser mon intérieur. De laisser cette chaleur bienfaitrice m’envahir. Tu me donnes le temps de m’asseoir, de lire un livre, de respirer, de m’assoupir. Ne rien faire, juste un instant. Hiver, tu me rappelles de profiter de chaque instant. De prendre mon temps. De garder de la légèreté, de l’espace pour permettre au calme de s’installer. Hiver, tu es si froid et si doux à la fois. Et je suis bien en toi. Avec douceur, Annie 😊 Auteure: Joanie Robichaud Au début de l’année, j’ai eu envie de faire un peu d’introspection et de me lancer des défis pour 2020. Parmi mes défis, j’ai décidé de me déconnecter des réseaux sociaux pendant un mois. Se déconnecter de tous les réseaux sociaux* peut sembler facile pour certains. Toutefois, lorsqu’on navigue dans le fabuleux monde des communications, comme moi, les réseaux sociaux sont nos principaux outils de travail. Difficile, alors, de faire une déconnexion complète. Même s’ils sont principalement utilisés dans un but professionnel, ils deviennent omniprésents. Et, parce qu’on travaille en comm’, on se retrouve bien souvent avec la gestion de réseaux sociaux lorsqu’on s’implique pour des organismes ou des causes. C’est plus difficile que ça en a l’air de couper les ponts.
Plusieurs articles scientifiques le démontrent, les réseaux sociaux peuvent rendre accro. Ils agissent un peu comme une forme de drogue. Le défilement des informations sur les réseaux sociaux est parfois comparé à une machine à poker. Tout est pensé pour continuer de scroller, pour en vouloir toujours plus. Les likes et les retweets génèrent des réactions chimiques au cerveau qui sont comparées, par des chercheurs, aux réactions créées par la prise de drogue comme la cocaïne. Évidemment, il y a aussi beaucoup de bons côtés aux réseaux sociaux. Communiquer avec des amis qui habitent loin, échanger avec des gens qui ont des intérêts communs, être en contact avec différentes cultures et plus encore. Février m’apparaît le mois idéal pour cette déconnexion, non pas parce qu’il y a moins de jours que les autres, mais parce que je suis encore en congé de maternité. C’est donc dire que je n’ai – presque – pas besoin d’utiliser les réseaux sociaux pour des raisons professionnelles. C’est maintenant ou jamais. Avec cette introspection et cette décision de me déconnecter est venue une grande réflexion sur la place des réseaux sociaux et du Web dans ma vie. L’ancêtre des réseaux sociaux Je fais partie de la génération des milléniaux, mais je ne suis pas née avec Internet à la maison. Je suis une « vieille » milléniale, disons ça comme ça. Je me souviens de cette journée où mon père avait rapporté cette grosse boîte carrée qu’on avait installée dans le salon, avec hâte de découvrir son potentiel. J’étais encore à l’école primaire. Au début, on jouait surtout à des jeux. Mes préférés étaient Clue et Candyland. Vous savez, ceux qu’on trouvait dans les boîtes de céréales. Au secondaire, ma sœur et moi avions un horaire à respecter pour le temps connecté, pour éviter d’engorger la ligne téléphonique. Parce qu’à l’époque, il fallait subir la mélodie de connexion du modem pour accéder à la toile. Mais rien n’était trop beau pour chercher des photos de nos vedettes préférées. Ça et parler avec ses amis sur (feu) MSN. On se voyait toute la journée à l’école, mais on avait encore beaucoup de choses à se raconter, parfois même sans se parler, juste à travers nos statuts : (ip) J o a и i e (*) All I Wanna Do Is Dance ! (8) <3 Les réseaux sociaux tels que connus aujourd’hui n’existaient pas, mais il y avait plein de façons d’entrer en contact avec d’autres personnes d’un peu partout. Comme j’ai toujours aimé écrire, j’ai débuté par des forums de discussions ou de fanfictions. C’est là que j’ai commencé à échanger avec des gens qui venaient d’ailleurs au Québec, des gens qui sont encore présents dans ma vie aujourd’hui, 15 ans plus tard, et ce, toujours virtuellement. Par la suite, ce sont les skyblogs qui sont devenus les moyens d’expression par excellence, les prédécesseurs de nos comptes Facebook ou Instagram. On y partageait des états d’âme, des paroles de chansons et des montages douteux de design Web. On écrivait : « Elle, c’est mon amie LiZaAa. Elle est vraiment cool! Ne change surtout pas! Jtm fort! XxXxX ». J’y ai rencontré l’une de mes meilleures amies, qui venait de l’autre côté de la Gaspésie. Une personne qui a eu – et qui a encore – une grande influence et importance dans ma vie. Une rencontre improbable si Internet et ces ancêtres de médias sociaux n’avaient pas existé. Une présence virtuelle a donc toujours été une norme pour moi, sans trop savoir ce que ça signifiait et, surtout, les traces qui peuvent rester. Au début de l’âge adulte, j’ai d’ailleurs fait un grand ménage en lien avec ma présence Web et j’ai supprimé plusieurs trucs – dont certains sans faire de copie, ce que je regrette un peu aujourd’hui – en plus de repartir à zéro mes comptes Facebook et Twitter. Il faut dire qu’en évoluant dans le monde des communications, on en vient à comprendre l’impact des mots, même ceux écrits au passé. Demandez-le à tous ces candidats politiques qui vont le saut sans y penser. L’avènement des réseaux sociaux Les médias sociaux tels qu’on les connaît – les Facebook, Instagram, SnapChat, LinkedIn, Twitter, Tik Tok et autres de ce monde – n’existaient donc pas lors de mon adolescence. J’ai joint Facebook dans ces débuts, lors de ma première session de cégep. Moi qui étais partie découvrir le monde à l’autre bout de la péninsule gaspésienne, à l’inverse de la plupart de mes camarades qui migraient vers l’ouest, voilà que je pouvais, en un clic, savoir ce qu’ils devenaient en temps réel. J’aurai été séparé d’eux pendant deux mois, l’équivalent de vacances estivales. En gros, je n’ai jamais connu la déconnexion totale. Nos retrouvailles du secondaire, bien que très intéressantes au plan des échanges, ne m’ont pas appris beaucoup de nouveauté. J’étais au courant de la plupart des déménagements, naissances et autres événements de la vie grâce aux réseaux sociaux. À l’université, c’est Twitter qui est entré dans ma vie. Un indispensable pour tout étudiant en journalisme. LinkedIn a suivi. Développer son image de marque professionnelle, se créer des contacts, trouver un emploi. Indispensable dans le domaine des communications se dit-on. SnapChat, lui, est arrivé un peu aux alentours de mon premier congé de maternité. Pratique pour passer le temps et permettre aux amis qui ont loin de suivre mon quotidien. Dans les dernières années, pourtant, c’est Instagram qui est devenu mon préféré. Probablement parce que Facebook a été envahi par d’autres générations. Et, comme la plupart des milléniaux, j’ai migré vers une autre plateforme. L’apogée des réseaux sociaux Parce que je n’ai plus le câble depuis quelques années, j’ai compensé avec le Web et les réseaux sociaux pour demeurer connectée à l’actualité. Comme je préfère ne pas recevoir de Publisac, j’ai aussi compensé avec le Web et les réseaux sociaux pour demeurer informée. Au niveau professionnel, j’ai aussi occupé des fonctions directement en lien avec les médias sociaux. N’allez pas croire que cet emploi était aussi facile qu’on peut se l’imaginer. Parce que déployer et gérer les médias sociaux pour une organisation ou une marque, ça demande beaucoup plus que savoir bien répondre aux questions ou d’écrire des statuts sur Facebook. C’est une question de stratégies, de réflexions, de questionnements, d’image de marque, de visuels, de choix de mots, de marketing, de relations publiques, de relations humaines, et plus encore. C’est d’ailleurs un emploi de plus en plus nécessaire et demandé, si vous cherchez à vous réorienter. Cet emploi, je l’ai aimé d’amour. Ces communautés Web, c’était comme mes bébés. J’avais réellement à cœur de répondre aux besoins d’information des citoyens qui nous contactait. Mais c’est un emploi qui ne permettait pas de décrocher, surtout lorsque j’étais la seule à faire la tâche. Et encore moins dans une organisation publique, où des informations en lien avec la sécurité publique devaient parfois être diffusées rapidement, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Certes, j’ai décroché durant mes congés de maternité, mais en compensant ailleurs. Devenir maman amène son lot de questionnements et il existe des groupes Facebook pour littéralement TOUT ce qui entoure la maternité. Allaitement. Portage. Couches lavables. DME. Bébé aux besoins intenses. Sièges de voiture. Recettes de purée. Sommeil du bébé. Bébé avec reflux. Name it ! Sans compter les fameux groupes de mamans qui doivent accoucher le même mois. On peut en voir (ou lire !) de toutes les couleurs, mais on peut aussi y faire des rencontres mémorables. C’est ainsi que je me retrouve donc, en ce début de 2020, à la fin de mon deuxième congé de maternité avec ce désir de prendre une pause. De m’éloigner du Web et des médias sociaux. Ce désir de mettre les appareils électroniques de côté et de revenir à l’essentiel. L’exercice n’est pas si facile. Mon conjoint travaille à l’extérieur. Cette technologie devient donc nécessaire pour qu’on puisse demeurer en contact, considérant que nous n’avons pas de ligne de téléphone fixe à la maison. C’est pourquoi j’ai décidé de me concentrer uniquement sur les réseaux sociaux. De forcer mon esprit à vivre uniquement le moment présent. De profiter de ces précieuses minutes pour découvrir de nouvelles passions, peut-être. Mais surtout, surtout, en profiter pleinement avec mes enfants qui grandissent si vite. On se revoit en mars ! * Afin d’être transparente, je précise que je conserverai Messenger, pour différentes raisons personnelles. Le son de l’application sera toutefois éteint.
24/1/2020
Pourquoi je le fais?Auteure: Virginie Gagné Il y a quelques années, j’ai joué dans la pièce « Lettres à Gabrielle », un hommage aux œuvres de Madame Gabrielle Roy qui était mise en scène par Monsieur David Lenargan. Alors que nous lisions des extraits de ses œuvres, je suis tombée sur cette phrase qui m’avait complètement chamboulée : « Est créateur sans doute tout être qui aide, selon ses moyens, à laisser le visage de la terre un peu plus agréable à regarder à cause de lui. » À ce moment-là, je m’étais dit que je me devais faire ma part plus que jamais moi aussi pour laisser le visage de ma communauté plus beau à regarder.
J’incarne la fée des étoiles à diverses occasions depuis un bon moment déjà. J’ai vu la première fois les yeux des enfants s’illuminer de la magie de Noël des étoiles en voyant le père Noël et la Fée des étoiles et je suis devenue accro à ça. Accro aux câlins des enfants, à leurs sourires, aux étoiles dans leurs yeux…puis je dis oui chaque année depuis près de 10 ans quand Partagence me demande de jouer le rôle pour leur fête de Noël. Nul besoin de vous dire que j’ai sauté sur l’occasion lorsque la parade de Noël s’est mise en place à Tourelle il y a 3 ans… Même chose lorsqu’est venue l’idée avec d’autres super mamans (Sarah Servant et Esther Lévesque pour ne pas les nommer) d’organiser une fête d’Halloween pour notre ville. Je puise une énergie très grande en moi lorsque vient le temps de mettre en place des activités qui créeront la magie, surtout pour les enfants. C’est cette motivation qui fait aussi que j’aime me proposer pour lire des contes de Noël aux enfants des écoles depuis l’an passé. Depuis l’automne passé, j’ai eu un horaire du temps chargé. Parfois, j’étais fatiguée, le travail, la routine, les enfants…et je dois vous avouer que jamais il ne m’est passé par l’idée d’en faire moins. J’ai été sur un nuage plus d’une semaine après le succès de l’avenue d’Halloween. Est-ce que les efforts en valaient le coup ? Amplement. J’ai pris une semaine de vacances de mon travail avant Noël pour me retrouver à lire presque chaque jour, un conte de Noël, soit avec mon petit contrat à la bibliothèque, soit bénévolement pour quelques écoles. Et même si ma semaine n’a pas été reposante, ça en valait le coup. Encore à ce moment, ce contact avec les petits, leur attention, leur affection, leurs sourires m’a fait tellement de bien à l’âme… Suis-je un peu égoïste finalement ? Peut-être un peu. Le sentiment ressenti après m’être impliqué est si plaisant, que je me trouve toujours une occasion de récidiver. Surtout, maintenant, je sais ce qui guide mes choix et je sais que cette année encore, je mettrai des efforts vers tout ce qui sera susceptible de créer la magie et…laisser le visage de la terre (un peu) plus agréable à regarder… Auteure: Kim Poirier Il vous arrive de prendre votre téléphone pour regarder la météo de demain et de vous retrouver sans trop vous apercevoir à vérifier vos comptes Facebook et Instagram, et votre boîte courriel tant qu’à y être… pour la 48e fois aujourd’hui? Vous faites partie de ceux qui regardent leur écran jusqu’à ce qu’ils ferment les yeux le soir et qui commencent leur journée en vérifiant qui a aimé leur dernier post ou encore qui est parti dans le sud dernièrement? A-t-on vraiment besoin de mentionner ici toutes les personnes qui apportent leur téléphone avec elles au petit coin? Mon petit doigt me dit que plusieurs personnes se sont reconnues dans ces affirmations. La semaine dernière, nous avons fait un retour en arrière, mentionnant les différences entre la réalité « dans notre temps » versus la réalité des enfants et adolescents d’aujourd’hui, suite à l’arrivée progressive des jeux vidéo, des téléphones intelligents et d’Internet. Cette semaine, nous regarderons de plus près la réalité d’aujourd’hui. Évidemment, les affirmations ci-hautes vous ont peut-être fait rigoler. Mais, comme on m’a déjà dit, et avons-le : « Pas parce qu’on rit que c’est drôle! » Le problème, c’est que de plus en plus d’études ont démontré un lien entre l’usage du téléphone cellulaire et les symptômes de dépression et d’anxiété chez les jeunes et moins jeunes. La réalité, c’est que des familles peuvent passer une soirée complète au restaurant en ne s’adressant que quelques mots, ayant chacun les yeux rivés à leur écran. (Je sais qu’en ce moment plusieurs se disent : « Oh my God oui, j’ai déjà vu ça!! ») La réalité, c’est qu’on n’a bien souvent AUCUNE idée de ce que nos jeunes font sur les médias sociaux ou de ce qu’ils « apprennent » sur Internet. (J’ai mis «apprennent» entre guillemets, parce que vous savez comme moi que des informations fausses et bien souvent douteuses circulent sur les Internets) La réalité, c’est que les parents tentent tant bien que mal à gérer l’utilisation des écrans chez leur enfant, alors qu’ils sont souvent eux-mêmes aux prises avec une certaine cyberdépendance. Cyberdépendance : « Dépendance caractérisée par l'incapacité de contrôler le temps alloué à des activités reliées à Internet, et qui s'accompagne le plus souvent de symptômes dépressifs et d'isolement » (Office québécois de la langue française) La réalité, c’est que nos enfants essaient de nous parler, et que nous les faisons patienter, parce que nous devons finir de lire un article SUPER intéressant sur peu importe que ce l’algorithme de Facebook a choisi de nous montrer, ou encore parce qu’on regarde une 12e vidéo de chats.
La réalité, c’est que plus on est connecté au monde virtuel, plus on est déconnecté de la vraie vie… et plus on est déconnecté de notre partenaire de vie, de nos parents, de nos vrais amis, et de nos enfants. Et si on déconnectait un peu… pour mieux reconnecter? Voyez-vous, je suis mère de trois garçons, qui seront bientôt tous des ados. Je n’écris pas ce texte pour ne faire la morale à personne. J’écris ce texte parce que les effets néfastes des écrans commencent à se faire de plus en plus sentir dans ma famille. Et je constate que ces effets se font de plus en plus sentir dans la société en général. Les symptômes de dépression et d’anxiété font partie de bien des foyers, aussi tabou que le sujet puisse être, même en 2020! Bien évidemment, la technologie est là pour rester. L’idée n’est pas de ne plus du tout l’utiliser, mais plutôt de se questionner sur nos propres habitudes, des effets qu’elle a sur nous, et de l’exemple que nous montrons à nos enfants. Des trucs tout simples, tels que brancher le téléphone ailleurs que dans la chambre à coucher la nuit, diminuer le nombre de notifications sonores ou visuelles, prévoir des moments « zéro technologie », par exemple entre 17h et 19h, ou encore (oui!) s’habituer à aller aux toilettes sans téléphone peuvent aider à se désintoxiquer un peu. Plusieurs autres trucs peuvent être trouvés sur Internet. (Je sais, ça fait paradoxal, mais bon!) Nos enfants grandissent trop vite, nous le savons tous. Le fait comme parent de déconnecter le plus possible de nos écrans nous permettrait non seulement de montrer l’exemple à notre progéniture, mais probablement de mieux connecter de façon réelle et authentique avec ces petits êtres, qui après tout, formeront la société de demain. Et lorsque nos enfants diront à leurs enfants « Dans mon temps… », qu’aimerions-nous qu’ils disent de nous? |
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Novembre 2020
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