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LE BLOGUE

29/2/2020 Commentaires

Février sans réseaux sociaux : le bilan

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Auteure: Joanie Robichaud
En février, j’ai décroché des réseaux sociaux. Complètement. J’avoue que j’appréhendais un peu comment je réagirais, puisque je savais que les réseaux sociaux avaient pris une place immense dans mon quotidien dans les dernières années. Étonnamment, je m’en suis plutôt bien sortie et j’en dresse un bilan positif.
 
Dès la fin du mois de janvier, je commence à faire une transition, en consultant volontairement moins souvent mes réseaux sociaux. Malgré tout, je remarque que mes réflexes sont forts et que mon pouce ère parfois sur mon écran de cellulaire, surtout du côté d’Instagram. Ah, le gram. Nous avons une relation amour-haine. D’un côté, il me permet de rester en contact avec de précieuses amies et de suivre les grandes étapes de leur vie. À l’aube de la trentaine, comme je le suis, il ne se passe pas une semaine sans qu’une grossesse soit annoncée ou qu’un bébé s’ajoute à une famille. D’un autre côté, j’y perds beaucoup de temps à regarder le quotidien de gens dont la réalité n’a rien en commun avec la mienne. Et si je peux parfois apprendre et grandir grâce à des échanges intéressants, la majorité du temps, je me compare et j'angoisse, même si je sais que l’image projetée est probablement très filtrée et loin de la vraie vie.
 
Le matin du 1er février, je regarde mon cellulaire qui me sert également de cadran et je le laisse tout simplement dans ma chambre. Habituellement, j’aurais ouvert Instagram ou Facebook pour voir si j’avais des notifications, sollicitant du même coup un espace dans mon cerveau devenu accro à ces fameuses notifications. Par chance, mais aussi par souci de santé mentale, il y a longtemps déjà que je ne reçois plus de notifications sur mon écran de cellulaire ou sur les pastilles des applications. Comme je suis incapable de voir une notification sans sentir un besoin irrépressible de la faire disparaître (#toc), je préfère ne jamais en recevoir. Il me faut réellement consulter l’application pour en prendre connaissance.  
 
J’utilise la fonction offerte par mon iPhone pour bloquer la majorité de mes applications. De cette façon, même mes doigts ne peuvent pas consulter Facebook à mon insu. Mon temps d’écran baisse en flèche et le nombre d’heures consacrées aux réseaux sociaux disparaît de l’équation. C’est la fonction « productivité » qui regroupe les applications utilitaires qui devient le secteur le plus utilisé de mon cellulaire. Même si j’envoie des textos à des amis pour leur souhaiter une belle journée, je me sens déjà isolée. J’apprivoise cette solitude qui était disparue avec le temps, toujours à un glissement de doigts des autres humains qui habitent sur cette planète. Je décide de passer du temps avec mes pensées, en les acceptant et en essayant de les comprendre, plutôt qu’en les reléguant au second plan en balayant mon écran. 
 
Ma vie sociale en prend un coup pendant ce mois. Par chance, ma meilleure amie est aussi en congé de maternité, mais à l’autre bout du Québec. On s’écrit plusieurs fois par jour pour se raconter nos journées. Les congés de maternité sont devenus tellement solitaires au fil des années, que je constate. Je comprends pourquoi les groupes Facebook de mamans pleuvent. Je continue de fréquenter assidûment la Maison de la famille de mon coin. Ça me fait du bien de sortir de la maison pour voir d’autres femmes qui vivent les mêmes situations et émotions que moi. Quelques amis prennent quand même la peine de m’écrire pour prendre de mes nouvelles ou me dire qu’ils s’ennuient, parce qu’ils aimaient suivre mon quotidien en images. Leurs mots me touchent beaucoup. Mon conjoint m’informe de quelques nouvelles qu’il sait que je juge importantes, comme de nouvelles grossesses, et ma mère m’envoie aussi des informations qui pourraient m’être utiles et que je n’aurais pas su autrement, comme faire bouillir l’eau avant de la boire. Les réseaux sociaux sont aussi devenus un puissant outil pour les administrations publiques. Avec raison. Ils sont utilisés par une immense majorité, surtout les plus jeunes. J’utilise ma mémoire pour tenter de ne pas oublier des anniversaires importants, puisque plusieurs de mes amis célèbrent leur 30e anniversaire cette année. Je me rends compte à quel point je n’ai plus leurs coordonnées. Même leur numéro de cellulaire. Tout se passe à travers les filtres des réseaux sociaux.
 
Je profite de mon temps libre – celui que je ne perds pas à flâner sur mon écran – pour faire du ménage dans la maison. Je mets de l’ordre dans la salle de bain et dans la cuisine. Je fais le tour de mes tiroirs et je décide de faire un grand ménage dans ma garde-robe. Comme je souhaite encourager l’achat seconde main, je découvre une nouvelle plateforme en ligne pour acheter des vêtements usagés. Je fais aussi un tour sur d’autres sites de revente qui ne sont pas associés à Facebook. J’avoue que je m’ennuie de Marketplace pour pouvoir donner ou vendre rapidement des articles. Je finis par donner un gros sac de linge en très bon état au marché aux puces. Je me rappelle qu’avant l’arrivée des réseaux sociaux, on donnait plus facilement, il me semble. Maintenant, tout se vend, même pour quelques dollars.  
 
J’ai l’impression générale d’être moins stressée. Je suis assurément plus présente au quotidien et ce sont mes enfants qui en sont les principaux bénéficiaires. Je me promets de conserver des période sans écran, en me les imposant au besoin. La règle a toujours été: pas d’écran à la table, ni pendant le retour de la garderie jusqu’au coucher. Pourtant, il est parfois facile de transgresser, pour vérifier une information, pour répondre rapidement à un texto, pour poser une question à l'amoureux qui travaille loin de la maison. J'en profite aussi pour reprendre la lecture, l'un de mes passe-temps préférés, souvent mis de côté au profit des réseaux sociaux.
 
L’information régionale : cette grande oubliée
 
Avant le début de mon défi, j’ai décidé de prendre un abonnement payant à des médias québécois. C’est quelque chose que je voulais faire depuis longtemps, mais que je repoussais souvent, me contentant de lire les articles gratuits que je pouvais obtenir. Je décide aussi de renouer avec la radio locale et je télécharge des podcasts pour les promenades en voiture, histoire de ne pas être trop déconnectée. Après tout, j’ai toujours été très captive de l’actualité et je ne verrais pas être coupée du monde pendant un mois complet. 
 
Dès les premières journées de mon défi, je réalise à quel point l’information régionale est au cœur de mon quotidien grâce aux réseaux sociaux. Non seulement je suis abonnée à tous les médias locaux sur toutes les plateformes Web et réseaux sociaux, mais l’information citoyenne circule elle aussi à une vitesse incroyable. En février, je suis devenue experte du coronavirus, des blocus ferroviaires et du procès en destitution de Trump, mais je n’avais aucune idée de ce qui se passait dans ma propre région.
 
Malgré des alertes Google sur les mots Gaspésie et Baie-des-Chaleurs, je me suis sentie complètement dépassée par l’actualité locale et régionale. Je me suis alors rappelé le feu sacré qui m’habitait pendant mes études en journalisme, alors que je tentais de faire comprendre l’importance de l’information locale à mes comparses. Encore aujourd’hui, je conçois difficilement comment les médias d’information québécois s’intéressent si peu à l’information qui circule sur son propre territoire. Pourquoi un fait divers montréalais fait-il les manchettes d'un quotidien provincial alors qu’un fait divers gaspésien est tout simplement oublié ?  Bien évidemment, je suis consciente qu’une majorité de la population se concentre autour de la métropole, mais un fait divers reste un fait divers. Et la population gaspésienne n’en a rien à cirer du trafic montréalais. 
 
Plus encore, j’ai de nouveau constaté la condescendance, voire le mépris, de certains médias provinciaux et nationaux envers les régions. Juste le mot région revêt d’ailleurs une connotation péjorative, alors qu’il n’en est rien. C’était un constat que j’avais fait il y a déjà 10 ans, alors jeune étudiante en journalisme. Avec le temps, et probablement grâce aux algorithmes des réseaux sociaux, j’en suis venue à penser que l’information régionale, et par le fait même les régions, avait la couverture médiatique qu’elle méritait, alors que c’est loin d’être le cas. On parle des régions lorsqu’on parle de tragédies. On y dépeint souvent un portait sombre, laissant présager un avenir difficile, ce qui contraste avec le dynamisme du territoire, les initiatives locales et la volonté des intervenants.
 
En revanche, si la tendance est de dépeindre les réseaux sociaux de façon négative, il ne faut pas oublier qu’ils ont également plusieurs côtés positifs. En plus de faciliter l’ouverture sur le monde et le dialogue avec autrui - lorsque les utilisateurs sont de bonne foi -, ils démocratisent la parole citoyenne. Ils donnent une tribune à ceux qui n’en ont pas. Certes, les opinions émises sur les réseaux sociaux peuvent parfois diverger des siennes (quoique l’algorithme de Facebook tend à contrer cette situation), mais ils permettent la pluralité des voix. Ils donnent une tribune à ceux qui n’en ont pas. Et la Gaspésie fait partie de ceux qui ont besoin de cette tribune.
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27/2/2020 Commentaires

Les 12 anniversaires

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Auteure: Marie-Ève Trudel-Vibert
À l’aube de ses 3 ans, Louane a reçu un album-souvenir intitulé « Mon bébé — Les 12 anniversaires »; un produit de 3 fois par jour et un cadeau de sa marraine « Alesssss » (allô Alex!). Pour la décennie à venir, c’est surtout un présent pour nous, ses parents. Ce sera notre rôle d’y consigner jusqu’à l’adolescence les faits marquants, pissants, gênants et émouvants de notre louve. À sa fête de 15 ans, alors que j’imagine des ados hystériques rassemblés devant un bon BBQ (j’ai engendré une fille d’été!), nous lui offrirons à notre tour ce livre rempli de tous nos souvenirs avec elle.
 
Merci « Alesssss »! Ce sont 39,95 $ bien investis! #MarraineSuaCoche 
 
« À l’ère où la technologie prend de plus en plus de place, on croit que rien ne remplacera jamais l’art d’écrire à la main. »
 
C’est ce qu’on peut lire, sous l’article à acheter, sur le site transactionnel de l’entreprise québécoise. Et c’est tellement vrai! Pas besoin d’être écrivain pour se faire aller la plume d’oiseau à la lueur d’une lampe à l’huile. On gagnerait toutes et tous à diminuer cette dépendance aux outils technologiques et aux sources d’énergie ne serait-ce pour se fixer, un moment.
 
Je me souviens d’aimer écrire — partout et à pas d’heure — dans des cahiers Canada, sur les murs de ma chambre, dans un journal intime, des cartes de souhaits, des napperons de resto. Je me souviens des odeurs de papier, différentes, du bruit de la mine qui touche la feuille comme une douce grafigne. Je me souviens les maux d’index et de pouce, les taches d’encre. Je me souviens de ma calligraphie, attachée et dansante, qui bat bien des typos modernes.
 
Je crayonnais du sens.
 
Aujourd’hui, écrire à la main, c’est un geste mécanique qui s’impose comme une obligation; par exemple, quand je dois signer pour accepter des colis, faire une dédicace ou prendre les notes lors de réunions. Chaque fois, ça représente un tour de force. Je finis par avoir mal à ma main dominante et je me relis difficilement. Je perds en fluidité. En motricité, quasiment. C’est inquiétant! Par le métier que je me suis concocté, j’écris principalement au clavier et je passe des heures à l’écran. Sans oublier que je collige presque tout dans mon cell, de ma liste d’épicerie aux punch line pour mon roman puis aux anecdotes d’enfants. Cet album-souvenir en création représente non seulement mon retour à l’écriture cursive, mais à des moments de détente à l’instar du sudoku, des mots croisés, des mandalas ou des casse-tête.
 
Je me l’impose comme prescription.
 
Nous avons amorcé l’écriture de ce Grand-livre, de cette liturgie familiale à la fois libre et dirigée, au lendemain du 3e anniversaire de notre fille; c’était tout frais dans notre mémoire, dans notre cœur. Le réveil en douceur, la tournée familiale, le dîner à la Vieille Usine (viva la pizza margherita!), le souper hot-dog arrosé (par la pluie) à la plage de roches, « les rires de fatigue et de plaisir quand mon oncle Magella t’a fait marcher au plafond », le gâteau MAUVE (merci Claudia pour le fondant!) en boîte... pas si bon finalement.  
 
L’année de 3 à 4 ans, c’est celle qui suit le Terrible Two, que j’ai surnommé dans un article précédent le Magnifique 2. C’est aussi celle qui précède le Fucking Four — ça se ressent déjà — que je transformerai en Formidable 4. Magnifier. Toujours. Ce n’est pas facile de célébrer son enfant tous les jours, mais c’est possible pour chaque parent de lui faire sentir qu’il est important. Qu’il vaut quelque chose. Qu’il est grand malgré sa taille et sa période de vie.   
 
Cette année qui s’écoule davantage au Time Timer qu’aux classiques sabliers, j’ai senti (et observé) que Louane se racontait au travers ses choix, son comportement semi-calqué sur celui des amis, ses aptitudes et ses défis. J’ai vu ses contours se dessiner comme si elle était en train de se bricoler un passe-partout encore friable, mais bien portant. Comme si le petit bout de chou qui dormait 20 h sur 24 était (enfin!) devenu un enfant avec des mots pour nommer, des questions pour interroger, des émotions pour s’exprimer. Depuis cet anniversaire, je connecte d’une manière plus concrète avec ma louve. Depuis cet anniversaire, je suis prête à ce que tous les autres âges se suivent et ne se ressemblent pas.
 
Pour écrire le livre de sa vie avec nous.
 
À mi-chemin de sa première histoire de douze, notre petite (grande!) fille de 3 ans et demi (bientôt 15!) règne en maître dans le bungalow, mélangeant autonomie et suprématie. Côté propreté, pour les pipis c’est réglé, pour les cacas... ça foire! Elle enchaîne les pics de croissance et de curiosité, son imagination est à l’image d’une fresque infinie et multicolore, son empathie déborde comme un bourrelet d’amour.
 
Mon bébé tomboy devient une princesse avec des pouvoirs magiques qui chante, chante, danse et mets ses baskets (tu la louerais pour un party de Noël). Elle fait semblant de lire (et de comprendre!) nos romans d’adulte écrits noir sur blanc, elle dessine tout le temps, elle joue au volley-ball balloune, elle ne veut rien savoir de dormir (tu la vendrais sur Marketplace les soirs de semaine). Elle aime les macaronis au fromage et déteste la salade, ne boit que de l’eau et du lait chaud, ses couleurs « créférées » sont le mauve et « le l’orange », elle est la pro du désordre, mais a des TOCS sur l’alignement des choses, elle aime courir les chemins si c’est pour aller au resto et elle boit à même l’arrosoir pour les plantes.   
 
Elle est une enfant unique dans tous les sens du terme.
 
Voici des bribes de pépites d’or qui se retrouvent dans sa première de douze histoires. Je les ai d’abord notées dans mon cell, qui me suit toujours, aux dépens des mignons petits carnets qui autrefois ne me quittaient pas d’une sacoche.
 
« Ça, maman, c’est les escaliers de la mer »
C’était octobre. C’était la chasse. C’était dimanche entre filles. On se baladait au Berceau jusqu’à passer sous le pont de Gaspé et découvrir les marches donnant sur le boulevard. Les escaliers de la mer... #FuturePoète
 
« La baie, c’est la maison des poissons »
Un peu après, en regardant l’eau. Somme toute une bonne déduction!
 
« Quand tu redeviendras petite, maman, tu pourras rester dans mon ventre si tu veux »
Pourtant, elle n’a jamais écouté L’Étrange histoire de Benjamin Button!!!
 
« Maman, j’ai des poils sur mon bras... comme un petit chat »
Découvrir son corps.
 
« C’est bon le dîner, maman, c’est le meilleur de toute ma vie »
Avoir le sens de l’exagération OU la juste perspective de sa courte vie.
 
« Quand ça va être ma fête, tu viendras pas parce que t’es pas gentille »
Clairement, je lui ai refusé quelque chose qu’elle souhaitait VRAIMENT! Et clairement, elle n’aura pas un gros party si je ne suis pas invitée! #ÇaSeJoueÀDeux
 
« Je viendras pas à ma prochaine fête parce que je suis pas gentille »
S’éjecter de sa propre fête six mois à l’avance. #Autopunition
  
« Maman, dans ma vulve, j’ai un petit pénis »
La découverte du clitoris... et le volet sexuel que je délègue à mon p’tit mari (allô Gilles!).
 
« Est-ce que tu peux venir dans 5 pas long ? »
Mixte de : Peux-tu venir dans 5 minutes? ET Peux-tu venir dans pas long?
 
Louane : « Raconte-moi une histoire que j’ai jamais vue! »
Moi : « Que tu n’as jamais entendue »
Louane : « Je l’ai jamais vue non plus »

#TséGenreYoRéveilleLaVieille
 
Moi : « Louve, habille-toi, on s’en va à Rivière-au-Renard! »
Louane : « On s’en va au Pôle-Nord? »

Vouloir entendre ce qu’elle veut bien entendre.
 
« Regarde, maman, j’ai un petit bouton sur la cuisse, ça ressemble à un sein »
Gilles!!!
 
En quittant le CPE, en fin de journée :
Louane : « Maman, regarde la belle lune! »
Moi : « Ben oui, wow elle est belle! »

En arrivant à la maison :
Louane : « Maman, la lune est arrivée avant nous! »
Moi : « C’est parce qu’elle ne conduit pas une Kia Rio 2007 »

#ObsédéeParLaLune
 
 
Louane : « Maman, papa, j’ai quelque chose à vous dire, mon nez sent la vulve »
Moi : « Comment ça? »
Louane : « Parce que j’ai senti ma vulve! »

Gilles!!!!!!!!!!!!!!!!
 
 
Louane : « Maman, quand j’étais toute petite est-ce que j’étais un garçon ou une fille? »
Moi : « Une fille »
Louane : « Toi, quand tu étais toute petite tu étais un garçon ou une fille »
Moi : « Une fille »
Louane : « Pis papa quand... »
Moi : « Un garçon loulou, papa était un garçon »
Louane : « Ah... »
Moi : « Mais c’est une très bonne question que tu poses là Loulou... »
Le malaise qui m’envahit. L’admiration aussi. J’ai envie de lui dire que tu peux naître F et vouloir grandir comme un H. Comme bon te semble, en fait. #JeMédite
 
Louane qui me réveille un samedi matin :
 « Maman, tu es belle, tu ressembles à Cendrillon, tes cheveux sont tout mêlés? »
Les fleurs puis le pot.
 
Louane qui regarde des cartes à l’effigie d’animaux marins.
Louane : « Maman, c’est quoi ce poisson-là? »
Moi : « Un Marlin »
Louane : « Non, c’est pas un Marlin, c’est un Marlin chère! »

J’ai besoin de te dire qu’elle habite Gaspé!? #ChèreBelleChère
 
Louane qui pleure.
Louane : « Maman, j’ai pas assez grandi cette année, je pourrai pas monter toute seule dans la grande glissade à Percé à l’autre été »
Moi : « Ben voyons bébé, c’est pas une question de grandeur, c’est une question d’agilité et de force »
Louane : « Ah ben oui, c’est vrai, moi je suis forte comme papa, pas toi, t’es pas forte comme nous! »

Vouloir être constructive et se faire planter.
 
Sur le site de la boutique de 3 fois par jour, c’était aussi écrit :

« Offrez-lui ce livre en cadeau, lorsqu’il sera devenu grand, pour lui permettre de mieux comprendre d’où il vient. »
 
Tu viens de là, mon bébé. Tu viens d’ici.
 
Pis ici, on n’est pas parfait. Oh que non!
 
Ici, on apprend des chansons pas trop cathos, on mange des poutines les vendredis, on écoute trop la télé, mais ici, ma fille, on a du fun!
 
Du gros fun!
 
C’est ça l’important.
 
Merci « Alesssss » pour ce cadeau qui m’autorise à faire de l’écriture manuscrite un geste conjugué au présent.
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16/2/2020 Commentaires

La persévérance, c'est l'affaire de tous!

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Auteure: Kim Poirier
Dans un monde où tout va si vite, un monde de gratification immédiate, de prêt-à-manger, de rencontres en quelques clics, de livraison en 24 heures, de réponses à tout, instantanément, la persévérance au sens large est une qualité en danger de disparition.

On obtient ce qu’on veut tellement rapidement de nos jours qu’on n’apprend pas toujours à attendre, à travailler fort, à persévérer pour atteindre nos objectifs. On se décourage, on s’impatiente, on passe à la chose suivante, si cette chose suivante nous apporte plus de plaisir, plus vite.

Dans les sports, comme à l’école, on n’apprend pratiquement plus à nos enfants à échouer. Tout le monde a une médaille, tout le monde passe au niveau supérieur. Tout le monde réussit, ou du moins, a l’impression de réussir.

Jusqu’à ce que ça devienne vraiment difficile. Jusqu’à ce ça prenne des « vrais » résultats pour continuer. Et c’est précisément à ce moment où la persévérance, la vraie, entre en jeu.

C’est aussi précisément pourquoi il nous faut tous enseigner la persévérance, dès le début de notre relation avec un enfant, qui que nous soyons pour cet enfant : un parent, un oncle, une enseignante, un ami des parents, un grand-parent, une entraîneuse de sport, etc.

Si vous regardez votre propre histoire, ou si vous interrogez quelques personnes autour de vous, vous remarquerez que la majorité des gens se souviennent d’une personne qui a particulièrement marqué sa vie. Une personne qui a cru en eux plus qu’eux-mêmes. Une personne qui leur a donné de l’espoir quand l’espoir n’était plus. Une personne qui leur a permis de faire un pas de plus vers la réussite. Une personne qui leur a fait voir leur vraie valeur ou leur réel potentiel.

Soyez à votre tour cette personne qui changera la vie d’un enfant, d’un adolescent ou d’un jeune adulte. Enseignez cette persévérance à nos adultes de demain.

La persévérance, c’est tomber et se relever. Encore et encore.

La persévérance, c’est continuer de croire qu’on arrivera au bout de la course même quand on ne voit pas du tout la ligne d’arrivée.

La persévérance, c’est échouer, puis recommencer.

La persévérance, c’est un pas de plus, un numéro de plus, un mot de plus, un calcul de plus, une minute d’études de plus.

La persévérance, c’est l’un des ingrédients majeurs de la recette du succès.

Que ce soit par une tape dans le dos, un mot d’encouragement ou une oreille attentive, nous avons tous le pouvoir de créer des étincelles dans les yeux d’adultes en devenir.

Si leur avenir est entre nos mains, n’oublions pas que la nôtre est d’autant plus entre les leurs…
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16/2/2020 Commentaires

Ne touche pas à mes amis!

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Auteure: Anne-Marie Audet, psychoéducatrice
Votre adolescent cherche à se distancer de vous et ses amis prennent toute la place?  Cette distanciation demande une certaine adaptation. Vous n'êtes désormais plus seuls à exercer un pouvoir d'influence sur vos enfants; il y a aussi les pairs. Et cette influence peut être aussi bien positive que négative.
 
Son grand besoin de se coller à ses copains provient de son besoin d'appartenance.  Son environnement social devient un milieu d'apprentissage et de développement.  Il apprend et se définit aussi par l'observation de ses pairs.
 
Son besoin d'appartenance
Concrètement, pour répondre à son besoin d'appartenance, l'ado a besoin de:
  • s’identifier à son groupe d'amis;
  • sentir que vous considérez ses pairs;
  • d'avoir son espace personnel;
  • sentir que vous avez confiance en lui;
  • percevoir que vous respectez ses choix;
  • d'être écouté et entendu;
  • s’amuser et de rire avec ses amis.
 
Est-ce que tenir compte de son besoin d'appartenance signifie que l'on doit le laisser tout faire? Non, pas du tout! Son immense besoin d'appartenance n'enlève en rien son besoin de sécurité.  L'adolescence a également besoin de sentir qu'il y a présence de limites non franchissables. L'idée est de trouver le juste milieu.  Je vous suggère d'établir des règles et des conséquences claires et négociées avec lui. Votre ado tentera sûrement de vous jouer la carte «y’a juste moi qui peux pas ! »  Ainsi, votre enfant a besoin d’apprendre que vos règles sont basées sur vos valeurs et les valeurs peuvent être différentes dans chaque famille.  Ne tombez surtout pas dans cette tentative de manipulation puisque par expérience de maman d’adolescents, la plupart du temps vous n’avez pas des valeurs si différentes de la plupart des autres parents!!!
 
S'intéresser à ses amis
L’entrée au secondaire amène votre enfant à rencontrer de nouvelles personnes.  Discutez avec lui de ses nouveaux amis, vous démontrez ainsi que vous accordez de l'importance à ceux-ci.  Aussi, invitez ses pairs à la maison ou bien lors d'une activité spéciale, permettez à votre ado d'inviter un camarade que vous connaissez moins.  Cela vous permettra de demeurer à l'affût de ses fréquentations.   S'il refuse de vous présenter ou hésite à vous parler d'un ami en particulier, cela peut vous sonner une cloche. 
 
Interdire à votre enfant de fréquenter un copain en particulier, le poussera possiblement à vous mentir ou à s'éloigner davantage de vous pour se tourner vers cet ami.  Établissez une discussion franche et ouverte avec votre enfant.  Demandez-lui, ce qui l'intéresse chez cette personne.  Amenez-le à réfléchir sur les raisons de vos inquiétudes.  Priorisez l'écoute et considérez son point de vue au lieu d'adopter une attitude teintée de jugement.
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11/2/2020 Commentaires

Profite du moment présent

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Auteure invitée: Emmanuelle Pronovost
La vie a fait que tu n'es plus avec le père de tes enfants, peu importe la raison. Tu as peut-être vécu d'autres séparations, mais celle-ci est différente. Tu ne le sais peut-être pas encore, mais elle changera ta vie bien plus que tu ne le penses. On a beau peser le pour et le contre, ou chercher à savoir ce que l'on aurait bien pu faire, mais il y a plein de choses qui nous échappe dans le moment. On a beau être forte et savoir nager, on peut être vite submergée par tout ce que cela implique à gérer, cette fameuse séparation... L’horaire de garde des enfants, les papiers à remplir, les choses des enfants à partager en deux... Parfois, ça implique même racheter des choses en double, car on les perds entre les deux maisons!
 
Mais c'est aussi la chance de connecter différemment avec tes enfants. Tu deviens LA personne-ressource lorsqu'ils sont avec toi. Toute l'attention est sur toi : the show must go on! C'est aussi la possibilité pour la famille de s'impliquer, si ce n'était pas déjà fait. Les grands-parents, les tantes et les oncles, les parrains et les marraines reprennent leur noblesse et jouent un rôle des plus important. Ça peut permettre plein de connexions magiques, qui viennent nous faire oublier que notre rêve de petite fille n'est plus... Avouons-le, personne ne s'est dit étant jeune : Plus tard, quand je serai grande, je serai séparée! 
 
On m'a demandé un jour si je croyais que le prochain serait le bon?
 
Je me suis demandé :  « LE BON », qu'est-ce que ça veut dire maintenant que je ne suis plus avec le père de mes enfants... que je croyais être le bon, normalement?! Personnellement, je ne crois plus qu'il n'y a qu'une seule personne sur terre faite pour une autre. Même la théorie du puzzle, je la détruis en vous rappelant que chaque casse-tête n'est pas unique; il y a plusieurs exemplaires! Ce n'est pas ce que la personne est ou représente qui est important, mais bien la volonté partagée par ces deux êtres d'avoir une vie commune. Vivre ensemble, c'est un projet de vie. Certaines ne cherchent plus le père de leurs enfants, elles recherchent un partenaire de vie. Pour d'autres, la vie fait en sorte que la famille s’agrandit. On combine le tout selon ce qui nous rend heureuse et on le met à notre goût!
 
Alors en attendant de trouver une personne qui voudra partager ton projet, eh bien : PROFITE DE TOUT! Profite de tes amies. Lève la tête et profite des rencontres inattendues. Profite des coups de pouce de tes proches. Et surtout, profite du sourire de tes enfants...Car si leur mère est heureuse, ils le seront aussi!
Signé Maman la lune
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