Auteure: Stéphanie Roy ![]() Connaissez-vous le Grand Défi Bâtir Ma Région? Cela fait maintenant quelques années que ce grand concours entrepreneurial fait la place aux jeunes créatifs de la région. Du primaire à l’éducation aux adultes, les jeunes peuvent y présenter des projets tels que la vente de services, la vente de produit, l’implication bénévole ou l’organisation d’évènements. Les agentes de migration Place aux jeunes de la Gaspésie ont eu la chance de visiter les cinq salons des jeunes bâtisseurs, toute dernière étape du concours, pour couronner des projets qui font rayonner la région, via l’entremise du prix appartenance à la région, gracieuseté de la Stratégie Vivre en Gaspésie. C’est avec grand plaisir que vous nous présentons les lauréats de ce prix bien spécial. MRC Côte-de-Gaspé Lauréats : Le bleu dans l’cœur, de Jean-William Ayotte, Louis-Xavier Cyr, Sophie Beaudoin et Vincent LeBreux. Ces jeunes de Grande-Vallée ont organisé une soirée ayant pour thématique la fierté gaspésienne, avec des musiciens locaux, des témoignages d’élèves et de gens de retour dans la région. Ils souhaitaient que les jeunes du milieu développement un sentiment d’appartenance fort à leur école et leur village. Ils ont également produit des bracelets bleus et des macarons à l’effigie de leur projet. Ils seront vendus pour récolter des fonds qui seront réinvestis pour les jeunes à Grande-Vallée.
Finalement, nous en profitons pour féliciter tous les jeunes qui ont participé au Grand Défi Bâtir Ma Région, qu’ils soient lauréats ou non d’un prix. C’est grâce à ces jeunes que la région vibre autant, et disons-le franchement, il y a dans ces projets un vent de fraicheur et de renouvellement qu’on souhaite voir souffler sur la péninsule pour longtemps encore…
24/5/2019
Ton besoin, ton obsessionAuteure : Johannie Boucher Je le vois bien comment tu regardes la photo de mes enfants. Dans tes yeux, je peux y lire de l’admiration, de l’envie, mais aussi un chagrin qui t’habite toujours un peu plus chaque jour.
Tu es une devenue une automate ayant en tête une seule obsession, celle de devenir mère. Ta vie est désormais question de calcul et de probabilités. Les parties de jambes en l’air sont maintenant à l’image d’un véritable marathon de la procréation au détriment de l’amour dans lequel devrait être conçu un enfant. Ton temps, tu le passes à remplir des calendriers et des graphiques de toutes sortes qui devraient prédire le meilleur moment pour concevoir un enfant. Ton argent, tu le dépenses à grand coup de tests d’ovulation et de grossesse dans l’espoir que le dernier affiche enfin ces deux lignes rouges tant désirées. Tu t’inquiètes ne pas prolonger la lignée familiale, de ne pas avoir d’enfant au même moment que tes amies ou d’avancer en âge alors que le temps diminue tes chances de devenir mère. Et puis il y a cette peur immense et ces espoirs perdus qui t’habitent suite à de nombreuses fausses couches. Toutes ces lignes rouges qui t’ont fait croire qu’enfin c’était ton tour, que le bonheur avait désormais choisi ton ventre pour s’y installer. Tu n’en peux plus que le sang colore ta culotte en t’annonçant que c’est déjà terminé. À certains moments, je t’entends même dire que tu en as assez, que tu ne veux plus y songer et que tu laisseras le temps faire, mais ton discours sonne faux. Je sais très bien qu’au fond, ces paroles, tu les prononces pour tenter de te libérer de ce fardeau. Fardeau que tu ériges par le poids du contrôle obsessif, des prédictions mensuelles et de ce sentiment d’urgence que tu ressens. Au fond de toi, tu te demandes constamment pourquoi tu ne peux pas porter la vie en toi comme toute femme devrait pouvoir le faire lorsqu’elle le désire. Tu cherches les solutions miracles et les nombreuses visites dans le bureau froid du médecin t’épuisent autant qu’elles te créent de l’espoir. J’ai envie de te dire ne pas désespérer, de t’accrocher à ce besoin viscéral que tu as de devenir mère, mais à vrai dire, je ne sais plus trop comment m’y prendre. Alors sache que je suis là, je t’offre mon support et ma présence dans ce long processus, qui parfois prend des allures de combat parce qu’il t’exténue et te blesse autant qu’il te motive.
23/5/2019
Tu seras grand frèreAuteure : Maryève Charland-Lallier Mon bonhomme, tu seras bientôt grand frère. Tu as été le premier à apprendre qu’un bébé poussait dans mon ventre. C’est toi qui, ce soir-là, as annoncé la nouvelle à papa, puis, dans les jours qui ont suivi, à tes grands-parents. Comprenais-tu ce que tu disais, du haut de tes deux ans et des poussières?
Le temps a filé. À l’approche de tes trois ans, je sens que tu saisis très bien que tu auras une « tite sœur », mais je doute que les implications soient claires dans ta tête de petit homme éveillé. Les deux barres sur mon test de grossesse ont provoqué la même joie quand j’ai su que ta sœur avait trouvé logis dans mon ventre que ce que j’ai ressenti quand j’ai su que j’allais t’avoir, toi. Le reste des réflexions, par contre, s’est déroulé tout autrement. Il y avait une différence majeure : nous n’accueillerons pas notre premier enfant, mais nous recevrions, dans notre vie de famille à trois, une quatrième entité à laquelle tu n’avais, toi, fort probablement jamais réfléchi. Je suis de ces personnes qui croient très fort qu’avoir un (ou des) frère ou une sœur permet de façonner positivement le caractère. Jeune, dans une fratrie, on apprend nécessairement - et par obligation sans doute - à attendre, à partager, à comprendre les besoins de l’autre, à développer la complicité, à s’adapter... Je suis d’ailleurs très heureuse que nous ayons, ton père et moi, le privilège de vivre l’expérience de la parentalité une deuxième fois. Toutefois, je n’ai su me défaire, tout au long de la grossesse, d’une espèce de sentiment que je nommerai « culpabilité », à défaut de trouver mieux. Autant je suis convaincue que la venue de ta sœur sera positive pour toi – et que ta présence de frère sera bénéfique pour elle – autant je crains les bouleversements que cette naissance entraîneront dans ta tête et ton cœur d’enfant. Ce sentiment de culpabilité, je ne le vis pas envers ta sœur. Pourtant, je pourrais le ressentir aussi pour cent autres raisons. Dans ma tête, le raisonnement tient sur le fait qu’elle n’aura connu que ça, elle, partager ses parents, alors que toi, tu es enfant « unique » depuis près de trois ans. Tu nous as eus pour toi tout seul tout ce temps. Nous avons suivi chacune des étapes de ton développement avec émerveillement et fierté. Tu n’as pas demandé à avoir une sœur. Ça, c’est juste un choix d’adultes qui t’est en quelque sorte imposé. Il y aura bientôt une bébé qui attirera beaucoup l’attention, avec laquelle tu devras partager le temps que papa et maman t’accordaient jusque-là entièrement. Il y aura bientôt une bébé qui, elle, aura droit de boire au sein et y aura accès à volonté. Il y aura bientôt une bébé qui dormira dans notre chambre, la nuit, pour quelque temps, alors que tu devras continuer à occuper ton lit de grand. Mon bonhomme, je ne sais exprimer clairement ce sentiment bizarre que je ressens. Et j’en viens même à me dire que cette réflexion n’aurait possiblement mérité d’être partagée tellement est floue, intangible! Je peux juste te dire que maman t’aime d’un amour inconditionnel, gros comme l’univers et que cet amour sera encore là et continuera à grandir même quand ta sœur sera là. J’espère très, très, très fort que son arrivée se fera en douceur dans ta tête et ton cœur de petit homme sensible. Je souhaite tellement que papa et moi arrivions, mon bonhomme, à trouver l’équilibre, les mots justes, la façon de faire pour que tu ressentes au plus profond de tes tripes que ta place dans notre famille est tout aussi précieuse qu’elle l’a toujours été. Je t’aime et j’ai hâte de vous voir tous les deux, ensemble, qu’on se retrouve en famille, à quatre. Sur le même sujet... Sur le blogue de la parfaite maman cinglante : https://parfaitemamancinglante.com/2017/10/20/lettre-a-toi-mon-plus-vieux/ https://parfaitemamancinglante.com/2017/09/25/ma-petite-fille-tu-nauras-plus-ta-maman-pour-toi-toute-seule/ https://parfaitemamancinglante.com/2018/10/08/je-craque-pour-toi-mon-grand/ https://parfaitemamancinglante.com/2018/09/23/les-5-phases-que-vivent-toutes-les-mamans-qui-veulent-un-deuxieme-enfant/ Auteure : Joanie Robichaud À lire aussi Revenir en Gaspésie – Partie 1 : L’exil Revenir en Gaspésie – Partie 2 : Le déracinement Revenir en Gaspésie – Partie 3 : Le rapprochement Revenir en Gaspésie – Partie 4 : La prise de conscience Revenir en Gaspésie – Partie 5 : Convaincre Revenir en Gaspésie – Partie 6 : Le saut dans le vide Été 2018. Plus que jamais, nous sommes décidés.
Première étape : mettre notre maison en vente. Le marché immobilier n’étant pas nécessairement favorable aux vendeurs, nous souhaitons pouvoir prendre notre temps. Après tout, notre objectif est toujours de revenir en Gaspésie avant que notre fils commence l’école à temps plein, ce qui nous laisse quelques années devant nous. Nous décidons d’adopter un discours assez vague pour justifier la vente de notre maison : nous souhaitons nous éloigner du centre-ville pour nous installer plus en campagne. La raison est simple, nous ne sommes pas prêts à en parler à tout le monde pour le moment. La vente de notre maison pourrait prendre du temps et tellement de choses pourraient changer que nous préférons demeurer discrets. Seuls nos amis proches et nos familles sont au courant de nos réelles démarches. Et puis, ce n’est pas vraiment un mensonge… Deuxième étape : acheter ou construire? Après plusieurs réflexions et de longues discussions, nous avons décidé de nous construire. C’est un projet que nous avions caressé avant d’acheter notre première maison à Rimouski, mais que nous avions dû y renoncer en raison du prix des terrains, qui ne correspondaient pas à notre budget. C’est un gros avantage en Gaspésie: les terrains peuvent être très abordables et différents incitatifs sont en place dans plusieurs municipalités pour encourager les familles à s’y installer. Troisième étape : choisir notre prochain milieu de vie. Parce que la Gaspésie, c’est beau et grand, il fallait choisir à quel endroit nous établir. Je suis originaire de la Baie-des-Chaleurs et mon amoureux vient de la région de Percé. J’avais eu un énorme coup de cœur pour la magnifique ville de Gaspé lors de mes études collégiales, mais ce choix signifiait beaucoup de route pour mon amoureux qui devait se rendre à l’aéroport de Québec pour aller travailler dans le Nord. Mes parents étant plus près de la retraite que mes beaux-parents, leur proximité serait un atout important pour la maman soloparentale que je suis. Ainsi, tranquillement, l’idée de revenir dans la Baie-des-Chaleurs s’est installée au creux de moi, alors que je m’étais toujours dit que je n’y reviendrais jamais. Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais… Nous avions quelques municipalités coup de cœur et nous avons pris le temps de nous informer à propos de chacune d’entre elles pour voir ce qu’elles offraient aux jeunes familles et les terrains qui étaient disponibles. Et, comme la vie fait bien les choses, nous avons réussi à trouver exactement ce que nous cherchions à un prix beaucoup plus raisonnable qu’à Rimouski. Entre temps, nous avons aussi appris que mon amoureux pourrait désormais prendre son avion à Mont-Joli. Lui qui était habitué de faire trois heures de route entre Québec et Rimouski, voilà qu’il aurait à parcourir la même distance entre Mont-Joli et Bonaventure. Ah, la vie, quand on lui fait confiance… Nous reviendrons à quatre Une semaine après avoir mis notre maison en vente, j’apprenais qu’un bébé venait de s’installer au creux de mon ventre. Nous allions agrandir notre famille au printemps. « Poursuivez-vous vos démarches pour revenir en Gaspésie? », nous demandait-on. « Plus que jamais! », étions-nous convaincus, même si cela signifiait gérer plusieurs projets simultanément. Nous étions prêts, persuadés de notre choix. Nous étions surtout conscients que toutes ces démarches demanderaient du temps et de l’énergie, mais aussi beaucoup d’adaptation. Très tôt, nous avons commencé à parler à notre garçon de notre retour en Gaspésie, lui qui aime tant y aller pour voir ses grands-parents. J’ai remarqué à quel point sa capacité d’adaptation et sa grande résilience sont de précieux atouts, alors qu’il m’expliquait tout bonnement, du haut de ses deuzans, que nous allions « laisser notre maison beige à l’amie pour en avoir une nouvelle en Gaspésie. » Quatrième étape : prévenir mon employeur. Parce que je suis un grand livre ouvert, j’ai annoncé mon deuxième congé de maternité à ma gestionnaire de façon très transparente : je ne savais pas si j’allais revenir après. Pas parce que je n’aimais pas mon travail, mais parce que je quitterais Rimouski éventuellement, lorsque la maison serait vendue. Pour moi, il était important d’être aussi honnête. D’abord, pour permettre à mon équipe de recruter une personne qui pourrait me remplacer à plus long terme, mais surtout par respect pour ces collègues de travail avec lesquels j’avais développé une belle complicité avec le temps. Malgré la surprise et les quelques larmes, on m’a compris. On a surtout compris les raisons derrière ce choix. Et, notre vie familiale atypique a parfois du bon : mon amoureux pouvait facilement conserver son emploi. Cette sécurité financière a assurément facilité nos démarches. Cinquième étape : trouver les bons acheteurs pour notre maison. L’automne est passé lentement et l’hiver est arrivé doucement. Je me suis transformée en agente immobilière, dont le ventre s’est arrondi de plus en plus lors de chaque visite. Gérer la vente d’une maison en étant enceinte et soloparentale, en plus d’avoir chien un peu trop énergique demande énormément de préparation et de patience, mais surtout beaucoup d’aide. Ma sœur, fidèle à ses habitudes, a été une alliée hors pair. Elle qui, durant la même période, n’a pas renouvelé son bail à Rimouski. Elle qui serait en Gaspésie dès l’été. Il n’y avait plus de possibilité de retourner en arrière. Comme la vie fait toujours bien les choses, à l’aube du printemps, une autre famille a eu un coup de cœur pour notre maison. Tout se mettait en place et nous serions de retour en Gaspésie dès l’été, en même temps que ma sœur de surcroit. Du côté professionnel, je ne partais donc plus uniquement en congé de maternité, je partais pour de bon. Un an après avoir discuté pour la première fois d’un éventuel retour en Gaspésie, nous étions tous sur le point de plonger. Maison vendue à Rimouski. Construction entamée en Gaspésie. C’est dans les boîtes de déménagement que nous avons accueilli notre deuxième enfant, une petite fille. À lire aussi : Revenir en Gaspésie – Partie 8 : La fin de l'exil Auteure : Sarah Servant
Temps de réalisation approximatif: 20 minutes
Montant à prévoir: 2,30$ (si vous avez déjà la colle et le fusil) à 7$ (si vous devez acheter un fusil et de la colle) Matériel nécessaire: -Pompons (il faut, environ, 1 paquet et demie pour faire une lettre) -Carton rigide (d'une boîte recyclée) -Fusil à colle -Colle en bâton pour fusil -Couteau à lame rétractable (de type X-acto) Étapes: 1) Tracer les lettres sur le carton rigide. Si vous êtes plus ou moins habile en écriture ou que vous doutez de votre capacité à tracer convenablement la lettre, imprimez un modèle tout simplement. Utilisez, si c'est un carton très rigide, un couteau à lame rétractable pour sa précision. 2) Appliquer de la colle chaude, d'abord, sur les contours de extérieurs de la lettres. L'idée étant de placer les pompons autour de la lettre avant de coller ceux qui viendront la ''remplir''. On s'assure, ainsi, de cacher le carton complètement et d'avoir une ligne franche autour de la lettre. 3) Appliquer, par zone, de la colle puis des pompons et ainsi de suite, jusqu'à ce que la lettre soit remplie. Voilà! C'est aussi simple. Les enfants peuvent participer avec surveillance et ils y trouveront probablement un réel plaisir. Chez nous, la réaction, une fois accrochée au-dessus du lit était parfaite! Amusez-vous bien! |
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Novembre 2020
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