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LE BLOGUE

19/9/2018 Commentaires

Voyager avec bébé : Avant le voyage, peu importe le voyage

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Auteure : Amélie Nadeau
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Les projets de voyage... J’ai toujours eu des projets de voyage, été comme hiver, le voyage est dans mes veines depuis de nombreuses années. À 20 ans, j’ai quitté le Canada pour m’installer au Vietnam. J’ai ensuite habité en Chine, en République tchèque et finalement en Thaïlande. Pendant 18 années passées à l’étranger, j’ai découvert le plaisir du voyage à pied, à moto, en avion, en bus, en voiture, en bateau et même à cheval. Je suis passée de l’inconfort du sac à dos au luxe trouvé dans les hôtels 5 étoiles en passant par tout ce qui se trouve entre les deux. J’habite maintenant la Gaspésie et je réapprends à voyager avec ma petite de 9 mois.
 
Je suis loin d’être une experte en quoi que ce soit en ce qui à trait aux bébés. Avec Jade, j’ai fait plusieurs longs périples en voiture et je suis allée 2 semaines en Islande (Jade avait 6 mois), mais je n’en suis qu’à mes débuts de voyages avec bébé. Par curiosité, j’ai demandé à mes amis, des expatriés éparpillés aux quatre coins du globe, de me partager leurs trucs. Après tout, ce sont eux, ces parents qui voyagent le monde avec leurs enfants, les experts.
 
Voici leurs conseils pour mieux planifier un voyage avec bébé, peu importe le voyage.

  • Il vous faut un passeport valide, pour vous et pour bébé (si vous quittez le Canada).
  • Acceptez que tout ce que vous ferez prenne plus de temps. Plus de temps pour faire les valises le matin, pour quitter l’hôtel, pour faire des courses. Être en mouvement constant versus se poser à un endroit pour en explorer les alentours impose des exigences différentes pour bébé et ses parents. Planifiez le voyage de façon réaliste.
  • Planifiez les pauses du voyage; des arrêts fréquents si en voiture, les transferts si en avion. Pensez à la façon de transporter bébé pendant les temps morts; une écharpe, un porte-bébé ou une poussette parapluie.
  • Super truc en avion: la poussette parapluie peut être utilisée jusqu’à l’embarquement et elle vous est remise juste après l’atterrissage.
  • Le rythme du voyage doit respecter celui de bébé, respect des boires et des périodes de repos. Il faudra peut-être changer les plans, planifier davantage d’arrêts, changer des couches un peu partout, se relayer pour visiter les sites touristiques ou encore tenter de nourrir bébé écrasée entre son siège et le volant (en arrêt bien sûr!). Bref, on fait ce que l’on peut, mais bébé demeure au centre de la planification.
  • Oubliez les règles de la maison concernant les écrans.Téléchargez sur un iPad les émissions et jeux favoris (plus quelques nouveautés) des enfants et apportez leurs livres et jouets préférés. Pensez à apporter un chargeur pour le iPad et des écouteurs si l’enfant est assez vieux, autrement, mettez le volume à bas. Planifiez un nouveau jouet ou activité à leur faire découvrir pendant le voyage, pas avant. Avec les tous petits, des collants, plein de collants à coller dans un cahier ou sur leur siège! Pour éviter les crises, prévoyez quelques suces avec des attaches pour les attacher aux vêtements de votre bambin.
  • Beaucoup beaucoup de collations pour les enfants et les parents (des trucs non salissants qui se mangent facilement). Une tasse antifuite minimise les risques de renverser son café sur bébé.
  • Côté vêtements, évitez les tissus rigides et les morceaux coûteux et maximisez le mou, surtout si bébé passe du temps en voiture ou en portage.
  • Habillez bébé en pelures d’oignon pour le couvrir ou le découvrir selon la température de la voiture ou de l’avion.
 
 
À inclure dans le sac à couche:
  • Des sacs Ziploc format large pour y mettre les vêtements sales et les couches souillées;
  • Pour couvrir les surfaces pendant le changement de couches, la couverture Formedica (normalement utilisée pour les incontinences urinaires, elle s’achète en pharmacie) est facile à laver et ne prend pas de place;
  • Beaucoup de lingettes humides pour nettoyer les surfaces avant que bébé n’y mette les mains ou la bouche et pour nettoyer bébé. Planifiez une grosse bouteille d’eau pour nettoyer les gros dégâts (en demander une à un agent de bord si en avion, car les robinets des toilettes se ferment automatiquement après quelques secondes);
  • Un ensemble de vêtements de rechange pour bébé ET pour maman; rien de pire pour le moral de maman que d’avoir un chandail souillé de lait caillé ou d’autre substance douteuse;
  • Un drap en mousseline pour isoler bébé de la lumière ambiance lors des siestes (vraiment pratique en avion);
  • Les produits pour bébé que vous aimez et médicaments de base au cas où.
 
 
En gros, le message qui revient de ces amis parents qui passent leur vie à voyager est que le voyage avec de jeunes enfants, c’est possible et c’est agréable, mais il faut bien planifier. Plus on commence tôt, plus vite on s’y habitue. Bon voyage!
 
 


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13/9/2018 Commentaires

Un bébé en route? Bonne nouvelle! Votre vie continue.

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Auteure : Catherine Pelletier
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Lorsqu’une fille tombe enceinte, c’est un peu comme si elle avait écrit dans son front: donnez-moi tous vos avis sur ma future vie, ne vous gênez surtout pas pour dire tout ce qui vous passe par la tête. Bien souvent, ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère en disant:
« Ah! Tu vas voir! Quand tu auras des enfants, tu ne pourras plus sortir. »
« Profitez-en ça achève! »
« Vous allez devoir trouver une gardienne pour continuer à sortir. »

Pis là, à chaque fois, je regardais ma bedaine de fille (pas mal) enceinte pis je me disais, « Bin voyons, ma vie n’est pas finie? Je vais juste avoir un enfant, pas faire une retraite fermée! »
Pis là je me disais un peu à contrecœur, qu’avoir un enfant ça avait dont bin pas de bon sens…Que j’allais me ramasser toute seule chez nous, à faire du lavage et à sortir à la lumière du soleil une ou deux fois par mois, SI j’étais chanceuse…

C’est mal me connaître, j’ai presque pris ça comme un défi. C’était clair que je n’allais pas arrêter de vivre, de faire des activités sociales parce que j’allais être maman. OH QUE NON!

Faque, comme toute bonne chose à une fin, Louis est finalement arrivé dans nos vies. Un beau petit garçon de 7 livres, un peu en retard. On capotait (dans le bon et le mauvais sens) Il n’était pas prêté, c’était le nôtre, fallait partir avec lui, même si on ne savait pas trop comment il fonctionnait! On allait écrire le manuel d’instruction au fil du temps, pas le choix. Après quelques jours, nous sommes sortis de l’hôpital avec notre petit paquet dans les bras pour retourner dans notre cocon de maison.

Et puis? À 10 jours, Louis faisait son entrée dans la vraie vie. LA vraie vie? Oui. Comme mon chum et moi aimions aller au restaurant, et bien, Louis a pris l’habitude de nous y accompagner. Il était sous la table, dans sa coquille et il existait. Parmi les bruits ambiants et les autres clients. Les serveuses se faisaient un plaisir d’apporter de l’eau chaude pour faire chauffer son biberon.

Il a grandi. À presque 3 mois, il assistait déjà à son premier spectacle, celui de Patrice Michaud. Je me suis rendue à Grande-Vallée, avec mon chauffe-biberon dans la voiture, un porte-bébé et des coquilles antibruit. Les gens n’en revenaient pas, il y avait un bébé dans la salle! Nous avons refait l’expérience à deux reprises avec pur bonheur.

Louis a maintenant un an. Il nous accompagne toutes les semaines pour aller souper chez des amis, ou aller au restaurant. Vêtu de son pyjama à pattes chez nos amis, il goûte un peu à nos entrées et se fait cajoler par tous. C’est pareil lorsque nous allons au restaurant. Il reste dans sa chaise haute. Il regarde ses livres et mange (avec beaucoup d’appétit) les petits morceaux que nous déposons sur sa tablette de chaise haute. Puis lorsqu’il commence à avoir les paupières lourdes, nous lui offrons un biberon. Bien souvent, il dort déjà avant d’avoir vu le fond de la bouteille. Malgré le bruit des clients, la musique ambiante ou encore les conversations fortes parsemées de rires.

Tu vas me dire: BIN VOYONS…Y PLEURE JAMAIS? Bin oui il pleure! Une fois, je voulais fondre. C’était un miniature restaurant à Québec. Nous avons pris nos plats pour emporter et nous sommes allés dans la voiture pour essayer de calmer Louis. D’autres fois, il lance ses jouets au sol pour le plaisir. Je les ramasse et c’est tout. Les gens (pour la plupart) sont indulgents et acceptent la présence des enfants. Bien évidemment, je choisis des endroits qui sont plus appropriés ou à vocation plus familiale.

Tu veux sortir, mais tu le sais pas trop? Tu es trop stressée par la réaction des gens-qui-ont-pas-d’enfant-et-qui-regardent-les-familles-avec-des-gros-yeux? (Je te comprends tellement!) La sortie idéale pour commencer est probablement les rencontres Mamans-bébés-gaufres. Elles ont lieu tous les vendredis, de septembre à juin, Chez Alexis à Sainte-Anne-des-Monts. Les mamans (futures mamans et même les papas aussi!) s’y rendent pour partager sur différents sujets, boire un café et manger de merveilleuses gaufres. Les mamans sont accompagnées (ou pas…bin oui des fois un petit brake ça fait du bien!) de leur petit paquet d’amour. Vraiment, vous allez adoooooorer! C’est délicieux! Idéal pour les mamans qui débutent dans les sorties avec la coquille et le sac à couche trop plein (oupelaye! On ne sait jamais quoi mettre dedans au début!)

Alors, message à toutes les mamans, et futures mamans:
Ne vous sentez pas obligées de rester isolées à la maison, dans votre cocon. Mettez la coquille (ou le petit banc d’appoint) dans le char et allez prendre un café quelque part. Ne vous occupez pas des autres. Faites-le pour VOUS! Sortez avec votre bébé, apportez-le avec vous au restaurant, au magasin, chez des amis, en voyage ou à des spectacles. Le truc c’est de bien établir la routine et de sortir le plus souvent possible et ce, dès son plus jeune âge. Vous devez aussi apprendre à laisser un peu sa routine et vous adapter aux activités que vous ferez. De cette façon, votre bébé aura l’habitude d’être dans un environnement différent que celui de la maison. Il s’adaptera facilement aux sorties.


Mes trois endroits chouchous pour sortir avec Louis:

⁃ Chez Alexis
⁃ Valmont Plein Air
⁃ Pâtisserie Marie 4Poches

Je vais en tester d’autres, pis je vous donne des nouvelles!

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12/9/2018 Commentaires

Je suis maman d'accueil, maman de coeur

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Auteur : Duc Legrand
Il y a 15 ans de cela, j’avais en tête de faire quelque chose de si grand, que toute ma vie allait en être bouleversée.

Le 1er avril 2015, cette journée de tours et de poissons collés dans le dos, deviendra celle de l’anniversaire de l’arrivée de deux petites filles espiègles aux sourires coquins. Il y a 3 ans déjà, je prenais deux petites prunelles sous mon aile, et ce, pour une période indéfinie. Je me souviens de cette journée comme si c’était hier.

Mon projet de vie à ce moment-là était simple, mais pas pour mes enfants de 26 et 16 ans. En fait, j'ai attendu d’avoir leur approbation parce que je ne voulais surtout pas chambouler notre relation.

Mon souhait, c'était de devenir famille d’accueil.

Au début, ma fille était sceptique, mais elle me supportait. De son côté, mon garçon n'était pas prêt, alors j'ai attendu...
Quand le bon moment arriva, mon fils quittait le nid familial pour ses études collégiales. J'eus, en quelque sorte, son accord !
Je ne sais plus lequel de mes enfants m’a dit que si je ne l’essayais pas que je regretterais sûrement plus tard. Je fis le grand saut.

Finalement, l’adaptation de l’accueil des filles de 7 et 8 ans renforça mes liens avec mes enfants et ceux-ci devinrent de belles références pour mes prunelles.

Je tiens à dire que ça n'a pas toujours été facile, mais j'ai tenu bon. Je voulais à tout prix faire quelque chose de bon pour ces enfants et bien le faire ! C’était une très grande responsabilité, je me sentais interpellée par ce grand don de soi.

Quand je vois le chemin parcouru depuis 3 ans, il y a eu des changements extraordinaires pour mes prunelles, pour mes enfants, ainsi que pour moi-même. Un changement de vie radical, mais que je connaissais déjà. Le but que je m’étais fixé, c'était de donner le plus possible une vie de famille saine aux enfants et les intégrer comme faisant partie à part entière de la famille. Une place unique, une place bien réelle. Mes enfants allaient avoir deux petites sœurs en un claquement de doigts.

Ma ténacité m'a valu de belles récompenses, de beaux souvenirs et surtout d’avoir fait une différence pour quelqu’un, en donnant beaucoup de soins, d'affection et d'amour.

Bien sûr, il n'y a pas que ça, mais vous comprenez. ( retour en arrière: les leçons, les activités sportives, le service de garde,les petites chicanes à gérer et j'en passe) je ne pouvais pas prendre que cela en considération.

Au début les gens me disaient combien j’étais généreuse, combien les enfants ne pouvaient pas mieux tomber! Ça me faisait peur, il fallait à tout prix que j’assure. Je me suis dit que j’allais faire la même chose que par le passé avec les miens, et que je ferais de mon mieux et même plus, puisque j’avais de meilleures connaissances, plus d’assurance et j’étais prête.

Pour que l’intégration fonctionne, il fallait aussi que les membres de ma famille comprennent ce que cela impliquait. Quand je leur rendrais visite, ils devaient s’attendre à recevoir deux petits humains de plus. Mes sœurs et frères les considèraient aussi comme membres de la famille. Ce fut un pas de plus pour le lien d’appartenance à la famille. Maintenant au lieu de dire chez Lulu les filles disent chez nous. Quel doux réconfort pour elles.

Dans ma vie j’ai réalisé de beaux projets tant du côté professionnel que personnel. La satisfaction du devoir accompli, ça me tenait à cœur, c’est ce qui définit ma vie. Aujourd’hui, mon projet à long terme en est un de coeur, d’espoir et de promesses.

Atteindre mon but, c’est réussir la mission que je m’étais fixée depuis si longtemps et que je continue d'alimenter : aider des enfants.

Je souhaite un avenir ensoleillé, où il y a du bonheur, et que les tempêtes finissent par passer. Car la vie, n’est-ce donc pas ça justement de faire du bien à quelqu’un, peu importe d’où il vient, sans égard à son passé ? Les prendre tels qu’ils sont et d’essayer très fort pour que ça fonctionne.

Je ne recherche pas de reconnaissances. En fait, plus maintenant.
Aujourd’hui, je continue de soutenir ma famille, je travaille et la vie poursuit son cours avec ses grands et petits défis.
Cela me garde vivante.
Je suis famille d’accueil et je suis fière de faire une différence pour mes deux prunelles de 10 et 11 ans.

C’était le 1er avril 2015, nous voilà en 2018 et je suis totalement heureuse. Je suis une maman et une "mère d’accueil" de 4 enfants de générations différentes et maintenant, je suis une mamie comblée.
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11/9/2018 Commentaires

Chronique de la fille qui fait tes ongles : Les blessures

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Auteure : Claudine Bégin
Les blessures finissent toujours par se cicatriser un jour ...
Pourtant tu te sens plus blessé que jamais; l’impression que chacune de tes plaies infecte ton mal de vivre et ta haine.
Les jours passent et tu ne guéris pas.
Ça devait aller mieux demain.
Mais c’est toujours hier qui recommence.
Encore et encore.
La même journée
La même souffrance qui coule dans tes veines.
Toujours pareil
Toujours la même

Tu te perds dans ton propre lit.
Tu te tiens avec des amis auxquels tu ne tiens même pu.
Tu te dis que même si tu pars à l’autre bout de la vie; personne ne remarquera.
Quitter cette Terre remplie de débiles.
Parce que tu es tanné d’hier qui recommence.
Encore et encore.
Tu te couches le soir; tu te réveilles le matin, encore hier.
La même routine.
Le même refrain.
L’incompréhension totale.
Quand tu t’arrêtes pour y penser; tu ne te souviens même pu de la dernière fois que tu as souri; pour de vrai.

Ne te laisse pas tomber s’il te plaît.
Reste ici avec moi.
Sois fier d’être encore ici avec moi.
Parfois c’est difficile, mais je te promets qu’après la tempête; il fera beau.
Tu es comme l’arc-en-ciel au milieu, mais ça, tu ne le sais pas encore.
Moi aussi tu sais j’ai déjà eu l’impression que le nuage au-dessus de ma tête n’allait jamais partir.
Moi aussi je l’ai senti l’orage.
Moi aussi j’ai eu peur.
Moi aussi j’ai eu froid.
Calice que j’en ai souffert...
Mais.
Je me suis relevée
J’ai continué.
J’ai marché sans jamais me retourner.
Parce que le meilleur est toujours à venir.

Dis-toi que tes rêves ne sont pas morts tant que tu ne l’es pas. L’espoir existe tant qu’on y croit toujours un peu.

On a tous des blessures
On a tous des démons
On est tous humains.
Mais on a aussi tous le droit au bonheur.
Toi y compris.

Même si aujourd’hui ça ne va pas. Et que demain tu auras encore l’impression que tu seras hier; ne lâche pas.
Le temps va réussir à te faire ressentir ce que j’essaie de te dire.
Tu recommenceras à sourire; pour de vrai.
Et puis à ton tour tu diras à quelqu’un qui a aussi l’impression d’être hier
« Demain ça va aller mieux; promis »
1-866-APPELLE

Centre de prévention du suicide et d'intervention de crise du Bas-St-Laurent (pour Gaspésie-les Îles)
Numéro administratif: 418 724-4337


Va en parler en ligne en cliquant ici!
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8/9/2018 Commentaires

Hommage à grand-papa... ou quelques souvenirs de petite-fille

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Auteure : Maryève Charland-Lallier
Aujourd’hui même, tu fêterais ton 96e anniversaire. Et, aujourd’hui, c’est la fête des grands-parents au Canada et aux États-Unis. Il existe bien une journée des grands-papas qui aura lieu quelque part en octobre, mais ça m’a paru trop loin. En ce 9 septembre, l’occasion de t’adresser quelques mots est tout indiquée. C’est ta journée après tout! Les derniers mots, je te les ai prononcés il y a près de 11 ans, à haute voix dans une église bondée de gens venus te saluer. Ce que tu as pu en rameuter des gens dans cette grande église de Magog! Ces mots-ci passeront directement de ma tête à mon clavier... et je garderai pour moi seule les quelques gouttes qui rouleront sur mon visage.
 
Souvenirs d’enfant
Mon cher 2e papa, te dire le nombre de fois depuis 2 ans où je souhaite que tu sois encore là pour rencontrer mon fils, ton arrière-petit-fils... le fils de ta fille #4 ;) Maintenant qu’il vieillit, je t’imagine très bien le taquiner en coinçant son petit poignet entre deux doigts de tes grosses pattes. Tu lui aurais dit, alors qu’il tenterait de glisser son bras entre tes doigts : « petite ossature! ». Ça n’a aucun sens pour les gens qui lisent ceci, mais pour moi et toute la famille, il est possible d’imaginer le ton exact que tu employais et l’expression que tu avais sur le visage à ce moment. Avec les enfants, le truc était infaillible! Ils en redemandaient toujours. Comment les autres grands-papas taquinaient-ils leurs petits enfants? Parce qu’ils font tous un truc, c’est dans leur nature de grands-papas!
 
Ma soeur dirait sans doute que, pour elle, les moments magiques en ta compagnie étaient quand vous montiez le village de Noël. Il faut dire qu’il devait prendre le quart du salon! Toutes ces maisons et ces personnages à placer... certains confectionnés de tes mains, d’autres achetés dans une de tes nombreuses tournées de magasinage. À coup sûr, l’ensemble nous plaçait entièrement dans l’esprit des Fêtes! Est-ce que le temps des Fêtes a été aussi ressenti depuis ton départ?
 
L’Homme que tu étais
Homme de coeur et de tête, tu incarnais la notion même d’inspiration! Entrepreneur et artisan, tu as contribué à l’émergence d’entreprises et de loisirs dans ta communauté. Ton tempérament de développeur n’avait d’égale que ta curiosité. Je ne crois pas, encore aujourd’hui, avoir rencontré quelqu’un d’aussi curieux... sauf peut-être mon petit garçon ;) D’ailleurs, son intérêt pour les chantiers de construction me rappelle les heures que tu pouvais passer à regarder se développer les édifices au cours de tes dernières années (quoique pour lui, les tracteurs sont plus intéressants que les structures elles-mêmes).
 
Dans les années 70, les tiennes, pas celles du siècle dernier, tu as voulu découvrir le Web. Je me souviens encore de ton adresse courriel! Les courriels échangés - que je viens de relire d’ailleurs - étaient parfois bourrés d’émoticônes, mais aussi d’encouragements, d’empathie et de mots d’amour. Si toi et grand-maman aviez découvert Internet avant d’arrêter de voyager, j’aurais sans doute troqué vos multiples cartes postales contre ces courriels. À bien y penser, je préfère avoir reçu vos mots sur des images bien tangibles. Ton goût de l’aventure, de la découverte et des autres vous a menés dans combien de pays?
 
Souvenirs d’ado
Les souvenirs les plus précieux que je garde avec toi et grand-maman sont les plus simples : nos moments de soirs de semaines passés dans le vivoir où j’étais placée sur le divan, entre vos deux sièges, et les déjeuners qui suivaient le lendemain matin, au comptoir de la cuisine. Grand-maman coupait nos pamplemousses la veille et les laissait à température pièce... depuis qu’elle ne fait plus ça, je mange beaucoup moins d’agrumes!
 
De chez-vous à mon école secondaire, il n’y avait qu’une rue à traverser. Je crois encore aujourd’hui qu’avoir choisi une école aussi près d’où vous habitiez s’est avéré une chance incroyable pour partager le quotidien avec vous, profiter de votre présence, de votre écoute, de nos échanges.
 
Parce que les grands-parents, ils n’aiment pas comme les parents. Ils aiment dans tout ce qu’il y a de plus pur, ils ont le beau sans les responsabilités, ils ont les yeux sages et le coeur immense, ils ont le temps.
 
Et, maintenant, j’aimerais encore qu’on ait le temps... ne serait-ce qu’un instant.
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