28/9/2019
Ensemble ou... pas pantoute!Auteure: Marie-Claude Véziau J’écoute les discours de Greta Hunberg et comme beaucoup de citoyen.ne.s du monde, j’en suis touchée et je l’appuie. Mais, je ne peux aussi m’empêcher d’éprouver un profond malaise. Non pas face à ses discours et propos ni face à son implication exceptionnelle. Mais plutôt face à notre propre inertie en tant qu’adultes, habitants de la Terre et menacés au même titre que toutes les espèces vivantes.
Greta harangue les dirigeants, chefs d’entreprises et décideurs afin qu’ils se décident enfin à agir face à l’urgence climatique. Elle les somme de réagir avec force et sans compromis devant la menace climatique dénoncée par des milliers de scientifiques. Nous sommes maintenant des millions de personnes qui appuient Greta dans son combat. Avec elle, nous exigeons que ces gens prennent des mesures draconiennes pour effectuer le virage nécessaire afin de ne pas dépasser le fatidique 1,5 degré Celsius de réchauffement. Pour y arriver, ces leaders mondiaux et financiers devront effectuer d’énormes sacrifices politiques et financiers et donc par extension, sacrifier leur confort actuel à la hauteur de leur fortune. Mais NOUS, nous les simples humains de cette terre. Nous, les millions de personnes qui joignons nos voix à celle de Greta pour admettre qu’il y a une crise sans précédent qui nous menace, acceptons-nous de sacrifier notre confort à la hauteur de notre propre fortune? Agissons-nous sans compromis face à cet état de crise? Je ne parle pas ici des admirables et importants efforts de zéro déchet, compostage, recyclage et autres actions. Non, je parle de décider de sacrifier nos petits conforts luxueux et polluants, par exemple : de cesser nos petits voyages dans le sud, de décider d’arrêter de prendre l’avion, de ne plus changer de voiture aux trois ans, de cesser d’acheter des vêtements neufs fabriqués de manière hyper polluante, de ne plus contribuer à la pollution chimique en continuant d’acheter à bas prix des aliments bourrés de pesticides qui tuent la biodiversité. Cesser de prendre l’avion? Ben voyons! Et mes vacances bien méritées? Un sacrifice bien trop gros pour réagir à cette urgence climatique, trop gros pour sauver notre seul habitat et l’avenir de nos enfants? C’est comme si notre maison brûlait et qu’on préférait sauver notre nouveau set de cuisine plutôt que notre bébé endormi dans sa chambre. On doit admettre qu’en ce moment, nous ne valons pas mieux que nos dirigeants. Pourtant, cesser de voyager ou de consommer inutilement nous permettrait d’économiser pour acheter des produits biologiques, des vêtements fabriqués dans le respect de l’environnement ou de rénover nos maisons avec des matériaux écoresponsables. Toutes des actions que plusieurs se refusent de choisir parce que cela coûte trop cher. Certains diront : ‘’ Je le ferais moi ce sacrifice. Mais pourquoi le ferais-je si d’autres continuent de se la couler douce.’’ Bien d’accord, j’éprouve en ce moment ce même état d’esprit. Je me sens pratiquement prête à accepter de cesser de prendre l’avion, mais si personne ne fait rien, pourquoi je me priverais. Et si la Terre est sur le point de mourir pourquoi me priver de mes derniers plaisirs alors que règnent l’indifférence et l’apathie? Et bien, pourquoi ce serait différent pour nos dirigeants? Pourquoi sacrifieraient-ils leur confort, leur position politique s’ils sont les seuls à agir? Ils devront agir TOUS ensemble, sinon à quoi bon? Personne ne souhaite être le seul à ‘’perdre’’, à sacrifier. Et surtout pas en politique ou en finance. Et si nous, nous ne leur démontrons pas avec force et sans compromis que l’on est prêts à sacrifier quelque chose, pourquoi eux bougeraient-ils? Si tous cessaient, parce exemple, de prendre l’avion pendant cinq ans, les décideurs n’auraient sans doute d’autres choix que de chercher des options, des solutions. Mais si nous continuons à prendre l’avion, pourquoi eux devraient-ils nous imposer quelque chose que nous ne sommes pas prêts à sacrifier. Que diriez-vous s’ils décidaient de rationner vos voyages, votre alimentation? La grogne monterait rapidement. C’est à NOUS à leur prouver que nous sommes prêts pour les changements drastiques que TOUS doivent faire pour sauver l’humanité et la biodiversité. Oui, les dirigeants doivent être pressés d’agir par le peuple. Oui, par des manifestations, mais aussi par des actions concrètes et sans compromis. Si on croit vraiment que notre avenir, ou du moins celui des générations à venir est menacé, c’est avant tout aux gens du peuple de refléter et d’agir selon leurs demandes. Si les millions de personnes qui appuient Greta se mettaient à se sentir aussi responsables que nos élus, c’est certain que les choses bougeraient. Mais, même participer à une manifestation demande trop à certains. On a encore toutes nos bonnes excuses. Nous sommes aussi tièdes que ceux à qui s’adresse Greta. On écoute nos patrons qui disent ne pas pouvoir perdre une journée, on écoute nos chefs nous ordonner de laisser nos enfants à l’école. On leur laisse le droit d’entraver notre liberté de citoyen parce que dans le fond, ça demande moins d’efforts. Personnellement, de plus en plus, avec ce que j’observe, j’ai envie de commencer à accepter l’évidence. La vie n’est pas éternelle, tout le monde fini par mourir un jour alors pourquoi pas TOUTE la vie d’un coup? Nous avons peut-être encore le pouvoir de rendre la vie de la biodiversité immortelle, mais en avons-nous vraiment envie? Plus que d’une voiture neuve, que d’un voyage ou d’une journée de salaire? Cela dépendra de notre envie de devenir RESPONSABLES. Et ce défi, nous ne pourrons qu’y arriver TOUS ensemble. Auteure: Karine St-Onge Explication botanique du processus de changement de couleurs.
Hommage à cette période époustouflante de la saison automnale en Gaspésie. Même après toutes ces années à habiter dans les Chics-Chocs (où l’on trouve l’une des plus diversifiées forêt mixte – Bon. J’avoue ici ne pas avoir contre-vérifié mes sources. C’est le cœur (de la Gaspésienne), ici, qui parle. Érable, bouleau jaune, bouleau à papier, peuplier, sapin, épinette et mélèze sont suffisants à mes yeux pour prouver mon point), je ne cesse d’être émerveillée par le feu d’artifice né de ces couleurs naturelles qui nous est offert gracieusement par Dame nature, chaque automne. Mes deux ‘’gars’’ sont juste plus capables de m’entendre: « Regardez ! C’est ben beau la Gaspésie ! Hein ? » L’horticultrice de métier, chaque septembre annuel, sort la même rengaine et explique à qui veut bien l’entendre (Bon. Je me parle parfois toute seule…), le comment du pourquoi les feuilles prennent d’aussi belles teintes en cette période de l’année. J’ai donc ressorti pour vous mes vieux cahiers de notes de botanique (Mon meilleur cours EVER) de la poussière (au Y’able Google. Revenons aux sources littéraires. Merci. Bonsoir.), pour vous partager ce savoir. Débutons par une question : La chlorophylle ? Ça vous dit quelque chose ? C’est ce pigment vert (ma couleur préférée !) que pratiquement toutes les plantes revêtissent, né du processus de photosynthèse (grand mot qui veut dire que les plantes transforment, par l'énergie du soleil, les matières du sol en absorbant par le fait même le gaz carbonique de l'air et en le transformant en oxygène. C’est t’y pas ‘beautiful’, ça ? Avoue. Même Greta Thunberg en est subjuguée.). Ce VERT est tellement intense qu’il cache la réelle couleur de la feuille de l’arbre qui la porte (comme une crème BB ou un fond de teint hyper masquant ‘Full Quality’. Tsé, de la qualité digne de Lise Watier.). Ben, ce vert, avec les jours qui raccourcissent et les premières nuits froides qui apparaissent, a le même traitement qu’un fond de teint après une journée au boulot qui se finit par un 5 à 7 qui s’étire : il ne fait plus sa job ! La vraie couleur donc, naturelle du feuillu qui la revêt, réapparait donc à la surface (et toute en beauté, au contraire de l’humaine démaquillée qui se voit dénaturée, à son dur réveil d’après-lendemain de veille). Rouge pour l’érable, jaune pour le peuplier, le frêne et le bouleau, multiples tons tout en subtilité, mixés au vert intense de nos résineux, forment ainsi un spectacle haut en couleur. Avouez, à votre tour : C’est ben beau, la Gaspésie l’automne ? Et partagez-nous, à votre tour, vos plus beaux clichés automnaux ! Feux sur nos feux d’artifice ! Auteure: Marie-Ève Trudel-Vibert Salut cher toi,
Tu m'as manqué! C'est addictif d'écrire au mois, d'être lue, le savoir, recevoir des commentaires, les traiter, y répondre. C'est flatteur, confrontant et stressant. C'était devenu stressant. Aussi j'ai eu envie de me retirer pour écrire de manière plus romantique, d'incarner l'idée que l'on se fait des écrivains d'autrefois, qui créent à la lueur d'une chandelle, bercés par la pluie qui pianote sur un toit de tôle, excités par le calme, apaisés par la communion avec la nature. Sans date de tombée. Ça m'a permis de repasser les premiers chapitres de mon année 2019, d'en assumer les lignes, de décoder les entrelignes. De réviser le contenu. D'en faire tirer de nouvelles épreuves. Car l'humain n'est pas imprimable. C'est heureux d'être une maquette et non un produit fini. Chaque jour, j'élargis mon gabarit, je le rétrécis... enfin! Tu as compris l'analogie avec l'édition. Chaque jour, je m'autopublie en n'échappant pas à ton attention. Je m'espère avec moins de coquilles et plus d'espaces fines. Je m'espère. Comme « ma Jamie » qui mature au fil de mes retraites. Ce printemps, j'ai acquis une maison dans ce que j'appelle affectueusement les « hauts pays »; je parle de Cannes-de-Roches (Rocky Canyon), un hameau à quelques kilomètres de Percé où se trouve le havre des pêcheurs — mon havre de paix —. J'ai reçu par donation (gratuitement) la propriété de ma grand-mère paternelle et de ses héritiers (dont mon père). Ma « memie » est allée habiter chez l'une de ses filles (ma tante) non loin, mais juste assez loin pour enregistrer qu'elle quittait sa maison pour toujours. Juste assez loin pour projeter le tricot d'une toute nouvelle vie et s'équiper d'aiguilles qui vont avec, mais encore trop près pour complètement absorber que c'est la fin d'une époque. La fin de son récit de femme mariée, deux fois plutôt qu'une, de la naissance et de l'élevage d'enfants qui ont pris racine dans cette petite maison dans les montagnes, puis qui ont quitté le nid, certains pour le ciel, d'autres pour voler de leurs propres ailes. Le récit d'une femme deux fois veuve, mais bien entourée. Ma grand-mère est partie juste assez loin pour garder la tête haute, voir venir, mais encore trop proche pour s'éviter de se la prendre de temps à autre. Est arrivé pour ma grand-mère ce moment auquel nous ne pouvons échapper en tant que mortels lorsque la vieillesse cogne à la porte comme un preux chevalier et nous escorte en banlieue de notre vie. Et quand cette porte laisse passer le jour, quand ce nid d'amour ne parvient plus à isoler notre ennui, alors il faut prendre les grands moyens pour assurer notre bien-être, notre santé, notre qualité de vie. En incluant la satisfaction des autres qui auront notre charge, car vieillir, c'est l'inversion des rôles. Nos enfants, si on est chanceux, veilleront à nos bons soins, et on a beau s'y préparer, ça a quelque chose d'antinomique. J'y pense et j'ai la nausée. Et si ma louve devenait mon ange gardien terrestre, un de ces jours? Je te jase de ça, parce que j'ai envie de me confier sur un sentiment qui m'habite. Au départ, cette donation s'est rapidement imposée comme une super occasion pour moi, ma vie, mon entreprise, ma famille, alors j'ai saisi l'opportunité. J'ai été opportuniste. Selon le Petit Larousse, l'opportunisme est une « Attitude consistant à régler sa conduite selon les circonstances du moment, que l'on cherche à utiliser toujours au mieux de ses intérêts. » Cette définition exprime bien ce qui s'est passé. J'ai attrapé une balle au bond, je dirais même un gros ballon, en basant mon réflexe sur un plan précis de développement pour mon entreprise et sa vocation. Jusqu'ici tout va bien, je m'attribue la qualité de l'opportuniste, car mon appétit pour le déploiement des 3 sista allait de pair avec le souhait de ma famille que la maison ne soit pas laissée à l'abandon. En clair, je ne me suis foutue de personne et j'ai gardé à l'esprit le fait que la donation devait servir toutes « les parties ». Le défaut de la qualité finit toujours par retontir, quand tu ne doutes pas assez. Il m'attendait au détour, tapi dans la cage d'escalier. J'ai failli, et c'est assurément dans l'urgence que c'est arrivé. On dit souvent que la vie suit son cours. Ma vie, dans LA vie, elle court. Et comme je suis une créative hyperactive, j'ai rapidement enfilé mon suit de jobbeur. Mes alliés aussi. Cette idée de me procurer une maison pour en faire le QG des 3 sista et une résidence d'écriture, elle germait depuis longtemps. Manquait la maison. Manquait l'occasion. Et pour être tout à fait transparente, jamais, au grand jamais je ne m'attendais à ce que cette retraite de mes rêves se situe à Cannes-de-Roches. Coin-du-Banc peut-être, mais pas dans les montagnes; j'ai besoin pour respirer d'une ligne d'horizon, d'un plan d'eau. Je suis une enfant de la mer. Mais l'opportunité était là, elle a croisé ma vision, puis comme dirait l'autre niaiseux sur YouTube « Tequila, Heineken, pas l'temps d'niaiser! » Nous sommes donc entrés, nous avons dessiné les plans de la phase 1, nous avons enlevé puis ajouté, nous avons changé. Nous avons changé. J'acquérais une maison pour déployer mon idée et accueillir ses petits tandis que ma grand-mère s'en départait. Dorénavant, chaque fois qu'elle passerait devant pour se rendre chez la coiffeuse ou pour aller faire un tour à Percé, elle se rappellerait. Au travers la vitre de la voiture, elle aurait un sourire sincère, mais un pincement au cœur; contente de voir sa petite-fille habiter sa maison, la chauffer, la repeindre, lui insuffler tout l'amour qu'elle mérite; flattée d'entendre sa voix lui répéter qu'elle est la bienvenue aussi souvent qu'elle le souhaite, mais gênée de lui répondre « merci, mais non merci ». Parce que cette décision prise en toute conscience est empreinte de nostalgie. Et la mienne, d'optimisme. Je ne veux pas faire table rase de son passé, mais je veux plus que de simplement œuvrer à ce que cette maison reste debout. Tient le coup. Je veux qu'elle danse au rythme de mes projets. Pour que cela soit, ma grand-mère doit faire le deuil d'une vie, d'une autonomie, d'une sainte paix. Ce n’est pas raccord, ces émotions-là. C'est trop dur à concilier. Moi pis les conciliations, tu te rappelles!? Ça fait que cette donation-là a été anguleuse. Pour tout le monde. Et pour des raisons différentes. De mon côté, ça m'a pris trois mois pour ne pas me sentir imposteur en la demeure. Y a fallu que je m'y retrouve seule, souvent, que je lave les pièces de la maison de fond en comble, que je fasse un peu de home staging, que je jase avec ses fantômes, que je la partage aussi, à coup d'apéros et de soupers, que j'y passe des nuits. À écrire de manière décomplexée et libre. Comme les écrivains d'autrefois. La phase 1 terminée, j'ai mis le levier de mon boîtier de vitesse sur Park. Jamais il ne sera sur Reverse, mais je devais l'enlever de sur Drive. La maison de Rocky Canyon a été notre pied-à-terre pour la saison estivale et nous y avons vécu d'agréables moments. Ma grand-mère est même venue faire son tour, le jour du troisième anniversaire de ma louve. Cocktail d'émotions : joie, peine, fierté. Sa maison devenue mienne sera toujours sienne. La preuve, quand j'y invite des gens, je leur lance « Viens-tu chez memie? ». Ce chez-moi est relatif, dans les circonstances. Bien sûr, je suis plus du type gris-gris que crucifix, mais j'ai beau donner, jeter, recycler toutes ces choses d'une ère révolue, y en a certaines qui ne disparaîtront jamais. J'aurais beau remplacer tous les planchers, tapis, tuiles, y a une odeur qui ne s'évanouira pas. Un parfum. Il est imprégné dans l'ADN de la maison. Au retour d'un week-end, les cheveux de ma fille le diffusent dans notre bungalow du bout du monde. Ça me fait du bien. Le passé qui aromatise l'avenir. Qui l'impacte. C'est beau. C'est précieux une odeur qui voyage dans le temps. Peut-être qu'elle manque à ma grand-mère. Ou mieux, peut-être que cette odeur, c'est la sienne. Le passé, le présent, l'avenir, que des temps qui existent pour que l'on puisse communiquer et bien se conjuguer sur une ligne temporelle. Une maison les abrite. Cache ses plus grands secrets. J'en écrirai d'autres. Je les porte. Comme un parfum. Sans date d'expiration. *** Merci papa pour l'occasion, ta disponibilité, tes bras (pis tes abdos!) et ton oralité pas piquée des vers. Je te plagie quotidiennement. Merci maman d’avoir joué à Madame Blancheville puis à la mamie tous les week-ends. Merci Peter pour ta minutie, ton calme et ta créativité (y'en faut pour pimper une table à café avec des extraits de roman!) et d'avoir partagé mon obsession de La tribu de Dana. Merci oncle Hugues pour ta vision, ta zénitude, ton temps, ton partage d'expertise et d'idées. Merci mon p'tit mari pour tes idées de grandeur et pour avoir acheté une serrure numérique avant tout autre chose (tsé la gestion des priorités!). Nous sommes tous bien codés! Merci ma louve d’avoir mis ta touche dans une maison que tu as adoptée et qui te reviendra dans quelques années. Merci Claire et Bob pour vos conseils de vieux routards. Merci à tous les donateurs de patentes à gosse! Nous les utiliserons à bon escient.
26/9/2019
Docteure Guilbeault.Auteure: Vanessa Cotton On parle beaucoup de la violence « d’accouchement », avec raison. Ayant eu un premier accouchement difficile à ma première grossesse, j’ai eu envie cette fois de parler du bonheur que j’ai vécu d’avoir été suivie par LA gynécologue de notre région. Elle n’a plus besoin de présentation, mais…
Docteure Guilbeault. Tout le monde la connait, de nom, de réputation ou de suivi en colpo! Mais, moi, j’ai eu la chance de la connaître un peu plus. OK, cette fois j’avais de l’expérience comme accoucheuse! Mais surtout des traumatismes, des craintes, des désirs… Elle a gentiment accepté de me suivre, afin de m’aider à me réconcilier avec la grossesse et l’accouchement. Heureusement, car j’ai eu encore une fois une grossesse très difficile et je devais avoir des suivis spéciaux et rapprochés. J’étais contente d’être prise en charge par une spécialiste qui s’assurait que mon bébé et moi allions bien en toutes circonstances. Bien sûr, elle ne pouvait pas me dire que j’aurais la péridurale en arrivant à l’hôpital dilatée à 1, mais elle me rassurait au point tel que je m’imaginais très bien l’avoir juste à 5 (mettons…). Elle a vite cerné ma personnalité. Elle a vu que j’avais besoin d’être rassurée et que j’avais beaucoup d’inquiétudes. Elle m’a donc suivie, en étant claire, mais juste assez (quand les anxieux en savent trop, ils anticipent trop), et disponible. Mais disponible comme ma propre mère. C’est l’impression que Docteure Guilbeault m’a donnée. Une deuxième mère qui était là, tombée du ciel, pour me supporter à travers cette aventure qui débutait. Elle était là, à chaque fois que j’avais une crainte ou un pépin. Un petit téléphone à l’infirmière et hop, elle me faisait un trou dans son horaire plus que chargé. Il l’est parce que bien sûr elle a beaucoup de patients, mais aussi parce qu’elle choisit de suivre ses patientes jusqu’au bout. Entre un col dilaté à 2 et une patiente en attente de sa césarienne prévue dans deux heures, elle me voyait dans son bureau pour évaluer ma situation. Elle avait aussi ce petit plus, ce ton de voix doux et rassurant. Cette empathie et cette prestance. Ce mélange de qualités qui inspire la confiance et qui nous confirme qu’elle sait exactement de quoi elle parle. Elle entretenait même un certain lien avec ma mère qui m’accompagnait dans toute cette aventure. Sachez mesdames, que vous n’êtes pas obligée de subir un accouchement. Vous pouvez plutôt le vivre. C’est ce que cette femme m’a permis de faire pour l’accouchement de mon deuxième enfant. Sa main sur mon épaule dans mes moments de douleur ou de peur pendant mon accouchement, son assurance dans les manœuvres, tout y était pour que je me sente bien. Vous connaissez déjà mon histoire, suite à mon accouchement j’ai été hospitalisée pour prééclampsie sévère. Ben, devinez quoi? Malgré le suivi que j’avais avec l’interniste, son résident et le médecin des soins intensifs, ma gynécologue adorée venait me rendre visite tous les matins avant de commencer sa journée. Elle m’évaluait et me rassurait, encore. Sérieusement, qui a besoin de son mari dans ce temps-là? (C’est une blague mon amour, tu me manquais quand même!) Maintenant, au grand bonheur de mon mari (NOT!), j’ai envie d’accoucher encore une fois dans ma vie. J’ai vécu quelque chose d’agréable, de fort en émotions positives qui a complètement changé ma vision de l’accouchement. Je suis désolée pour vous, gens de l’extérieur de la région, j’imagine que les gynécos ne sont pas tous aussi charmants. 😉
23/9/2019
Les menstruations... écolos!Auteure: Virginie Gagné Il était temps que j’écrive cet article sur les menstruations écolos. J’ai remis l’écriture à plus tard plusieurs fois, mais pourquoi ? Je me suis demandé s’il y avait encore un certain tabou à parler des menstruations et si j’étais gênée. Ce printemps, alors qu’on était en pause à mon travail, j’ai lancé que j’avais maintenant des serviettes lavables et mes collègues étaient unanimes « Oh non ! Pas pour moi ! Ark ! ». Alors j’ai tenté de les convaincre ! Je vous parle donc aujourd’hui de ma petite expérience de serviettes lavables depuis janvier.
En décembre dernier, je me suis donné la résolution d’être plus écolo lors de mes règles. Je me suis alors dit qu’à chaque menstruation, j’en profiterai pour acheter 2 ou 3 serviettes lavables pour m’équiper tranquillement. Premièrement, je dois vous dire que j’ai tenté mainte fois la diva cup et sans succès. Je n’arrive pas à être confortable, ni avec les techniques, ni avec la sensation…bref pas le bon article si vous cherchez de l’info sur le sujet ! (Mais je sais d’autres femmes sont vendues à la diva cup et adore ! ) Les serviettes m’ont d’abord plu pour la sensation. Pas le feeling déplaisant des serviettes jetables, on se sent simplement comme lorsque l’on n’a rien. Ensuite, j’ai trouvé assez facile de les laver. Je l’ai testé à la main, dans l’évier avec un savon doux et j’ai aussi essayé la laveuse ! Voilà mes constats positifs et négatifs : Négatif :
Saviez-vous que l'entreprise gaspésienne Créations Roy offrent ces produits? En plus de leurs magnifiques couches lavables réutilisables, les deux créatrices créent aussi des serviettes hygiénique réutilisables et même des tampons démaquillants. Si vous avez envie de faire le grand saut, participez au concours sur notre page Facebook pour gagner un ensemble offert par Créations Roy, qui comporte 5 serviettes hygiéniques et 7 tampons démaquillants! |
Archives
Novembre 2020
Catégories, par thèmes ou auteursTout Absence Acceptation De Soi Accouchement Accueillir L'autre Acheter Ou Vendre Activité Familiale Adolescence Adoption Alimentation Allaitement Amitié Amour Anecdote Anick Caissy Animaux De Compagnie Anne Marie Audet Anne-Marie Audet Annie Beaulieu Apprendre Artiste Auteure Invitée Auteure Invitée Auteur Invité Autisme Baptême BD Bénévolat Bénévolat Bénévolat Blogue Bonheur Budget Bulletin Carrière Catherine Berger Cause Césarienne Chien Choix De Vie Chronique Littéraire Cindy Gagné Cindy Gagné Cinthia Labillois Classement Claudine Bégin Collectivité Comportement Conciliation Confiance En Soi Confinement Congé Parental Couches Crise Du 2 Ans Cuisine Culture Décoration Décorations Extérieures Défi Défi Défis Défis Départ Deuil Développement Devoirs Discipline Distance Dominick Briand Don De Soi Duc Legrand École Écolo Économie Égoisme Emmanuelle Pronovost Émotions Empathie Enfance Enfant Différent Enseignant Entraînement Entreprendre Entretien Environnement Épicerie Erreur Esprit Sportif Éthique Être Une Femme Euthanasie Expériences Paranormales Expériences Paranormales Expressions Gaspésiennes Fabriquer... Fertilité Fêtes Gaspésie Gestion De Crise Gino Pierre Servant Gino-Pierre Servant Grands Parents Grands-parents Grossesse Halloween Héritage Heure Hiver Humour Hypersensibilité Implication Du Père Insémination Isolement Jardin Jean-François Tapp Jeux D'enfant Jeux De Société Joanie Robichaud Johannie Boucher Jouer Dehors Jugement Karine St Onge Kim Poirier Konmari Lait Lait Maternisé Langage Lecture Littératie Lysanne St-Onge Maladie Maman Et Travail Maman Invitée Maquillage Marie Claude Brière Marie-Claude Brière Marie-Claude Véziau Marie Ève Trudel Vibert Marie-Ève Trudel Vibert Marie Josée Charest Marie-Josée Charest Marie-Josée Charest Marie-Josée Charest Marilou Levasseur Maryève Charland Lallier Maryève Charland-Lallier Maude Faulkner Gendreau Méditation Ménage Mentir Minimalisme Mise En Forme Mobilisation Monoparentalité Mort Mouvement Nadia Pelletier Naissance Nettoyage Noël Nostalgie Nutrition Ode Orbie Outils Parcours Scolaire Parentalité Parentalité Pascale Landry Passe-partout Passion Patrice Michaud Place Aux Jeunes Plage Planification Plein Air Pré-adolescence Prendre Des Risques Printemps Produits écologiques Produits Gaspésiens Proximité Psychologie Punition Quotidien Randonnée Réalités Régionales Recette Réduire Sa Consommation Réflexion Région Région Région éloignée Relation Mère-fille Relation Père-fils Relations Amoureuses Religion Rentrée Scolaire Réseaux Sociaux Résolutions Retour En Région Revenir En Gaspésie Rituels Rôle De Mère Rôle De Papa Rôle De Parent Route Rupture Rythme De Vie Sage-femme Saison Santé Santé Santé Mentale Sarah Servant Séparation Se Retrouver Sexe Soloparentalité Sommeil Sortie Sortie En Famille Spécialiste Spécialiste Spécialiste Spectacle Sport TDA TDAH Technologies Temps Temps Pour Soi Théâtre Tire-allaitement Top 10 Tradition Traditions Trisomie 21 Trucs Et Conseils Tupperware Utilisation Des Réseaux Sociaux Vacances Valeurs Vanessa Cotton Vanessa Gagnon Vie De Famille Vie Numérique Vie Professionnelle Virginie Gagné Virus Vivre à L'extérieur Vivre En Région Vomissement Yohan Lavoie |