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LE BLOGUE

26/10/2019 Commentaires

Tuco Benedictio Pacifico Juan Maria Ramirez

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Auteur: Dominick Briand
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Ce texte n’a pas de but autre que de crier haut et fort mon amour d’être le papa de mon fils. Sur un ton léger, voyez comment notre univers est riche en imagination et en complicité. Les moments que nous partageons sont si forts que je ressens l’envie d’en partager une infime partie avec vous. De tous les héros qu’on s’amuse à incarner le temps d’une de nos nombreuses mises en scène improvisées, le plus important de tous, c’est le héros qu’on est l’un pour l’autre. Toi qui viens d’avoir 5 ans le 15 octobre dernier, bonne fête petit Emerick. Papa t’aime sans limites !

Ce sera bientôt l’Halloween. Pour mon fils de 5 ans, il n’y a qu’une option de costume envisageable et rien d’autre. Il veut se costumer en Tuco Benedictio Pacifico Juan Maria Ramirez. Rien de moins. C’est non négociable !
​
Une mise en contexte est de mise. Parmi mes grandes passions de ‘’gars’’ que je partage avec mon fils, il y a mon amour, et le terme n’est pas trop fort, pour les vieux westerns de Sergio Leone. Mon préféré ? Bien sûr le classique Le bon, la brute et le truand. Film qui est devenu aussi la grande passion de mon fils. Ce n’est pas banal, le film dure 3 heures, et à chaque fois, mon fils le regarde au complet. L’histoire est tellement attrayante pour un enfant de son âge. Voilà le contexte. Il y a 3 personnages principaux, soit, Blondin, le bon, le plus rapide tireur de l’Ouest. Ensuite, Sentenza, la brute, le ‘’méchant’’ du film. Et enfin Tuco Benedictio Pacifico Juan Maria Ramirez, qu’on appelle seulement ‘’Tuco’’ dans le film, lui c’est le truand, l’élément comique du film, le ‘’faux’’ méchant qui ne peut s’empêcher d’avoir bon cœur à l’occasion et qui ne manque pas de démontrer une grande sensibilité à certains moments. Tuco et Blondin ne s’aiment pas du tout, en fait, ils se détestent. Mais comme ils ont un ennemi commun, Sentenza, ils doivent faire une alliance pour accéder à un trésor fabuleux, détenant chacun une information cruciale à l’autre. Ils apprennent donc à se connaître et finissent par devenir de bons amis, même s’ils ont bien du mal à se l’avouer. Ultimement, ils se partagent le butin avant de reprendre respectivement leurs chemins au soleil couchant comme dans un bon vieux Lucky Luke !

Mais je vois déjà certaines personnes crier au scandale ‘’MAIS IL EST FOU CE TYPE DE FAIRE REGARDER UN FILM AUSSI VIOLENT À SON FILS DE 5 ANS’’ …..Et vous avez tout à fait raison. Laissez-moi vous expliquer. Bien sûr dans ce film on tire du flingue et des gens meurent. Mais je lui explique qu’ils font semblant, que c’est pour rire, que ce n’est  qu’un film et qu’une fois les caméras coupées, ils se relèvent et rigolent autour d’un bon sandwich et d’un café à la cantine. Pour qu’il comprenne bien que ce ne sont que des personnages, il sait aussi que Blondin, son vrai nom, c’est Clint Eastwood, que Sentenza s’appelle en fait Lee Van Cleef et que son idole Tuco est un grand homme de théâtre, un intellectuel, un érudit, qui nous a quittés récemment à l’âge vénérable de 98 ans, monsieur Eli Wallach.

Alors toutes les pièces de la maison peuvent, en un claquement de doigts, devenir un Far West improvisé. Notre salon fait office régulièrement de plateau de cinéma fictif, où des duels épiques, entre moi et mon fils, sont parfois dignes d’un Oscar. Peu importe l’issue, il sait que comme dans son film préféré, à la fin, tout le monde se relève et rigole un bon coup. Bref, je fais ce qui me motive le plus à me lever le matin, aimer mon fils, jouer avec lui, lui transmettre mes passions, mes valeurs, essayer tant bien que mal d’être le meilleur papa possible pour lui.

Là pour l’Halloween, il veut se déguiser en Tuco, en fait, il veut plutôt se déguiser en un mélange de Tuco et de Blondin, il aime trop les 2 pour trancher, n’en faire qu’un seul lui demande trop de sacrifices. Et moi, il veut que je sois Sentenza, le pauvre type, le méchant au destin funeste. Ce que je vais faire avec plaisir, avec honneur même. Nous parcourrons les rues dans nos costumes de Cowboy avec fierté, des costumes qu’on confectionnera juste pour lui, pas le petit costume cheap du Jean Coutu là, sans éclat, sans personnalité, avec une étiquette ‘’made in Japan’’ sous le chapeau, non non, mon fils mérite un costume digne d’Hollywood, la course aux accessoires est déjà commencée, les idées sont nombreuses et on s’en promet, il sera, et de loin, le plus beau cowboy dans nos rues ce soir-là !!! Je sais d’avance que les regards complices seront nombreux, que les sourires, qui feront contraste dans sa fausse barbe de 3 jours en maquillage du Dollorama, seront radieux, et que la récolte de bonbons sera bien secondaire en comparaison du plaisir qu’on aura de vivre ces moments ensemble. Et j’ai le sentiment que quand il se verra dans son magnifique costume, il voudra peut-être dormir avec, mon petit rêveur à l’imagination débordante. 

Ces passions communes nous rapprochent beaucoup. Nous ne faisons qu’un tellement nous sommes complices. Quand il a eu sa passe Flash Mcqueen j’ai embarqué à fond, j’ai fait le tour des boutiques et des petites annonces pour lui dénicher ses autos préférées. Sa passe dinosaure à fait de moi le ténébreux ‘’D’sour-de-bras-aurus’’, ce méchant dinosaure sans pitié qui chatouille les dessous-de-bras. Sa phobie des insectes est devenue une passion quand je lui ai offert une collection d’insectes coulés dans l’époxy, il a pu à sa guise les admirer et mieux les connaître. Là, comme il vient tout juste de commencer à jouer au hockey, j’ai joué du coude pour me faufiler et devenir un de ses coachs, on adore être sur la glace ensemble.

En lisant ça on pourrait croire qu’on en fait un enfant gâté, mais il n’en est rien, il le mérite, il est si gentil, c’est un bon garçon, et l’amour qu’on lui porte est mis en priorité sur les bébelles qu’on lui achète. Il le comprend et jamais il n’échangerait le temps qu’on passe avec lui contre une auto Flash McQueen ou un dinosaure en plastique. Alors s’il veut se déguiser en Tuco Benedictio Pacifico Juan Maria Ramirez pour l’Halloween, qu’il en soit ainsi, et à chaque étape de sa vie, ses passions, ses rêves, ses ‘’passes’’, ses intérêts, ses projets, je serai là, avec lui, pour lui !
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Bref, la paternité, moi, j’embarque à fond !
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25/10/2019 Commentaires

La fille qui voulait croire en la vie après la mort... Partie 2

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Auteur: Sarah Servant
Donc, je poursuis mon histoire de fille motivée à croire en la vie après la mort. Me vient l’idée, en parlant avec des amis de l’expérience d’une amie de mon ami, que ce serait intéressant de parler avec une médium un jour. Je suis tombée par hasard (en était-ce vraiment un?) sur une médium nommée Linda Boivin.  Cette femme de Coaticook est aussi conférencière. On peut dire que c’est une experte dans son domaine.

D’ailleurs, je vous dis tout de suite que je partage mon expérience avec vous, parce que j’adore lire ce genre de témoignage. Ce n’est aucunement une forme de publicité, j’ai payé cette séance comme tout bon mortel.

Donc, j’ai eu la chance d’avoir une rencontre à distance, via vidéo, avec cette femme super occupée! Au début de la rencontre, elle m’a expliqué que la rencontre serait en deux étapes, d’abord une identification de la personne à partir d’une photo. Ensuite, une période de canalisation ou la personne défunte s’adresse directement à moi. Mme Boivin a comparé l’exercice comme un ménage du printemps. On en ressort un peu fatigué, mais ça procure un grand bien ensuite.
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Source: Gifphy
Alors, me voilà tout ouïe, devant mon cellulaire, à écouter ses explications et à attendre quelque chose. Je n’ai donné aucune information à Mme Boivin. Style incognito. Aucun prénom (sauf le mien) et je n’ai pas posé de questions contenant des inférences ou des éléments de potentielles réponses. Je n’étais pas, non plus, dans mon émotion, dans ma tristesse de ce départ. J’étais dans mon côté analytique. Je voulais tout noter, tout enregistrer pour ensuite, absorber et trier au mieux. D'ailleurs, si Mme Boivin lit ces lignes un jour, je m'excuse d'avoir eu l'air aussi détaché. J'avais besoin d'être le plus objective possible pour arriver à tirer mes conclusions.

Je dois avouer que la période d’identification... m’a scié les deux jambes! Mon père a été décrit de façon juste et très vraie. Outre des qualités qui pourraient être communes à plusieurs papas, Mme Boivin a décrit les circonstances physiques et émotionnelles entourant le départ de mon père avec une précision déconcertante. Quand elle a fait cet inventaire, j’ai eu mal, honnêtement. Car elle a verbalisé les effets physiques de la maladie plutôt rare qui a emporté mon père. Je vous dirais aussi que d'autres membres de ma famille ont été vraiment surpris de ces précisions.

Évidemment, je ne ferai pas ici, le résumé des messages que j’ai reçus. Par contre, je peux affirmer ces choses :
  • Tout ce qu’on m’a dit pendant cette rencontre est vrai, s’appuie sur des évènements de mon passé ou correspond.
  • Mme Boivin, m’a transmis des messages en lien avec ma sœur, qui ne faisaient pas de sens pour moi. Quand j’ai raconté ma rencontre à ma sœur, elle m’a fait la preuve assez irréfutable que ces informations étaient véridiques et collaient clairement à la réalité.
  • Il n’y a aucune information qui me laisse perplexe ou qui me questionnait quant à leur véracité.
Évidemment, je n’ai pas eu le signe ultime, noir sur blanc, du genre : «c’est moi, ton père, voici mon numéro d’assurance sociale pour valider 849 754 854». Mais est-ce que c’est vraiment ce à quoi on devrait s’attendre? J’ai honnêtement eu l’impression, le sentiment, que les messages reçus pourraient être ceux de mon père. Car ils s’harmonisent avec ce qu’il était, ce qu’on est depuis son départ, ce qu’il souhaitait pour nous et ses valeurs. Elle (il?) a décrit mes enfants avec détails et clarté. Elle (il!) m'a dit des choses liées à ma vie plus que personnelle, soit les images qui me restent de lui (je vous parle ici, des images mentales que j'ai). Il m'a parlé de moi. De ce que seule moi peut savoir, finalement.

Je suis aussi quelqu’un qui a des pressentiments forts et j’ai ressenti une confiance immédiate envers Mme Boivin. Elle était simple, sans artifice, sans détour. J'ai aimé son authenticité en début de rencontre.

Aussi, le ménage du printemps dont parlait Mme Boivin, je l’ai ressenti, mais très rapidement. Quand j’ai terminé la conversation, je me suis tout de suite sentie bien. J’ai eu l’impression, que c’était une poussée ultime, qui me permettrait de me sortir de cet éternellement questionnement : Est-ce que mon père est là, de l’autre côté?

J’ai eu l’impression, que l’oiseau sortait d’un nid, pour voler comme il en a bien envie dans cette mer de doutes et de questionnements que peut être la vie, la mort.

Ah… et savez-vous quoi? Le matin même, je lui ai demandé un signe vraiment précis : une chanson de Céline Dion à mon arrivée dans l’auto, pour aller au travail. (J’assume x1000 mon penchant Céline). Je voulais que l’univers me confirme que je parlerais bien à mon vrai papa dans la rencontre prévue plus tard dans la journée. Quand je suis entrée dans l’auto, j’ai entendu un 5 secondes, de la fin d’une chanson. C’était assez pour avoir le ver d’oreille dans la tête et réaliser, après une longue minute, que c’était la finale de ‘’Les derniers seront les premiers’’ de notre Céline. Un hasard? Un signe? Je vais choisir le signe cette fois-ci. Et j’ai envie de choisir le signe, le message pour les jours qui viendront jusqu’à ce jour fatidique ou j’aurai la réponse ultime à ma question.

Mais ce jour peut attendre, car j’ai encore bien des questionnements à éclaircir, mais surtout, des p’tits loups à chérir!
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Source: Gifphy
Pour le site Web de Mme Boivin, qui a accepté que je partage mon expérience, cliquez ici! ​
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25/10/2019 Commentaires

La fille qui voulait croire en la vie après la mort... partie 1

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Auteure: Sarah Servant
Quand j’étais jeune adolescente, j’ai vécu la maladie et le départ de mon jeune papa, pourtant en forme olympique. C’était un papa assez génial, vraiment aimé de tous, qui aimait la vie et sa famille. Évidemment, son départ a laissé un gros trou dans mon petit cœur de petite jeunesse. La peine, pas juste pour moi, a été grande et difficile à avaler.
​
Pour moi, j’étais dans une autre catégorie d’adolescentes. Celles qui savent ce que c’est de vivre quelque chose de grave. Les autres, elles ne comprenaient pas tout à fait la douleur que la vie pouvait nous envoyer, d’un jour à l’autre. Alors, ça m’a toujours un peu (beaucoup) dérangé de voir des gens sceptiques face à l’idée d’une vie après la mort. Mon idée étant qu’ils étaient mal placés pour juger et que si comme moi, ils avaient vécu un deuil, ils aimeraient y croire. Pour moi ce n’était pas de savoir s’il y a quelque chose ou pas après la mort. C’était de savoir, est-ce que ça se peut vraiment que la vie m’enlève quelqu’un et que ça se termine comme cela, rien d’autre? Franchement!
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Source: Slice.ca

J’ai cherché longtemps une réponse rationnelle à ma question. En fait je ne cherchais pas des réponses négatives, mais celles qui sont positives. Gardez votre scepticisme pour vous. Parlez-moi de vos histoires! Dites-moi que vous, vous l’avez eu la preuve ultime!

Ce serait mentir de dire que je n’ai eu aucun signe, dans ma propre petite vie, traduisant que mon père veillait sur moi de l’autre côté. J’en ai eu, des très intenses à des petits anodins. Mais, jamais le signe ultime, écrit noir sur blanc. Le signe qui me ferait croire officiellement, sans l’ombre d’un doute, qu’il y a une vie ailleurs.

Comme j’ai toujours le cerveau à ‘’on’’, j’ai vieillis et ce dossier a évolué. J’en suis arrivée à une conclusion qui me convenait : et si je croyais en ce que je veux? Que j’y crois ou non, qu’est-ce que ça va changer, au fond? Si y croire me rassure, pourquoi pas?

Je n'ai pas besoin de la confirmation des autres autour de moi. Je n'ai pas besoin de ne pas me sentir jugée dans ma croyance par les sceptiques de ce monde. Je n'ai pas besoin de valider autour de moi. Y croire me réconforte. Y croire fait du sens avec ce que j'ai ressenti, ce que j'ai vécu.
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Source: Gifphy
Imaginez-vous des petites fourmis dans leur nid. Elles travaillent fort et font leur besogne de petites fourmis, avec leurs compétences de fourmis. Elles font ce qu’elles font depuis toujours, avec leur intelligence, avec leur capacité et leurs connaissances de leur monde. Tout à coup, leur nid est détruit. Des fourmis meurent, d’autres s’échappent. Leur monde est à refaire. Les fourmis vivent leur épreuve, mais comprennent-elles que c’est un petit garçon qui a écrabouillé leur nid en jouant avec un ami? Comprennent-elles qu’autour d’elles, à quelques mètres ou kilomètres, des gens discutent de la météo et prépare un anniversaire? Absolument pas! Ce ne sont que des fourmis.

Et si nous étions aussi, en quelque sorte, des petites fourmis? Est-ce qu’il serait possible que notre intelligence, nos compétences, nos capacités ne nous permettent pas de TOUT comprendre, de TOUT saisir l’ampleur de la vie, de ce qui nous entoure?

J’admets que la comparaison est un peu boiteuse. Je comprends très bien que les humains sont dotés d’une grande intelligence et que les fourmis ne sont que des insectes… Mais est-ce que la vie se résume à ce que l’on peut voir? Et comment expliquer que nous connaissions, si précisément les phénomènes du quotidien, le système solaire, les bactéries, les molécules et tout le reste, mais que la mort demeure un mystère pour plusieurs.

Est-ce qu’on est juste aveuglés par notre deuil et nous nous romançons un phénomène tout à fait simple et physique? Les signes que l’on perçoit ne sont que des hasards? Les manifestations que les gens vivent sont des mauvais tours de notre esprit et de notre subconscient?

Évidemment, je n’ai aucune réponse rationnelle pour vous. Mais j’ai eu envie, dernièrement, de rencontrer une médium. Peut-être qu’à travers tout cela, je pourrais enfin avoir mon signe ultime. Quelque chose du genre : «ton père fait dire qu’il y a une vie après la mort et qu’il sait que tu as une brassée de blanc en marche et que ton mot de passe sur Facebook est PAT@TEP!LÉE».

Alors, cette semaine, j’ai eu la fameuse rencontre et mon esprit, un peu trop analytique, et en mode «est-ce que je perçois mon signe ou je me fais un peu entourloupé» était allumé, au fond Léon comme l’autre dirait…

À suivre, bien évidemment...
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25/10/2019 Commentaires

La petite fille qui vivait avec nous...

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Auteure: Cynthia Duguay
J'aimerais vous partager une anecdote que j'ai vécue, il y a déjà 10 ans.

Vers 1950, le gouvernement a créé un village appelé Labrieville pour répondre aux besoins de logements des travailleurs d'un projet hydroélectrique. Labrieville est situé sur la Côte-Nord et a été construite spécialement pour les familles des travailleurs de ce gros projet.

Alors que ma fille avait seulement 2 ans, nous sommes déménagés dans un duplex qu'on appelle maintenant « les maisons de Labriville ». Il faut comprendre que Labrieville est disparu de la carte depuis 1950, mais que les maisons et les appartements appartenant à ce village ont été rapatriés afin que les gens de Forestville puissent profiter de ces immeubles centenaires qui avaient une valeur sentimentale aux yeux de tous.

Nous sommes emménagés, et pendant plus d’un an, rien de s’est produit dans cette maison. Tout a changé lorsque j’ai perdu un enfant à 4 mois de grossesse. En fait, c'est le lendemain matin que tout a commencé.

J’ai commencé à me rendre compte qu’il y avait des choses anormales qui se passaient dans la maison.

Un matin alors que je passais la balayeuse, les portes de garde-robe se sont mises à s’ouvrir toutes seules. Je croyais que c’était un courant d’air. Je cherchais une explication à ce que je voyais, mais je n’en trouvais pas. Plus les jours avançaient et plus je me rendais compte que les portes de garde-robe à l’étage (les chambres à coucher) étaient toujours ouvertes. Je passais mon temps à les refermer. Sans en faire de cas, je continuais ma petite vie sans trop me poser de questions.

Un soir, au retour de mon travail très tard dans la nuit, le père de ma fille qui était resté à la maison avec elle, m’a lancé : Hey, notre maison est hantée! On va se le dire, contrairement à moi, il ne croit en rien de tout ça et c’est un éternel septique. Il m'explique alors... Nous étions les seuls à vivre dans ce duplex. Toute la soirée, il avait entendu des petits pas d’enfants à l’étage. Il m'a dit avoir entendu l'enfant descendre les marches et dire: papa? Papa? Il lui avait alors répondu, croyant que c'était notre fille: Kahyla va te coucher ! Mais le bruit continuait sans cesse. Il était alors monté à l'étage et à sa surprise, notre fille dormait dur comme fer. Elle dormait tellement, qu'elle ronflait!

Pendant l'année qui a suivi, Kahyla, notre fille, jouait toujours dans sa garde-robe de chambre en mentionnant qu’elle jouait avec sa petite sœur. Chaque après-midi, après ma sieste lorsque Kahyla était à la garderie, sa chambre était en bordel et sa porte de garde-robe était toujours ouverte. Chaque soir pendant un an, à 22h tapant, l’enfant courait à l’étage et chaque fois que nous allions voir si c’était Kahyla, la petite dormait profondément.

J’en suis venu à la conclusion que nous vivions avec un enfant qui appréciait la compagnie de Kahyla, mais je n’aimais pas savoir que cette entité s’imprégnait d’elle, même si je savais qu’elle n’était pas méchante.

À un certain moment, nous avons pris la décision de déménager. Le dernier soir, avant de quitter l'appartement rempli de boîte, nous étions vraiment prêts à quitter l'endroit. Je suis revenue du travail à 5h du matin, avec les pieds en feu à force d’avoir beaucoup marché pendant la soirée. Je me rappelle m’être couchée dans le lit à moitié morte de fatigue quand tout à coup, j’entends Kahyla qui se lève avec ses petits pieds et marche jusqu’à mon lit pour venir nous rejoindre.

J’ouvre les yeux, je la vois et la prends dans mes bras, mais mes bras sont dans le vide et je me rends compte que ce n’est pas Kahyla.

L’enfant disparait et je cours dans la chambre de ma fille et je vois que celle-ci dort vraiment profondément. C’était impossible que ce soit elle qui soit venue me rejoindre.

Je ne sais trop pourquoi nous avons vécu ce genre de chose, mais par la suite, nous sommes déménagés et nous n’avons jamais réentendu cette entité dans notre maison et la petite sœur avait totalement disparu pour elle...
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23/10/2019 Commentaires

Ouija es-tu là?

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Auteur: Dominick Briand
PhotoLe 478 route Briand

​La maison familiale à Clemville, petite localité dans les terres en arrière de Port-Daniel, a été construite en 1868 par mon arrière-arrière-grand-père Clément Briand, d’où, vous l’aurez deviné, vient le nom ‘’Clemville’’. Étant le premier à s’y installer d’autres ont ensuite emboité le pas pour donner les quelque 35 maisons actuelles. Penser qu’à la fin de la première guerre mondiale en 1918 elle avait déjà 50 ans fait réaliser qu’elle en a vu d’autres, et que si les murs pouvaient parler ils en auraient long à dire… mais justement….si vraiment ils le pouvaient...

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Une vieille maison, ça craque, ça grince, ça bouge. C’est le cas de la nôtre. Construite en haut d’une colline, à la merci des vents, elle offre son lot de bruits étranges parfois durs à expliquer et souvent attribuer à sa construction ancienne. N’empêche qu’au-delà des bruits, des baisses soudaines de températures dans certaines pièces et des altérations de courant dans les lumières sont fréquentes et ne manque pas de nous rappeler certains clichés hollywoodiens. 

Cependant, ce serait mentir de dire qu’on s’est déjà sentis en danger ou mal à l’aise. La maison a toujours appartenu à notre famille et on ressent une présence plutôt bienveillante. Ma mère et moi sommes particulièrement sensibles à ce genre de phénomène. Les autres, plus sceptiques, s’y attardent beaucoup moins. C’est lorsque nous sommes dans un état second de conscience que les phénomènes semblent être le plus actifs. Ce moment au coucher, où on ne dort pas encore, mais que nous ne sommes plus tout à fait éveillé non plus. Ils nous arrivent, et je vous assure que je ne suis pas cinglé ni schizophrène, mais je pourrais jurer qu’on entend des conversations dans la maison. Non pas adressé à nous directement, mais comme si on n’était pas là. Pour vous donner une image, c’est comme si 2 dimensions se superposaient et que des traces d’évènements anodins du passé étaient captées par notre état second. Un peu troublant à lire, certainement ésotérique un brin, mais rien pour sortir les chapelets et l’eau bénite, ce ne sont que des impressions, des sensations, mais bref, notre maison semble bien…..vivante !

C’est donc dans cette énigmatique maison que durant un souper de famille où on recevait des oncles, tantes, cousins et cousines, qui venaient de loin et qu’on ne recevait pas souvent à la maison, que j’ai eu ma première expérience à la planche de Ouija. Pour être tout à fait honnête, je pense que je ne savais même pas à ce moment-là ce que c’était. Mes cousines, plus jeunes, mais plus ‘’déniaisées’’ étaient, elles, des habituées. C’est donc avec étonnement que je rentre dans la chambre de mes parents et que je les découvre en pleine action autour de la fameuse planche aux étranges symboles. En fait, pour les non-initiés, une planche de Ouija doit impérativement contenir les éléments suivants : Un objet permettant de ‘’glisser’’ sur la planche d’un symbole à l’autre, un shooter fait très bien l’affaire à défaut d’avoir mieux, les dix chiffres de 0 à 9, les 26 lettres de l’alphabet, un OUI avec un soleil, un NON avec une lune et une étoile, et finalement un Goodbye, car il ne faut jamais, au grand jamais (il faut s’imaginer une musique épeurante en lisant cette ligne), mettre fin à une session Ouija si l’entité qui se manifeste ne sort pas de la planche par le Goodbye, ……sinon c’est mal !!!!! (Dit d’une voix gutturale)

En voyant mes cousines complètement hystériques, j’ai d’abord été très sceptique. J’ai tout de suite eu le même raisonnement que la plupart des gens qui assistent à une session Ouija pour la première fois, c’est-à-dire : ‘’Bin voyons, c’est vous autres qui bougez le verre !!!’’ …ce à quoi elles ont répondu en me foudroyant du regard, les yeux injectés de sang, l’écume aux lèvres, tous crocs sortis, en latin, à l’envers, que j’étais un indésirable (bon ok j’exagère). En fait, elles m’ont simplement dit que le verre bougeait vraiment tout seul et m’ont invité à l’essayer, ce que j’ai fait sans me faire prier.

À ma grande stupéfaction, la sensation entre glisser volontairement un verre sur une planche et la sensation que j’ai ressentie dès les premiers mouvements du verre n’a rien à voir. Faut vraiment l’essayer pour le croire. Est-ce vrai ? Est-ce vraiment un lien de communication avec l’au-delà ? Je ne pourrais pas le dire, mais ça éveille certainement une sphère de notre subconscient qui nous échappe, et la suite des choses amène à réflexion. Tout d’abord, comment expliquer que le verre en question tourne sous nos doigts ?? …sûrement dû au fait que tout et chacun, par des mouvements subtils, créer par ce même subconscient, nous amène à le faire bouger et que collectivement on se sent ‘’emportés’’ par une force invisible. Mais bref, la sensation est saisissante. Comment expliquer aussi qu’une personne présente dans la pièce, et qui ne touchait pas au verre, a posé des questions à l’entité (ou toute autre présence selon vos croyances), et qu’elle recevait les bonnes réponses, étant la seule à les connaître (……silence de stupéfaction…). Bref, l’expérience était concluante, on voulait le réessayer… et on l’a fait très souvent !!!
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D​e retour à Québec, car à cette époque on était tous au cégep dans cette ville mes frères et moi, une irrésistible envie de jouer à Ouija nous envahissait. Pas de chance! On n’avait pas de planche et les magasins étaient fermés. Mais nos cousines nous avaient dit que ce n’était pas nécessaire d’avoir la planche ‘’officielle’’ et qu’un grand carton ferait l’affaire, pourvu que les symboles requis y apparaissent. On a eu une idée qui joint l’utile à l’agréable, on a commandé une gigantesque pizza. Une fois la pizza engloutie (on ne niaise pas avec ça dans la famille) on découpe un des côté pour avoir un beau carton bien droit, on sort les gros marqueurs noirs, et comme je suis le plus habile en dessin je m’exécute pour faire une planche de Ouija de calibre international (en fait, je tape sur les nerfs à tout le monde, car je mets trop de détails inutiles).

Le moment fatidique arrive, on s’installe, toutes lumières fermées, chandelles, calepin et crayon pour noter les messages que nous aurons, et le plus sérieusement du monde, on commence….
‘’OUIJA ! ES-TU LÀ ???’’
… silence radio
‘’OUIJA ! ES-TU LÀ ???’’
…échange de regards…
‘’OUIJA ! ES-TU LÀ ???’’
C’est dans la stupeur générale que notre shooter Budweiser s’est dirigé vers le Oui. Les yeux pleins d’eau d’émotion, non pas de peine, ni de joie, ni de quoi que ce soit, juste les yeux mouillés de ‘’KOSSÉ CA !!!!!!’’
Sous le conseil de nos cousines, on avait fait nos devoirs, les questions à poser doivent être simple et surtout …..Surtout… (s’imaginer un son d’orgue macabre)… il faut demander à l’entité de donner son nom. Si il répond AK, PR, ou MAMA (eh oui…MAMA) il ne faut pas… il ne faut JAMAIS (son d’orgue encore plus fort !!!!!!)… NE JAMAIS LUI PARLER !!!! … ce que nous avons fait avec plaisir !!!
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lors à la question, ‘’Qu’elle est ton nom ??’’ Il nous a répondu ‘’AK’’
D’accord, salut AK, et si on faisait connaissance….
Étrangement, à chaque fois qu’on a eu à ‘’discuter’’ avec une soi-disant entité qui portait un de ces noms, les réponses étaient évasives, parfois agressives, et très nonchalantes. Peut-être étions-nous influencés inconsciemment, en fait, sûrement. Néanmoins, ce premier soir AK a été notre baptême de Ouija. On a eu notre lot de sensations quand tout d’un coup, dans notre appartement toutes fenêtres ouvertes, un courant d’air est venu clamer violemment une de nos portes de chambre…..sans vouloir tomber dans le mauvais goût, disons que nos sous-vêtements ont été mis à rude épreuve…si vous voyez ce que je veux dire… Bref ça été là la première de très nombreuses sessions de Ouija.

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Il est arrivé quelques anecdotes assez étranges durant toutes ces sessions. Mais une en particulier nous a pétrifiés. Il y a eu dans notre village dans les années 90 un meurtre sordide. Je vous épargne les détails, mais il s’agit d’un infanticide suivi d’un suicide. Cet évènement a profondément marqué notre village qui ne s’en est jamais vraiment remis. Le lieu du drame trône au cœur du village et nous remémore cet horrible évènement à chaque passage. Un soir nous avons demandé à parler au meurtrier que nous connaissions tous. Suite à une marquante variation de température dans la pièce et à une forte perturbation de la flamme de nos chandelles, une entité s’est manifestée. Affirmant être la personne en question. En le questionnant sur divers sujets, on a pu constater que les réponses concordaient. De son vivant je n’ai jamais vraiment aimé ce type, j’ai toujours eu un malaise avec lui. Il a toujours su cacher en public la violence qui l’habitait et qui faisait beaucoup souffrir ses proches, mais moi je le devinais dans son regard, c’était une mauvaise personne. Parmi les questions classiques du Ouija, il y a aussi celle de demander si l’entité à un message à livrer. Il s’est alors exécuté, le verre allant sur le N… ensuite le E …suivi du F, notre ami Paul notait chaque nouvelle lettre dans le calepin, qui sur le coup, ne semblait qu’être une suite de lettres sans logique, mais quand il a eu fini et que Paul nous a montré ce qu’il avait noté dans le calepin, ça nous a glacé le sang dans les veines….c’était écrit :

‘’NEFAITESJAMAISCEQUEJAIFAIT’’

C’est la dernière fois que j’ai joué à Ouija.
Bonne Halloween
Et merci pour la lecture !

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