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LE BLOGUE

11/12/2019 Commentaires

Une promesse pour Noël

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Auteure: Joanie Robichaud
​L’arrivée du temps des Fêtes me rend nostalgique de mes Noëls d’enfance. Ces Noëls magiques et naïfs, où j’accompagnais mes grands-parents maternels à l’église du village et que j’essayais de retenir par cœur les paroles prononcées. Je ne comprenais pas le sens qu’elles avaient, mais comme j’avais une bonne mémoire, j’étais capable de les réciter par cœur. Dans la petite église où s’entassaient les bons paroissiens, je me surprenais à observer la foule pour essayer de deviner pourquoi ils étaient assis à l’endroit choisi. Pourquoi choisissait-on de s’asseoir dans la première rangée ? Voulait-on être si près de Dieu qu’on devait regarder le curé dans les yeux lorsqu’il racontait son sermon ? Pourquoi allait-on à l’étage ? Était-ce parce qu’on était arrivés un peu en retard, trop pressés dans le quotidien et les festivités qui allaient débuter ? Je soupçonnais que la plupart y étaient par pure curiosité. Après tout, c’était le meilleur endroit pour observer les autres. Qu’était Noël en Gaspésie si ce n’est que ce temps de l’année où les familles sortaient leurs plus beaux atouts pour recevoir la parenté qui « descendait de la grand’ ville !»
 
Cette nostalgie m’amène à voir certaines traditions sous un œil différent. Il y a longtemps que je ne vais plus à l’église pour la messe de minuit. Mes grands-parents maternels ne sont plus là. Et j’ai finalement compris le sens des paroles prononcées, un sens qui ne me rejoint pas. J’en ai fini par trouver hypocrite d’y aller une seule fois dans l’année pour entendre les mêmes paroles répétées dans une intonation différente. 
 
Parmi toutes nos traditions familiales, l’une conserve toujours son caractère sacré, même après toutes ces années. Il s’agit du traditionnel souper de cipâte des Robichaud. Un incontournable pour l’ensemble de notre famille.
 
La tradition remonte au début des années 1990. Ma grand-mère paternelle est décédée alors que je n’avais pas encore soufflé mes premières bougies d’anniversaire. Emportée trop jeune par un cancer, elle avait demandé un dernier souhait à mon père : qu’il réunisse l’ensemble de la famille chaque année pour le temps des Fêtes. 
 
Pour mon père, rien n’est plus important que la famille. Sauf peut-être les traditions. C’est ainsi qu’il a pris sur lui cette dernière volonté de la femme qui lui avait tout appris. Année après année, mes parents ont ouvert leur maison à l’ensemble de la famille pour recevoir en grand avec le traditionnel cipâte de ma grand-mère. Ils ressortaient chaque fois ce petit livre vert qui contenait les recettes familiales écrites de la main de ma tante Denise pour suivre les instructions afin de réaliser le cipâte parfait. Je dois me confesser : je n’ai jamais aimé le cipâte, mais j’en ai mangé chaque année pour respecter la tradition. J’ai peut-être souvent refilé la moitié de ma portion à ma cousine, mais il ne faudrait surtout pas le dire à mon père!
 
Un souper de Noël pas comme les autres
 
Lorsque j’étais petite, ce souper de Noël semblait n’en être qu’un parmi tant d’autres. On y voyait une occasion de plus de passer du temps avec nos cousins et nos cousines, même si on les fréquentait souvent, l’un des nombreux avantages à tous habiter le même village. Les plus jeunes préparaient un spectacle au sous-sol avant de venir chanter « Ma gang de malades, vous êtes dont où? » avec les culottes aux genoux et sans chandail, dans le seul but de faire rire les oncles. Les plus vieux jouaient une partie de « trou d’cul » dans le solarium en mangeant des chips. La même musique jouait en boucle année après année : Oscar Thiffaut, La Bolduc, Ginette Reno, Les Méchants Maquereaux, Beau Dommage et 1755. L’ambiance était à la fête, on déballait parfois des cadeaux qui avaient été conservés pour l’occasion. Si on faisait un échange de cadeaux, on espérait ne pas tomber sur la dinde (!); une soupière démodée qui traversait le temps, pour le plaisir des plus jeunes. On célébrait l’anniversaire de mon oncle Joël, qui avait la chance et la malchance d’être né le lendemain de Noël. Et on prenait des photos. Mon père a toujours tenu à prendre des photos.
 
Au fil des ans, je me suis mise à comprendre le caractère sacré de l’activité. C’était l’événement que mes cousines choisissaient pour amener leur nouvel amoureux pour le présenter à la famille. Adolescente, je rêvais d’ailleurs du moment où je pourrais, moi aussi, arriver accompagnée à cette soirée spéciale. Pas question d’y amener une fréquentation qui ne reviendrait pas l’année suivante. Après tout, c’était du sérieux ces histoires de famille! On mangeait jusqu’à en avoir la ceinture un peu tendue et on sortait les paquets de cartes pour terminer la soirée, en attendant le traditionnel spectacle des enfants. Si on planifiait des activités avec nos amis, ils étaient au courant qu’on devait d’abord passer du temps avec la famille. Chacun était pourtant libre de faire ce qu’il voulait, mais tous comprenaient l’importance de chérir ces moments familiaux.
 
Plus les années passaient, plus la maison de mes parents se remplissait. Les petits cousins grandissaient d’un pied de plus par année et les cousines étaient de moins en moins célibataires. Est donc venu le temps où nous avons constaté l’inévitable : le bungalow de mes parents était devenu trop petit pour ce genre de réception. Désormais, on louerait la salle communautaire du village! La même tradition se poursuivrait, différemment.
 
Pendant les 10 années où j’étais partie de la Gaspésie, je suis revenue chaque année pour ce souper. Peu importe les obligations, peu importe les aléas de la vie. Je n’avais d’autre choix que d’y être. Même si je devais rouler 12 heures pour m’y rendre. Rare sont les années où il y a eu des absents, d’ailleurs. Tout le monde comprenait l’importance de cette réunion familiale. L'an dernier, pour la première fois depuis le début de la tradition, mon père était absent pour le travail. Longtemps il a refusé des contrats pour s'assurer d'être parmi les siens durant la période des Fêtes. C'est ma mère et ma soeur qui ont tenu le fort pour l'occasion, confectionnant non sans anecdotes, le fameux cipâte de ma grand-mère. Comme en prévision de passer la relève un jour, mon père avait pris ma soeur sous son ailes durant plusieurs années afin de lui montrer les rudiments de cet art culinaire familial. Elle en a roulé, de la pâte, ma chère soeur!
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Ma soeur et ma mère qui prépare le cipâte, notre plus grande tradition familiale.
10 ans plus tard et 12 nouveaux membres dans la famille
 
Cette année, ce sera la 10e fois où nous célébrons à la salle communautaire du village et la 29e fois depuis le départ de ma grand-mère. Si, au départ, le souper s’étirait jusqu’aux petites heures de la nuit, il débute maintenant en plein après-midi, histoire d’accommoder les participants, qui sont de plus en plus jeunes. Parce que les cousins et les cousines ont vieilli et il s’est donc ajouté plusieurs nouveaux membres à la famille en 10 ans. Trois générations se côtoient désormais, toujours autour de la même table. Le cipâte est devenu une excuse pour se voir et se rassembler. Pour prendre nos photos et pour passer du temps en famille à se raconter des souvenirs. Pour prendre des nouvelles, dans la vie qui va vite, et pour reconnecter avec ceux – de moins en moins nombreux – qui habitent à l’extérieur. Maintenant, tout le monde reconnaît l’importance de ces moments familiaux. 
 
Ce qui me réjouit particulièrement est de voir cette tradition si précieuse à mes yeux se transmettre lentement à mes enfants, qui jouent avec les enfants de mes cousins et de mes cousines. Cette année, d’ailleurs, cette nouvelle génération sera la plus nombreuse des trois. On entendra les petits-enfants les plus vieux courir un peu partout à travers la salle en criant de plaisir, alors que les plus jeunes feront leurs premiers pas sous le regard amusé des aînés. On y mangera du cipâte en écoutant un peu de Beau Dommage et quelques chansons de La Bolduc. Mon oncle Rémy portera un toast aux cuisiniers et, qui sait, fera-t-il passer le test du baiser à un nouvel arrivé. Ma tante Iris jouera quelques parties de crible et, si je suis chanceuse, ma tante Élise m'aura apporté des « biscuits frigidaire », mes préférés! Si on y pense, on prendra quelques photos pour immortaliser le tout.
 
Presque 30 ans après son départ, ma grand-mère paternelle serait fière de nous voir tous réunis ensemble pour célébrer le temps des Fêtes. Mon cher Papa, toi aussi, tu peux être fier; puisque tu as tenu ta promesse.
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Mon père et moi, en 2009, lors du premier cipâte à la salle communautaire du village.
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10/12/2019 Commentaires

Ce qui reste à la fin

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Auteure: Cinthia Labillois
« Ce qui reste à la fin, ce sont les mailles de petits bonheurs qui se sont tricotés au fil des années…»

Depuis les dernières années, j’ai compris l’urgence de ralentir. L’importance de ressentir. J’ai laissé longtemps le chaos s’immiscer dans mon quotidien, spectatrice se convainquant de son impuissance. Puis un jour, après mille autres enchaînés à un rythme effréné, j’ai choisi d’arrêter. 

​J’ai choisi ma famille. J’ai choisi de me tricoter un bonheur tissé serré. Puis les gestes les plus anodins ont pris un sens jamais soupçonné, les urgences se sont dissipées. J’ai découvert la puissance d’une intention donnée à chaque décision, chaque réflexion.


Noël a toujours été pour moi un moment de traditions à perpétrer. Depuis la naissance de ma fille aînée, je me suis toujours fait la promesse de rendre ce moment sacré, comme pour moi il l’a toujours été. Je crois que pour moi, Noël a toujours signifié un moment où on oublie les déchirements et les familles divisées. Pour moi, c’était juste un moment pour s’aimer. 

Cette année, ce sera un Noël en Gaspésie qui sera célébré. Des places nouvellement vides à table nous feront assurément regretter les temps passés… ces années de complicité prenant fin dans un déchirement sans fin. Malgré toute la peine qui accompagnera Noël pour nous cette année, il nous aura ramenés là, exactement où nous devions retourner.
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Ce matin, nous sommes allés cuisiner, ensemble pour se réconforter. Tu avais ton habituel chignon lâche, quelques mèches retombant délicatement le long de ton front. Fidèle à ton habitude, tu n’étais pas trop préparée, angoissée par mon efficacité. On en a ri, comme les fois d’avant, et on a continué, en partageant ce moment. Les enfants allaient et venaient en nous offrant de l’aide, et volant un biscuit en passant, parce que t’sais... C’est ça des enfants!

Ta façon de fouiller ton vieux carnet rouge à la recherche d’une recette de ton passé. De te vouloir rassurante lorsqu’une recette semblait vouloir rater. D’avoir besoin de toute ta concentration lors des instructions, oubliant de répondre à une conversation. J’ai vu naître une tradition nouvelle. Un livret de cuisine à refaire d’année en année. Petit carnet précieux, qui un jour se fera le rappel, de milliers de moments qu’on ne veut pas oublier. 


Aujourd’hui j’ai intégré l’importance d’observer. De s’imprégner pour ne rien manquer. Pour remplir son réservoir à souvenirs, comme la fourmi qui se prépare pour l’hiver à venir. Aujourd’hui, je réalise aussi que les traditions peuvent faire autant de bien qu’elles peuvent vous rentrer dans le coeur, vous rappelant cruellement les absents. Pourtant, malgré la douleur sournoise qui s’invite sans l’avoir demandé, la transmission est un legs précieux qui vous interdit d’oublier. Qui vous permet un jour, lorsque vous êtes apaisé, de retrouver le bonheur à vous rappeler… et surtout, à toujours faire vivre en vous vos êtres aimés.

Ce soir, après vous avoir bordées, je passe avec chacune un moment privilégié. Sur une musique douce, je sors l’huile qui nous enveloppe d’un calme sucré, et commence par le dos, et puis les pieds. Toujours dans le même ordre, puis viennent les mains, les yeux et la tête, s’en suit un doux baiser. Je vous chante bonne nuit en vous rappelant la force du lien qui nous uni.

Un jour, dans pas tellement d’années, ce sera sans doute votre tour de bercer vos bébés vers le pays des rêves et j’espère, malgré le temps écoulé, que vous saurez vous rappeler des intentions et des sentiments accompagnant chacun de mes mouvements.
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9/12/2019 Commentaires

TOP 5 d'un Noël écolo et tendance

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Auteure: Cindy Gagné
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Le moment de l’année que je préfère par-dessus tout est sans contredit le temps des fêtes. Non pas pour tout le côté matériel, mais bien parce que c’est une période où nous nous rassemblons juste pour le plaisir d’être ensemble. C’est un moment de magie pour mes enfants et moi. J’adore voir les étincelles dans leurs yeux le matin quand ils vont découvrir ce qu’il y a dans leur boite magique ou le tour de notre lutin coquin.

La période des fêtes est celle où nous dépensons souvent sans compter pour gâter les gens qu’on aime. C’est possible de continuer de faire plaisir aux autres, tout en changeant quelques petites habitudes pour diminuer non seulement notre impact environnemental, mais aussi tout le stress et la pression qui peuvent nous peser parce qu’on se fixe des objectifs parfois beaucoup trop grands. Et parce que Noël peut réellement ne pas être synonyme d’achat de masse "Made in China" et de gaspillage, voici 5 manières de rendre la période des fêtes plus "eco frienfly".
 
1-Emballage
Il existe une panoplie de possibilités quand vient le moment de trouver des manières alternatives d’emballer les présents à offrir. Vous avez entendu parler des Furoshiki? L’art de l’emballage japonais à l’aide d’un tissu. Il est possible de se procurer du tissu très coquet dans une boutique seconde main et d’emballer tout simplement les présents à l’aide de ce dernier en nouant le tout avec un ruban, qu’il sera également possible de récupérer par la suite. Il est aussi possible de se procurer ou de se confectionner soi-même de beaux sacs en tissus et d’y glisser ses cadeaux. À Noel 2018, la quasi-totalité de nos cadeaux étaient emballés avec du tissus et… ça avait de la classe! Du carreauté rouge et noir, des sacs en jute, etc.
 
Dans mes souvenirs, ma sœur et moi, lorsque nous étions bambines, nous adorions déballer nos cadeaux et laisser trainer tout le papier d’emballage jusqu’à ce que nous ayons terminé le dépouillement des cadeaux. Je pensais que mes enfants auraient peut-être un moins bon moment parce qu’ils empoignent du tissus au lieu du papier. Mais non. Il n’en est rien.
 
Il est aussi possible d’emballer ses cadeaux avec du papier seconde main. Ici, je pense évidemment aux 172 exemplaires de dessins du Père Noël, par enfant, que nous avons sous la main. Mais, je pense aussi à quelque chose d’accessible pour tous… les circulaires! Attention, ici, je ne parle pas du front page de l’épicerie du coin avec la dinde à 0,99$/lbs! Mais plutôt des journaux noir et blanc avec beaucoup d’écriture. On noue le tout avec une jolie corde en fibre naturelle. On ajoute une branche de cèdre et le tour est joué!
 
 
2-Cadeau seconde main
Maintenant, avec les groupes Facebook, les ventes de garage et les ressourceries, c’est possible de trouver de magnifiques présents, parfois neufs, pour une fraction du prix d’origine. C’est non seulement écologique, mais grandement économique. Qui a dit qu’il fallait absolument se ruiner pour passer un beau temps des fêtes?
 
Vous voulez des exemples?
  • Un magnifique foulard en lainage pour tante Janine;
  • Un jeu de société pour maman. Dans ma famille, le jeu de société Labyrinthe est un gros must. Et bien cette année, je l’ai trouvé à 1 $ et je vais pouvoir faire une heureuse, d’autant plus qu’il est en parfait état. Aucune pièce manquante. Une aubaine!;
  • Des playmobils ou des Legos pour l’aîné de nos enfants;
  • Un châle pour mamie sourire qui a toujours un p’tit frisson.
 
La seule chose que vous risquez en donnant une seconde vie à certains objets, c’est de faire des heureux ; )
 
 
3-Sapin
Mais qu’en est-il de l’icône des festivités. Ce roi des forêts. Un sapin de Noël plus écologique, c’est possible.
 
C’est d’abord possible de récolter soi-même son sapin de Noel, en forêt (comme toi Benoit!). C’est une belle tradition à faire en famille, année après année.
 
On peut aussi, à l’automne, prendre pelle et chaudière et se rendre en forêt pour récolter un petit sapin que l’on replantera une fois le printemps venu. On peut aussi opter pour un cèdre en pot ou autre. C’est original, économique et écologique!
 
Et pourquoi pas, pas de sapin! De bons amis à moi se passent de sapin (sans jeux de mots douteux) depuis plusieurs années et même leurs enfants se portent bien! Ils installent de belles guirlandes lumineuses dans leur petite maison coquette et on n’y voit que du feu! Dès qu’on entre dans leur maison, on sent l’esprit des fêtes. Malgré l’absence du roi des forêts. Depuis que je connais ces personnes, il ne se passe pas une semaine dans le temps des fêtes (qui commence pour moi fin novembre!) sans que nous discutions mon amoureux et moi de la possibilité de faire autrement et d’opter pour autre chose qu’un sapin de plantation pour l’an d’après. Le sapin pour moi est une tradition depuis ma tendre enfance. Bref, je les remercie pour leurs valeurs écologiques. J’aime profondément quand mon entourage ébranle mes fondations. Lorsqu’ils stimulent chez moi une remise en question de mes habitudes.
 
Et c’est ainsi que Noël 2019 sera, pour la famille Landry-Gagné, la première année ‘’pas de sapin’’. Nous avons confectionnés, en famille, un magnifique sapin fabriqué à partir de bois de palettes. Fait à 100 % de matériaux recyclés. Un restant de peinture blanche, 3 palettes de bois qui trainaient dans le fond de la cours, 2 boites de crochets oubliées dans le coffre à outils depuis de nombreuses années et le tour était joué!
 
Le sapin est une importante déco, mais c’est aussi possible d’opter pour autres choses de tout aussi glamours. Par exemple, faire une couronne avec des matériaux provenant de la nature; des branches de cèdre, du sapinage et des pommes de pin. Il est aussi possible de fabriquer des guirlandes avec des tranches d’agrumes séchés, des canneberges et des bâtonnets de cannelle. Pour décorer la table, on peut simplement prendre des pots Masson et les garnir d’éléments naturels. Simple. Beau. Efficace. Écologique. Et après les festivités… allez hop… au compost!
 
Et pour les décorations, lorsque c’est possible, c’est intéressant d’opter pour des ornements un peu plus coûteux, qui dureront dans le temps. Autre possibilité : s’échanger entre amis des décorations de Noël. Un sapin blanc et noir ou avec des guirlandes en perles? Pas de problème! Il n’aura jamais été aussi simple de donner un vent de fraîcheur à notre demeure. Sans un sous sortit de la poche, tout en protégeant notre environnement.
 
 
4-Calendrier de l’avent zéro déchet
Il existe mille et une manières de fabriquer un calendrier de l’avent à partir de tissus usagés ou de tout matériel déniché pas plus loin que dans le bac de recyclage. Il suffit d’un peu d’imagination, de Pinterest, d’un minimum de créativité et le tour est joué!
 
Des idées? En voici :
  • Une construction de Lego seconde main. Ici le plan est nécessaire, puisque quelques morceaux seront placés dans chacune des pochettes. Chaque jour, l’enfant pourra continuer de faire sa construction. Plaisir garanti ;
  • Un casse-tête de Noël, ou sous chaque case se trouvera un ou deux morceaux;
  • Votre enfant a besoin de bas ou d’élastiques à cheveux... allez hop, on glisse le tout dans le calendrier;
  • Des mots doux ou des activités à faire en famille.
Ce sont quelques trucs qui permettront de faire patienter les petits (et pourquoi pas les grands), jusqu’au 25 décembre.
 
5-Dire non aux cadeaux
C’est toujours possible de dire non. De simplement expliquer que nous ne voulons pas recevoir de biens matériels pour Noël. C’est ce que nous faisons depuis plusieurs années et nous sommes très satisfaits de notre choix en tant qu’adulte. Noël est une fête pour les enfants… pour nous les cadeaux peuvent simplement se limiter à eux! Moi, je les ai… je n’ai besoin de rien d’autres à Noël.
 
On peut aussi offrir des cadeaux alternatifs, comme des coupons de temps (gardiennage, pelletage, repas cuisiné, etc.) ou encore mettre à profit la mode du DIY et offrir un cadeau que nous avons confectionné.
 
En somme, et ben oui! C’est possible de faire des efforts pour être un peu moins… ou un peu plus… Et, quand on prend le temps de s’arrêter, c’est possible de rendre cette fête de Noël un peu plus verte dans notre maison. Chacun ses défis… tous les petits pas comptent! Et il est important de se rappeler, que ce n’est pas mal d’acheter neuf, lorsque c’est vraiment nécessaire, mais que c’est souvent possible de faire autrement. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter…
​
Joyeux Noël 2019!


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9/12/2019 Commentaires

Noël chez Pauline (ou Noël par en bas)

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Auteure: Karine St-Onge
Je viens d’un petit village de la Baie-des- Chaleurs : St-Alphonse-de-Caplan. 10km dans les terres à partir de Caplan et on y est. Notre village est modelé sur une grande ‘’côte’’ divisant les gens du village en deux secteurs distincts, séparés en son centre par la cantine du coin (ou le coin des jaseux) : ceux de ‘’par en haut’’ et ceux de ‘’par en bas’’ (sans parler de la tribu du rang 7 et des familles du rang 9… Un autre chapitre d’histoire pourrait s’écrire…). Une communauté bien ficelée et unie malgré sa topographie en pente ! (On l’a montée et descendue cette côte… À pieds, à vélo, sur les ‘’brakes’’, dans la neige, la pluie et même aux petites heures du matin, un peu trop réchauffés pour revenir avec ses clés…)

Ma grand-mère venait de ‘’par en bas’’, l’une des dernières maisons du rang 8.

Pendant plusieurs années, Noël dans le cœur de Pauline était marqué de tristesse et de mélancolie… Cette fête, pourtant festive pour la plupart des gens, marquait un triste chapitre de sa longue vie : le départ de son ‘’Charley’’ (Charles-Arthur), son amoureux, mari aimant, partenaire de vie, décédé juste avant Noël, un tragique 23 décembre. Une fois le 25 décembre passé et les larmes ravalées, d’aussi loin que je me souvienne, le souper chez Mère St-Onge (c’est comme ça qu’on appelle nos grands-parents dans la Baie : Mère et Père au lieu du traditionnel Grand-mère/Grand-père ou Mamy/papy. On est particuliers de même !) a toujours été empreint de chaleur humaine, d’une ambiance menant au partage, apportant joie et rires aux participants de ce traditionnel souper du dimanche (toujours fixé entre la vague de Noël et du jour de l’an).

Chez Pauline, pas besoin de petite laine pour se garder au chaud; la cabane était chauffée au bois (le poêle bourré ben en masse) et à la chaleur du four où y cuisait depuis des heures (le secret d’une cuisson lente) le traditionnel cipaille à la viande (de bois ! secret bien gardé et non-divulgué à ce jour à Denis, le grand bébé qui ne voulait pas manger de cette viande sauvage… Il en mangeait pareil ! :P ). Même si la température dans la pièce se rapprochait du climat des Caraïbes, la pantoufle en phentex restait un must pour couvrir nos jolis pieds, tricotée maison, svp, merci.
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Après les becs en pincette donnés par l’hôtesse et les salutations et poignées de mains faites à toute l’assemblée, on se ‘’dégrayait’’ de nos manteaux pour en former une énorme pile sur le lit de la chambre du palier (au grand plaisir des enfants qui s’y cachaient toute la soirée !).
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Suivaient les préparatifs pour le service du repas.

Sur la table rouge brillante aux airs rétro se cordaient toutes les petites marinades qui accompagneraient le tant attendu plat principal : petits oignons marinés, cornichons sucrés, olives vertes farcies (pas dans leur pot svp ! Quel sacrilège ça aurait été de les servir dans leur contenant d’origine… Pauline sortait ses belles assiettes en cristal; rien de moins ! Au y’able la vaisselle !). Et il y avait aussi les classiques bâtonnets de céleri avec leurs frisettes (résultat d’une taille digne des plus grands sculpteurs et d’une trempette à l’eau froide : Magie !). Les petits pains frais et bien chauds étaient mis sur la table en dernier. Le premier convive qui en prenait un marquait alors le début du service. En bébé gâtée, j’avais aussi droit à l’aspic aux crevettes, concoctée par fée marraine, Denise (qui en faisait toujours plus pour que je puisse partir avec les restants ! Notre secret bien gardé ;) ).
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Après le repas, les enfants y trouvaient leur compte en jouant dans les marches ou en sautant sur le divan. Les quelques jouets rassemblés et conservés précieusement dans le garde-robe leur suffisaient. La maison recelait de mille et une cachettes pouvant assouvir leurs plus grandes envies.
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Les vétérans, eux, s’affrontaient à leur traditionnelle partie de cartes. Ça se terminait toujours en désignant le tricheur de la soirée (et le gagnant par le fait même. Drôle d’adon). Rires partagés.
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J’ai hérité, il semblerait, des mains de ma grand-mère Pauline: son savoir-faire en cuisine. J’ai aussi hérité à son départ de ses nombreux livres de recettes, tous écrits à la main, héritage précieux de plus de deux générations.. En y feuilletant ces archives, on y découvre un univers de partage: partager aux autres, c’était l’essence même de sa cuisine. Pour elle-même, seule, elle pouvait vivre qu’en mangeant des patates ! Elle adorait les patates ;).

Je vous partage donc ici l’une de ses recettes fétiches du temps des fêtes, celle de ses Galettes à la mélasse, servies traditionnellement en ‘’sandwich’’, ou en biscuits collés, avec de la gelée de pommes (faite maison aussi, avec les pommettes du verger). Vous verrez, il n’y a pas de mode de préparation (ni même de quantité de farine exacte !) ou de cuisson. Vive la cuisine instinctive !
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En ta mémoire, Mère.
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8/12/2019 Commentaires

Offrons-nous « nous » pour Noël

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Auteur: Duc Legrand
J’ai appris à te connaître et c’était déjà un dossier réglé. Tout ce que tu es me fait vibrer. Je t’aime, tout simplement. J’aime tes idées, ta créativité, tes élans de folie, ton intelligence et ton énergie. Toutes ces choses que j’aime, je les ai aimées plusieurs années avant que nous passe l’idée de fonder une famille.

Et toutes ces mêmes choses ont basculé. Plutôt, se sont bousculées.

Les enfants, ça apporte son lot d’organisation. J’ai pris de mon côté l’aspect organisation, planification, paiement des comptes et tout le reste. Pas parce que je suis victime de la charge mentale, mais bien parce que je voulais être responsable de ces aspects de notre vie à deux. J’ai besoin de contrôler ces zones super ennuyantes pour me sentir en sécurité. Sécurité financière et sécurité en cas d’imprévus.

Avec les enfants, vient une panoplie de trucs qui commencent tous par ‘’ne pas oublier’’, ‘’prévoir’’, ‘’penser à’’. Toutes ces choses dans lesquels tu divagues. Ton TDAH te rend un peu moins fonctionnel, disons-le ainsi. Mais tu es ce que tu as toujours été. Ce que j’aime. Bien plus que ces quatre lettres, mais qui font partie de toi, de ce que tu es.

Mais, avec ma fatigue de maman, ma fatigue de parent, j’aimerais, parfois, sentir que je peux compter sur toi, que je peux me fier sur toi et que je peux m’appuyer sur toi, dans mes petits moments de faiblesse.

En cette fin d’année 2019, j’ai l’impression de m’être sorti la tête de l’eau et de comprendre pourquoi ça houlait tant. Ton bordel dans la maison, ta difficulté à m’écouter parler, ta facilité à m’interrompre, tes retards, tes oublis…

D’ailleurs, on avait vraiment oublié que tu avais un TDAH? Oui. On l’avait oublié.

Est-ce qu’on s’est un peu oubliés aussi?

Et, sais-tu quoi? On va travailler ensemble, dans la même direction pour arriver à l’oublier encore.

Trouver des moyens, s’aider, se garder bienveillants.

Je réalise que dans la transformation du couple vers la famille, on oublie que nous aussi on renait, on change, on est en mouvement.

En cette fin d’année 2019, je nous souhaite de ne plus jamais oublier qui nous sommes, qui nous avons été et qui nous voulons être. Continuer à vivre et à s’adoucir dans nos différences. Continuer à mettre notre famille au cœur de nos priorités, de notre tête… de notre cœur.

Mais aussi, prendre le temps de penser à nous.
Je t’aime, de A à Z, en passant par ces quatre lettres que tu connais bien.
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