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LE BLOGUE

4/4/2018 Commentaires

Sein ou biberon? Tire-lait !

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Crédits photo : Sophie Grenier photographe
Auteure : Sarah Servant
PhotoPapa qui donne le lait maternel à Gilbert.
Ma première expérience de tire-allaitement
​

Je n’ai pas allaité. Je n’ai pas donné de lait maternisé.
J’ai fait du tire-allaitement exclusif.

D’abord, parce que j’étais au désespoir suite à plusieurs jours d’allaitement échoué après échoué. Le tire-allaitement s’est présenté à moi comme la dernière chance, l’ultime occasion de donner du lait maternel à mon premier enfant.

Un tire-lait? Tire-allaitement? Tire-allaiter? Est-ce que je suis la seule maman qui n’avait aucune idée de ce que c’était?

Quelques jours après la naissance de mon Gilbert d’amour, l’infirmière est arrivée à la maison avec cette machine, vraiment pas attrayante, il faut se le dire. Un peu bruyante et franchement étrange à première vue. Le CLSC me la prêtait gratuitement.
​
Quand j’ai vu le lait remplir peu à peu les bouteilles que je tenais fermement dans mes mains, je ne me doutais pas qu’une longue relation d’amour et de haine venait tout juste de commencer.

Ma première relation avec le tire-allaitement en aura été une d’autodidacte. J’ai fait quelques recherches, mais je ne trouvais rien de réellement pertinent. Je me suis fiée à mes observations. J’ai commencé à noter tous les moments dans la journée où je tirais mon lait ainsi que les quantités tirées. Je me suis rendu compte que pour réussir mon tire-allaitement, rigueur et discipline seraient mes véritables alliés.

C’est ainsi que j’ai tiré mon lait pendant 6 mois. Pendant 6 mois, j’ai donc combiné le travail des parents qui offrent le lait maternisé (nettoyer les biberons, préparer le lait (le faire chauffer, le conserver), entreposer le lait, etc.) et les joies physiques de l’allaitement (montée de lait, douleurs, mastites, etc.). J’ai tiré mon lait toutes les 4 heures pendant 6 mois, et ce, environ 20 à 30 minutes. Autrement dit, même quand tous les petits humains de la maison étaient dans les bras de Morphée, je regardais Canal Vie, les cernes jusqu’au menton et le tire-lait en bruit de fond. Même sur la route. Même dans le sous-sol chez ma mère à Noël. Même quand je n’en avais absolument pas envie.

J’avais l’impression que personne ne me comprenait. Quand on me demandait si j’allaitais ou si je donnais du lait maternisé, ma réponse ne semblait jamais satisfaire. Quand, en public, je sortais un biberon de lait maternel, j’ai senti ces regards qui contrastaient avec la fierté qui m’habitait.

Produisant peu de lait, je devais suivre la cadence, car les quantités tirées étaient bien souvent celles bues dans les heures qui suivaient. C’était un véritable marathon, voire un stress, de répondre aux besoins. Mais je n’ai jamais abandonné. J’ai persévéré. J’ai vécu des échecs (je vous parlerai des lipases dans un prochain article), des déceptions, des découragements et beaucoup de fatigue… Mais donner tous ces biberons de lait maternel était mon salaire quotidien.

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Quand le tire-allaitement devient un choix

Et voilà que le projet d’un deuxième enfant se dessine. Ce Romain d’été n’était même pas arrivé que j’avais choisi la machine, le tire-allaitement de mes rêves! Silencieux, différents modes et fonctions, veilleuse intégrée, compatible avec mes biberons. Vous seriez surpris de voir tout ce qu’il se fait dans le domaine.
​
La grande différence avec ma première expérience, c’est que maintenant j’étais beaucoup plus informée et outillée. D’ailleurs, le groupe Facebook tire-allaitement Outaouais (et ailleurs au Québec exclusivement) m’a tellement appris et soulagé. On y retrouve une maman exceptionnelle, Alexandra Roy, qui est une ressource incroyable en matière de tire-allaitement. Elle prend le temps de répondre aux questions des mamans et donner des trucs, conseils et informations adaptés à chaque situation. Surtout, plein de perles de mamans qui font du tire-allaitement exclusif y partagent leurs doutes et leurs questionnements.

PhotoMon congélateur après seulement 2 mois de tire-allaitement... Imaginez après 4 mois!
Ainsi, à mon deuxième enfant, j’ai fait le choix du tire-allaitement. Équipée, bien entourée, bien conseillée, l’expérience aura été complètement différente. Dès les premiers jours, je me suis disciplinée et je me suis relancée dans ce mode de vie. J’avoue avoir eu un grand vertige quand je me suis imaginée toutes les heures que je passerai devant mon tire-lait, et tous les jours qui m’attendaient avant la fin de mon tire-allaitement. Mais dès que ma montée laiteuse s’est laissée entendre dans les bouteilles de mon tire-lait, en pleine nuit, quelques jours après avoir accouché… Quel sentiment de fierté et de joie, sincèrement. Certaines mamans me comprendront. J’ai contemplé ce lait si précieux et je me suis mis les deux pieds dans l’aventure. C’était parti!
​
Rigueur et discipline m’auront permis d’accumuler tellement de lait, que j’ai pu ranger mon tire-lait après 4 mois et demi de tire-allaitement exclusif. Mon congélateur abritant à ce moment, plus de 100 litres de lait maternel, tiré avec amour… Il faut avoir connu le tire-allaitement exclusif pour comprendre toute la richesse que refermait alors ce gros cube blanc. J’avais suffisamment de lait jusqu’aux 9 mois de mon garçon, alors qu’il n’avait que 4 mois.

Quelques informations et trucs

J’ai demandé à des mamans pratiquant le tire-allaitement exclusif de vous partager des trucs et informations essentielles.
  • Le tire-allaitement est une option peu valorisée au Québec, mais très répandue dans les pays où les congés de maternité sont beaucoup plus courts. Ce serait environ 25% des femmes qui pratiqueraient le tire-allaitement exclusif aux État-Unis et environ 69% en Australie, selon Naître et Grandir.
  • Un tire-lait ne peut extraire autant de lait qu’un bébé. Le choix du tire-lait est donc très important.
  • Un tire-lait comporte plusieurs pièces et celles-ci ont une durée de vie parfois très courte. Vous devez donc les changer régulièrement.
  • Des soutiens-gorge adaptés aux tire-lait permettent d’avoir les «mains libres» pendant le tire-allaitement. Très pratique et avec très peu d’imagination, vous pouvez vous en fabriquer un maison avec un soutien-gorge de type sport.
  • Entourez-vous bien. Informez-vous. Un groupe de soutien est une des clés du succès du tire-allaitement.
  • Certains hôpitaux permettent de faire des dons de lait maternel pour les nourrissons en ayant grandement besoin. Or, ce n’est pas le cas en Gaspésie.
  • Pensez à des activités à faire pendant que vous tire-allaitez pour essayer de passer, malgré tout, un bon moment ! Ce peut être une série que vous aimez, une application sur votre téléphone, etc.
  • Tirer son lait est une activité qui se complexifie proportionnellement au nombre d'enfants... Imaginez-vous un instant... les mains occupées pendant 20 minutes, alors que deux enfants ou plus sont en liberté dans la pièce !
  • Il y a une foule d'informations à maîtriser concernant la conservation du lait. Informez-vous !
  • Si le cœur vous en dit, il existe plusieurs applications permettant de tenir un journal de bord de votre tire-allaitement (heures investies, quantités tirées, calculs, statistiques). Ce peut être une source de motivation pour certaines.
  • Écoutez-vous et respectez vos limites. Vous avez tellement le droit de ranger votre tire-lait et de passer au lait maternisé. Vous aurez au moins essayé!

​J’aimerais sincèrement que le tire-allaitement ne soit pas présenté comme l’option du désespoir. Cette façon de nourrir nos enfants en est une tellement louable et respectable, qu’elle mérite d’être davantage valorisée. Alors, si vous croisez une maman, vous pourriez lui demander, est-ce que tu allaites, donnes du lait maternisé ou tires ton lait?
Et surtout, à toutes ces mamans qui font du tire-lait, leur allié quotidien… BRAVO !
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Cette photo me touche tellement. Mes deux amours. Gilbert qui tient le biberon de lait maternel pour son frère. On fait une belle équipe!
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24/3/2018 Commentaires

Quel lait offrir à mon enfant?

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Auteure : Valérie Dunn, Dt.P. Nutritionniste
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En Gaspésie comme ailleurs au monde, l’Organisation mondiale de la Santé recommande de poursuivre l’allaitement maternel jusqu’à l’âge de 2 ans ou au-delà. Ceci dit, il est possible que cela ne vous convienne pas et que vous désiriez opter pour une boisson complémentaire.

Si vous cherchez des alternatives au traditionnel lait de vache lors de l’arrêt de l’allaitement, faites preuve de prudence et informez-vous bien! L’utilisation inadéquate des boissons végétales a amené son lot de problèmes graves chez les petits (malnutrition, décès).
 
Notez aussi que si votre enfant a des problèmes particuliers, comme un retard de croissance ou des allergies, vous devez être accompagné par votre médecin ou votre nutritionniste dans le choix de la boisson à lui offrir. Certaines options ne sont pas abordées ici.
 
De 9 à 12 mois
La poursuite de l’allaitement ou de la préparation pour nourrisson enrichie en fer est à privilégier. Jusqu’à 12 mois, ils procurent au bébé la moitié de ses besoins nutritionnels!

Le lait de vache ne convient pas à l’enfant de moins de 9 mois (ou 12 mois si bébé n’a pas encore une alimentation variée et riche en fer). Visez un maximum de 25oz (750ml) de lait pasteurisé 3,25%MG par jour pour ne pas nuire à son appétit et à son apport en fer.
​
Les boissons végétales ne sont pas adéquates pour un enfant de cet âge.
 
De 1 à 2 ans
Le lait maternel ou la boisson complémentaire contribuent au tiers des besoins de bébé.
Si on ne désire pas utiliser le lait de vache 3,25%MG, on peut penser à introduire la boisson de soya enrichie non sucrée. Elle contient des protéines complètes, mais pas tout à fait assez d’énergie et de gras. Vous devrez donc ajouter des bons gras dans l’alimentation de votre enfant, comme les huiles végétales, l’avocat, les noix et les graines.

Si vous souhaitez plutôt lui offrir d’autres boissons végétales, il pourrait être possible de le faire à certaines conditions. Il vous est alors fortement recommandé de consulter un(e) nutritionniste pour vous assurer que bébé reçoive l’énergie et les nutriments nécessaires à sa croissance.
 
De 2 à 5 ans
Votre enfant peut boire du lait de vache 2% ou 3,25%MG, ou encore de la boisson de soya enrichie.

Si sa croissance est normale, que son alimentation est variée et qu’il a bon appétit, les autres boissons végétales enrichies peuvent lui convenir. Toutefois, elles ne constituent pas une source de protéines. Il est donc d’autant plus important que votre bambin consomme suffisamment de protéines à chaque repas, particulièrement via les viandes et substituts.

Les boissons végétales faites maison sont à la mode, mais souvenez-vous qu’elles ne sont pas enrichies et que vous devrez servir à votre enfant d’autres sources de calcium et de vitamines A, B et D.
 
Et le lait au chocolat?
Les enfants n’ont pas besoin d’un breuvage sucré! Tout comme le jus, il devrait être consommé à l’occasion, pas avant 2 ans, et à raison d’un maximum de 4oz (125ml) par jour. Assurez-vous aussi que la boisson végétale que vous choisissez ne contienne pas de sucre ajouté ni d’édulcorant comme le sucralose.
 
En conclusion, il faut user de prudence et s’informer auprès de sources fiables avant de choisir une boisson complémentaire pour votre enfant. En cas de doute, n’hésitez pas à demander le support d’un(e) nutritionniste!
 
Références :
  1. Organisation mondiale de la Santé,  «Recommandations de l’OMS en matière d’alimentation du nourrisson», 2001, document en ligne.
  2. Société canadienne de pédiatrie, «Les diététistes et les pédiatres incitent les parents à faire preuve de prudence en ce qui concerne les boissons à base de plantes», 2017, document en ligne.
  3. The Global Resource for nutrition pratice, «Plant-based beverages - Are they really healthier for young children?», 2017, document en ligne
  4. The Global Resource for nutrition pratice, «Infant nutrition, complementary feeding», 2016, document en ligne (avec inscription)
  5. Pour en savoir plus sur les options végétariennes ou végétaliennes : http://lavegedacote.com/2016/11/30/quel-lait-offrir-a-mon-bebe/

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20/3/2018 Commentaires

Ma petite expérience de purée absolument pas scientifique

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Auteure : Sarah Servant
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Étape 1 : L'observation
Il y a quelque chose de très charmant dans l’idée de concocter un repas pour une personne qu’on aime. Pour moi, c’est la même chose quand vient le temps d’introduire les aliments chez mes garçons. Comme mon petit dernier, Romain, a bientôt 7 mois, je suis déjà en mode «purées» depuis quelques semaines.

Et... roulement de tambours... Je suis intense. Je fais les purées avec un peu trop d’enthousiasme. Je les classe dans mon congélateur selon un ordre précis. J'identifie les sacs. Je dessine les fruits, légumes ou viandes en question. Ça ressemble souvent à Madame Pomme, Monsieur Rutabaga avec lunettes fumées ou encore la famille Bleuets. J'ai mes contenants parfaits pour faire mes portions à congeler (silicone et couvercle, je vous aime d'amour). J'ai des photocopies des temps de cuisson et des portions quotidiennes collés sur le panneau de l'armoire. J'ai toutes sortes de noix que j'ai moulu avec grâce. Et je me confesse... il m'arrive de mettre des photos sur Instagram, au grand plaisir de tous les foodies de ce monde!​

Étape 2: Questionnement
​Cette belle intensité, qui semble parfois terroriser, se poursuit dans le choix des aliments. J'achète des légumes, fruits et viandes biologiques et j'essaie aussi d'acheter local. Alors, pourquoi je sens ces regards, ces petits jugements sur ces choix qui pour moi, sont logiques et m'apparaissent les plus sains pour mes enfants? Telle est la question.

Je tenterai donc d'y répondre avec une expérience absolument pas scientifique, témoignant d'une certaine énergie frénétique face à la joie tentaculaire que me procure la création de purée!

Étape 3: Mon hypothèse
Je crois que faire ses purées soi-même coûte moins cher que se procurer celles du commerce. De plus, j'ose même penser que choisir des aliments biologiques demeure une option financièrement raisonnable.

Étape 4: Expérimentation
Je suis donc partie à l'aventure (à l'épicerie) et j'ai acheté plusieurs aliments biologiques à prix régulier. Je me suis lancée dans une mission purée. J'ai noté les prix de chaque aliment. J'ai fait les purées (cuisson à la vapeur pour conserver les nutriments). J'ai noté la quantité de purée obtenue pour chaque aliment. Ainsi, j'ai pu déterminer un coût approximatif pour 100 ml de purée.

J'ai noté, à l'épicerie, les coûts des purées commerciales. Il y a les standards bien connus depuis de nombreuses années qui coûtent 0,85$ pour 100 ml. Ces purées ne sont pas biologiques. Puis, il y a les purées biologiques qui varient entre 1,24$ et 1,71$. Par contre, vous remarquerez que ce sont des combinaisons de fruits et de légumes. Ainsi, il est plus économique pour ces entreprises de combiner, par exemple, des pommes, des carottes et des pruneaux! Certains fruits étant généralement plus coûteux.

Étape 5: Résultats

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Ce sont les coûts réels des purées pour une portion de 100 ml. Vous pouvez même voir les aliments choisis sur la photo qui introduit l'article.

​Étape 6 : Conclusion
Même en achetant à prix régulier et en plein hiver, mes fameuses purées coûtent moins cher que celles du commerce! En plus, j'encourage les petites entreprises d'ici. D'ailleurs, n'hésitez pas à contacter vos producteurs de fruits et légumes en saison hivernale. Ils ont parfois des réserves bien cachées et congelées!

Est-ce que c'est long faire ses purées?
Faire ses propres purées, c’est très simple et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas une corvée qui occupe beaucoup.

Trois trucs que je retiens pour faciliter la gestion du temps :
  • Faire une ou plusieurs purées pendant que l’on cuisine les repas. Tant qu’à être devant les fourneaux, pourquoi ne pas faire cuire quelques brocolis ? Aussi, si vous devez faire cuire des légumes à la vapeur, vous pouvez en profiter pour en faire en plus grande quantité et en réserver une portion pour les purées.
  • Lorsque vous décidez de faire une purée, essayez de prévoir assez de temps pour en faire 2 à 4 variétés. Vous économiserez du temps en ce qui a trait au nettoyage des chaudrons et du robot culinaire. Rincer abondamment est parfois suffisant.
  • Aussi, je cuis tous mes aliments à la vapeur à l'aide d'une marguerite. C'est une façon rapide et efficace!
Et vous, quelle est votre relation avec les purées ? Préférez-vous la DME?
Est-ce que vous faites vos purées ou vous préférez les acheter?
Gardez-vous de bons souvenirs de cette étape qui passe si vite?

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19/3/2018 Commentaires

Questions/réponses avec Julie DesGroseilliers

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Auteure : Julie DesGroseilliers, Dt.P. Nutritionniste, Auteure et Conférencière
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Vous avez des questions? J’ai la réponse!
 
Mon nom est Julie DesGroseilliers, je suis nutritionniste et maman de deux magnifiques faces de pet : Charlotte 5 ans et Jacob 3 ans. Je suis aussi l’auteure du livre « Bébé a faim » qui se veut un outil sympathique pour rassurer et inspirer les parents à nourrir leurs enfants en toute confiance et avec plaisir. Si l’étape des premières bouchées s’avère amusante pour certains parents, elle peut toutefois constituer une source d’inquiétude et de stress pour d’autres. Voici donc cinq questions qu’on me pose souvent en lien avec l’introduction des aliments solides. Je vous souhaite une belle lecture et surtout, beaucoup de moments heureux et savoureux avec vos cocos d’amour!
 
1. Comment savoir si mon enfant est prêt à manger de la nourriture?
Par son âge et en l’observant! C’est vers quatre à six mois qu’un enfant est prêt physiquement pour une alimentation solide. Avant cet âge, le tube digestif et les reins de bébé ne sont pas assez développés pour recevoir autre chose que du lait maternel ou une préparation pour nourrissons. De plus, les structures de sa tête et de son cou ne sont pas formées à 100%, l’empêchant d’avaler correctement les aliments et de tourner la tête pour montrer qu’il est rassasié. Lorsque votre enfant se tient assis dans sa chaise haute sans soutien, qu’il maintient sa tête solidement et qu’il se montre intéressé à la vue de la nourriture (par exemple, qu’il agite les bras et les jambes), ce sont des signes qu’il est probablement prêt pour les aliments solides.
 
2. Est-il vrai que les bébés doivent manger de la viande comme premier aliment?
En effet, Santé Canada recommande désormais d’introduire les aliments riches en fer en premier, c’est-à-dire les céréales pour bébés entichies de fer (telles qu’orge, avoine, blé) et les viandes et leurs substituts (poulet, œuf, poisson, légumineuses, tofu, etc.). La raison est que vers l’âge de 6 mois, les réserves en fer de bébé commencent à s’épuiser, et le lait n’est plus suffisant pour couvrir ses besoins. L’enfant doit par conséquent retrouver le fer dans son alimentation pour éviter l’anémie et s’assurer une croissance optimale et un bon développement de son cerveau. L’objectif : à partir de six mois, lui offrir des aliments riches en fer au moins deux fois par jour.
 
3. Comment choisir une bonne céréale pour mon enfant?
Optez d’abord pour une céréale spécialement conçue pour les bébés, c’est-à-dire enrichie de fer, plutôt qu’une céréale pour adultes. Les meilleures céréales sont peu transformées, idéalement à base de grains entiers, et ne sont sont ni sucrées ni aromatisées (par exemple de fruits, de légumes, de yogourt, de poudre de lait). Pour le fer, recherchez les céréales qui comblent 100% des besoins quotidiens par portion de 28 g (75 ml). Si vous optez pour une céréale biologique, assurez-vous que ces mêmes critères sont respectés.
 
Bon à savoir :
  • Il est recommandé d’offrir les céréales pour bébés enrichies de fer jusqu’à l’âge de deux ans environ.
  • Évitez, avant l’âge d’un an, les céréales avec saveurs. Idéalement, continuez à donner des céréales non sucrées jusqu’à deux ans. Il est préférable d’aromatiser vous-même les céréales (par exemple de compote de pommes non sucrée, de purée de carottes, de morceaux de fruits).
 
4. Est-il vrai que dès 6 mois, les bébés peuvent manger des œufs et du poisson?
En effet, de nouvelles preuves scientifiques démontrent qu’il n’existe plus de raisons de croire que l’introduction tardive des allergènes les plus populaires (œuf complet, noix, poisson, etc.) empêche les enfants de développer une allergie en grandissant. Au contraire! Dès quatre à six mois, bébé peut et devrait explorer ces aliments, même pour les enfants à risque d’allergie. La règle à suivre : n’offrir qu’une petite quantité d’aliments à la fois. De plus, si vous avez des allergies dans la famille, prenez soin d’en discuter au préalable avec un médecin afin de savoir comment réagir advenant une réaction allergique de la part de bébé.
 
5. Puis-je offrir du yogourt grec à mon bébé?
Ça dépend! Les enfants ont besoin de gras pour assurer leur croissance. Ainsi, un yogourt grec à 0% ou 2% de gras ne convient pas à leurs besoins. De plus, comme le yogourt grec est riche en protéines, il faut être prudent pour ne pas surcharger les reins de votre trésor. Cela dit, offert en petite quantité, le yogourt grec peut s’avérer intéressant pour les bébés qui consomment très peu ou pas d’aliments riches en protéines, comme les viandes et leurs substituts (poisson, légumineuses, œufs, etc.).

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Si le livre Bébé a faim vous intéresse, pourquoi ne pas l'acheter ou le commander dans l'une de nos librairies gaspésiennes ? Vous y trouverez des recettes, des conseils, des informations plus qu'utiles et bien plus ! 
  • Librairie Lulu sur mer, Carleton
  • Librairie l'Expression, Sainte-Anne-des-Monts
  • Librairie Alpha, Gaspé
  • Librairie Liber, New Richmond

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