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LE BLOGUE

22/5/2018 Commentaires

Chronique de la fille qui fait tes ongles : Mon meilleur ami

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Auteure : Claudine Bégin
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Tu dois te douter « un peu » du sujet de ma chronique cette semaine...

Moi là j’avais déjà eu des animaux dans le passé.
Certains ont été donnés.
Un est mort noyé dans piscine d’la voisine.
Des poissons ont été « flushés ».
Je me souviens qu’à la maison ma mère avait toujours eu la sale d’job d’accompagner nos toutous vers la mort. Dernièrement elle m’a avoué ne jamais avoir pleuré devant nous. Mais que chaque fois qu’elle avait dû faire euthanasier un de nos compagnons de vie, une partie de son cœur se mettait à saigner.

Aujourd’hui mon beau Mô-Rice je te dédie ma chronique. Mon beau crocodile d’amour comme je t’appelais. Sache que tu auras été pour moi mon confident; mon meilleur ami. Jamais tu ne te laissais taponner par « les autres », mais moi par contre tu me laissais te prendre dans mes bras et te serrer fort; mais jamais ben ben longtemps!

Tu m’auras été fidèle et loyal en échange d’une partie de mon matelas pour faire dodo la nuit...
Avec toi mon Mô j’aurai appris qu’on peut aimer un animal de compagnie jusqu’à ce que ça fasse mal. Quand j’avais de la peine et que je ne me comprenais pu moi-même, tu étais là. Je me couchais dans notre lit collé contre toi jusqu’à ça que ça aille mieux en dedans; que ça desserre un peu, que mes larmes soient complètement sèches.
Merci d’avoir été mon confident à 4 pattes. Je savais que tu ne me trahirais jamais. Pis je sais que les gens « normaux » ne comprendront pas, mais ... je le sais que tu comprenais quand je te parlais.
Tu avais ce petit quelque chose dans le regard, cette douceur envers moi, un cœur enrobé de poil.
Chaque fois que je rentrais à la maison, j’avais droit à cette bouffée d’amour inconditionnelle, j’étais TA préférée, TA maman.

Mô-Rice tu n’étais pas parfait. Mais tu m’as offert ton amour et ton amitié. Tu faisais partie de la famille. De ma famille.
Parce que tu n’étais pas parfait. Et que pour la sécurité des gens qu’on aime et qui nous entoure j’ai eu la difficile tâche d’effectuer la sale d’job que ma propre mère faisait lorsque c’est moi qui étais enfant.
Je dois apprivoiser le deuil, lui que je côtoie depuis tant d’années, et avancer à travers ce gros chagrin.
Depuis ton départ, j’ai une boule dans la gorge et j’ai mal quand je respire.

Bon voyage mon Mô.
Tu as fait ça comme un champion
En guerrier.
Merci Mô-Rice de m’avoir choisi
Merci d’avoir été mon meilleur ami.

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25/4/2018 Commentaires

Quand la sclérose en plaque frappe...

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Auteure invitée : Marie-Claude Sauvageau
Gaspésienne de naissance, mais née de parents exilés ici avant ma naissance. J’ai abouti à Rivière-au-Renard il y a plus de 20 ans avec ma petite famille d'alors. Mes racines sont ailleurs, mais mes branches se sont déployées ici, et ce, depuis plus de 40 ans. En Gaspésie, j’ai à mon tour semé mes rejetons. Et je suis maintenant maman de deux jeunes adultes de 22 et 19 ans.

En 2011 ma vie, telle que je l’avais connue est disparue. Tout mon quotidien a été chamboulé. Ce n’est pas parce dorénavant, j’étais une maman monoparentale une semaine sur deux. Ce n’est pas non plus le fait que je devais à présent m'occuper seule de ma maison. Non. Loin de là. Je suis tombée malade. Précisément, j’ai reçu le diagnostic de sclérose en plaques maladie neurologique dégénérative incurable. Bang ! Voilà ! Ma vie s’est renversée et bouleversée à jamais.

Ce que j’ai envie de partager avec vous, c'est la beauté et la force de l'entraide des Gaspésiens. Je ne suis la fille de personne ici. Je n’étais plus la femme de personne non plus...

Pourtant, au cours des premières années de la maladie, je me suis sentie comme une fille d'ici, la fille de tous et la femme de chacun. Sans le soutien de ma communauté, je ne sais pas comment j'aurai pu passer au travers.

J’ai toujours dit que j’avais des amis et que je pouvais les compter sur les doigts d’une seule main, mais que j’avais beaucoup de copains et de connaissances. Habituellement, on prend peu de temps à se demander qui sont nos amis, surtout quand les choses vont bien.

Certaines personnes font partie de notre vie et sont comme des pantoufles confortables. Elles nous accompagnent dans chacun de nos pas. Vous savez, ces vieilles galoches qu’on ne changerait pour rien au monde ? Elles vivent avec nous et sont à l’origine de notre bonheur. Vous n’avez pas à vous poser de questions. Vous savez que peu importe le chemin que vous prendrez, elles seront là. Si vous vous cognez le gros orteil sur une patte de table, elles vous protégeront. Si vous marchez dans la rosée, elles absorberont les larmes. Pour ces pantoufles-là, c’est un acquis, une certitude de votre vie.

Puis, il y a ceux que je considérerais comme des souliers de travail. Ils partagent une partie de votre vie, vous suivent dans votre quotidien. Ils sont relativement assez intimes avec vous pour prévoir dans quelle direction vous irez, ce que vous entreprendrez et ce qui vous transportera. Vous ne les ramenez pas tous les jours à la maison, mais quand ils y viennent, les choses sont simples. On est pas là pour se marcher sur les pieds… On entreprend de belles randonnées sur le sentier de l'amitié.

Puis, il y a les chaussures de soirée. Celles-là vous accompagnent lors de vos sorties. Elles suivent vos pieds là où c’est possible de danser et de voir des gens. Plus ou moins confortables, dépendant de la soirée et du nombre de pas que vous effectuerez. On se prête au jeu, le temps d’une soirée ou deux et on change de modèle. Puis pour une autre occasion, on les remet avec plaisir.

Toutefois, je me suis aperçue, que j’avais dans ma vie, toute une garde-robe pleine de souliers et de pantoufles. Que ces souliers soient de travail, de soirée ou de confortables galoches, ils m’ont tous apporté du réconfort dernièrement. J’ai même découvert que certains avaient des propriétés apaisantes.

J’apprenais alors, à découvrir ces vertus en même temps que ma situation évoluait. Parce que chose certaine, si moi je me sentais sur pause…tout bougeait très rapidement. En l’espace de 37 jours, je me suis rendue 14 fois à l’urgence. J’ai fait deux visites chez l’optométriste. J’ai vu un médecin interniste, un ophtalmologiste, passé 3 scans, des radios, une résonance. Je me suis payé une réaction aux médicaments qui m’a valu un voyage en ambulance un soir de tempête. J’ai reçu des injections aux 6 heures pendant 72 heures… Un nombre incalculable de prises de sang, une quantité monstre de médicaments et de tralala. J’ai déménagé mes plumes chez mon amie pour faciliter mes traitements et pour essayer de récupérer un peu. Et j'étais toujours sur la touche.

J’apprenais, certes, mais je commençais aussi à comprendre que je devais lâcher prise. Je ne pouvais plus tout contrôler et je me devais de laisser les autres prendre certaines parties de ma vie entre leurs mains. Et ça! C’est pas évident! On ne veut pas faire pitié. On ne veut pas pleurer devant les autres. On ne veut pas avoir à demander de l’aide. On voudrait y arriver par nous-mêmes. Mais c’était totalement impossible. J’avais beau me dire que si mes amis avaient besoin de moi, j’aurais fait n’importe quoi pour eux, ça devient autre chose quand le contraire se produit.

On est parfois mal fait. On veut pas déranger, on veut pas obliger, on veut surtout pas montrer qu’on a peur et qu’on a besoin d’aide. Il me semble que la vie serait tellement plus facile si on arrivait à tout faire par nous-mêmes. Mais ce n’est pas ainsi que ça fonctionne. Ça, je le savais, mais maintenant, j’en étais persuadée. De la fille indépendante que j'étais (oui celle qui avait fait son plancher de bois franc et posé de la céramique) je devais demander qu'on m'organise et qu'on m'aide.

J’ai vu des dizaines de mains se tendre vers moi. Des mains venant de tous les horizons. Des connaissances de longues date et de simples spectateurs. Chacun à leur façon, ils ont réussi à toucher une partie de ma douleur et à la diminuer. Un sourire, un câlin, un bon mot, une visite, un petit plat déposé à la maison, un escalier pelleter, un taxi pour mes enfants, une boite remplie de bouffe pour la semaine, une salle de bain en pleins travaux gentiment refaite par des amis, un souper spaghetti, un marché aux puces, un spectacle-bénéfice, et j'en passe. Une multitude de personnes proches, une tonne de connaissances, des dizaines d'inconnus m'ont aidé à porter mes pas un peu plus hauts, un peu plus loin. À travers la multitude de godasses que j'ai croisée, chacune a pris un petit peu de poids que j'avais dans mes propres souliers pour faciliter cette traversée pénible.

Il va sans dire que si j'avais habité la grand'ville, toute cette aide ne se serait sans doute jamais manifestée. Les gens d'ici sont des gens de cœur, des gens vaillants. Ils ont fait tout avec rien, ils ont buché, pétri, défriché, frotté. Ils ont bâti leur coin de rêve avec une des plus belles valeurs qui se puisse, la solidarité. Être Gaspésiens et Gaspésiennes c'est aussi avoir le cœur aussi grand que la mer, les bras aussi fort que le vent et une personnalité aussi tenace que la forêt qui pousse malgré les malgrés. Chaque Gaspésien, chaque Gaspésienne a toujours dans ses bottines, une petite place pour transporter un morceau de roche du soulier de son voisin.
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10/3/2018 Commentaires

Pourquoi pas moi?

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Auteur : Duc Legrand
Je rêve d’être maman. Je veux être une maman. Je m’imagine très bien, voire trop bien, consoler, amuser et dorloter un enfant, mon enfant ! C’est une évidence depuis des années, je serai un jour une maman. Depuis toute petite, j’ai une propension naturelle envers ces petits êtres, ces mains sales et ces petits nez mouillés. Je donnerais tout pour gérer un terrible two ou pour sacrifier mon sommeil pour des boires ou des peurs. L’amie un peu trop cajoleuse ? C’est moi ! Celle qui s’offre pour garder les p’tits et qui savoure ces moments précieux ? C’est encore moi !

Or, est-ce que je vous apprends aujourd’hui que la vie nous prend parfois par surprise ?

Moi, mon corps, il est prêt. En fait, il est super prêt à concevoir ce petit être. C’est pas mêlant, ma réserve ovarienne est dans l’tapis! Alors qu’est-ce qu’il me manque ?

Un papa.

Oui. Un papa.

Dans tous mes détours amoureux, mes petites et grandes histoires, aucun homme n’est resté suffisamment longtemps accroché à mon cœur pour faire le projet d’une famille. Autrement dit, j’ai eu mon lot de crétins aussi ! Ma famille rêvée, elle était pourtant simple.

Un papa, une maman et un enfant.

Je pourrais attendre de le trouver ce partenaire, élément plutôt essentiel à la conception d’un enfant… Mais la fameuse horloge biologique, elle claque et tic et tac depuis déjà quelques années. Je vois le temps filer et je vois mes amies vivre l’excitation de la grossesse, l’accouchement, la seconde grossesse… alors que moi j’attends toujours, silencieusement un peu envieuse.

Ce qui m’attriste au fond, ce n’est pas le fait de vouloir fonder une famille seule. C’est que j’ai retardé ma décision par peur. Peur de l’inconnu, mais surtout, peur du jugement. Qu’est-ce que les gens vont dire ? Qu’est-ce que les gens vont penser de moi ? Vouloir un enfant, mais ne pas trouver le père, ce n’est pas comme être infertile. On ne peut pas blâmer notre corps ou notre condition physique. Alors on cache ce désir viscéral, on se raisonne et on espère… On écrit un article sous le couvert de l’anonymat, ça vous en dit long !

Oui, j’y ai pensé… le one night inconnu… l’ami gentil qui se transformerait en donneur le temps d’un instant… Je ne veux pas d’un père qui revient après quelques années ou d’un père que j’aurais piégé. Je veux mettre au monde un enfant, dans des conditions idéales, réfléchies et respectueuses. La meilleure façon, à mes yeux, c’est de prendre soin de choisir un donneur et de vivre tout le processus de fertilité seule et pleinement consciente des responsabilités qui m’attendent, mais surtout, du bonheur qui chamboulera mon quotidien.

Donc aujourd’hui, ma décision elle est prise. Elle est assumée et posée. J’aurai un enfant seule. En fait, au moment où j’écris ces lignes, je suis à la toute fin du processus d’insémination. Un processus parsemé de hauts et de bas…

À suivre..
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