Auteure : Marie-Claude Véziau Je vous lance un défi. Le défi MinsGame ou le Minimalism game. Ce défi, inventé par les minimalistes, est un jeu où pendant 30 jours, il faudra trier et se débarrasser de nos objets qui encombrent nos vies et nos maisons. Comment ça fonctionne? Pendant tout le mois d’avril, on se débarrasse des objets inutiles, oubliés, sans valeur, qui nous rappellent un passé révolu que l’on devrait bien oublier, ou utiles, mais pour d’autres gens (ceux que l’on n’utilise jamais, pas les gens, mais les objets! Quoique ce serait peut-être intéressant de faire ce défi avec les gens aussi! hi! hi!), les objets que l’on garde au cas où, ceux qui ne font qu’accumuler la poussière, ceux que l’on garde parce que ce sont des cadeaux reçus – que l’on n’aime pas, mais bon, on n’ose pas les jeter… Bref, à nous de choisir dans notre fouillis, dans notre intérieur, notre extérieur, notre cœur même, car il faudra parfois se montrer intransigeant. La particularité du défi c’est la manière dont on le fait. Jour 1: on se débarrasse d’un objet, jour 2: de deux objets, etc. Alors oui, rendu au 29 du mois, on se débarrassera de 29 objets! J’ai fait l’expérience l’an dernier. Ainsi, durant le mois d’avril, je me suis débarrassée de pas moins de 465 objets. Et même plus, car mon chum a embarqué et mes enfants aussi, du moins au début. L’expérience Le fait de faire le désencombrement un jour à la fois rend la tâche plus simple et plus réaliste. Au début du mois, c’est facile et rapide. De cette façon, il est aisé de ressentir du bien-être et un sentiment d’accomplissement qui encourage à continuer. Moi, je me suis forcée à respecter le nombre d’objets par jour, car sinon c’est trop facile de tomber dans le piège de l’excès. Eh oui, ce fameux piège de « je veux en faire trop et ensuite je me vide mon énergie et ma motivation ». Alors restons focus et gardons le cap en respectant le nombre d’objets par jour! De jour en jour, notre cerveau continue de travailler et de réfléchir à ce dont on devrait se débarrasser. Plus les jours avancent, plus cela va de soi. Par exemple: assise aux toilettes les yeux qui regardent partout dans la salle de bain en me demandant ce qu’il y a de trop, en entrant dans une pièce, en ouvrant une porte d’armoire, en ouvrant un tiroir, en ramassant ce %$%??&*? de jouet pour la millionième fois, et vers la fin, en désespoir de cause, en descendant dans la cave. Et miracle! En descendant dans la cave, vous vous rendez compte que vous pouvez même continuer le défi le mois suivant! Chaque jour, je me sentais plus légère et la maison aussi. Chaque jour, je me sentais plus fière parce qu’enfin j’agissais plutôt que de remettre à plus tard. Chaque jour, j’avais envie de le faire parce que ce n’était pas aussi lourd qu’un énorme ménage de printemps. Les effets collatéraux J’ai profité du défi pour impliquer les enfants dans le processus. Les premiers jours, ils choisissaient des jouets à donner. Très bel exercice réussi pour eux. Mon fils a bien participé les cinq premiers jours, ensuite, il refusait… Je crois qu’il a eu peur de manquer de jouets! Mon chum aussi a participé, en grommelant au début, car il est pire que moi en matière de conservation d’objets. Mais, il a trouvé sa manière et sa cause dans son garage. Je crois qu’il n’a pas vraiment compté les objets, mais il a fait un super tri! Pour ma part, durant ce défi, j’ai accepté que probablement plus jamais je ne puisse remettre mes vêtements d’avant mes grossesses – et que si c’était le cas un jour, et bien je fêterais cela avec de nouveaux vêtements! - J’ai aussi accepté de me délester de quelques livres (à lire, j’entends, parce que les autres livres, je les verrai partir sans aucune émotion de regret!) Anecdote Trois jours après le début du défi, j’ai retrouvé dans la véranda une boite remplie de livres donnés par des amis! Comme quoi, dès que l’on creuse un trou, il se remplit! Mais comme c’était de bien beaux livres intelligents pour les enfants, on les a gardés. C’est à ce moment qu’on a pris la résolution que si on laisse de nouveaux objets entrer à la maison, il faut en sortir le nombre équivalent. Et vous? D’attaque pour relever le défi MinsGame? Si vous le faites, donnez-m’en des nouvelles! ![]() Découvrez le blogue de Marie-Claude Véziau!
28/3/2018
Pourquoi pas moi? (La suite)Auteur : Duc Legrand Voilà ! La décision est prise, je serai une maman. J’aurai un bébé. Toute seule. Je vous avais parlé de mon cheminement précédemment. Aujourd’hui, j’ai envie de vous confier les étapes du processus.
Première étape, plutôt simple vous me direz, en parler à mon médecin. Dans toute sa simplicité, ce premier pas était bien plus grand, bien plus représentatif qu’on ne peut se l’imaginer. J’ouvrais la porte, enfin, à mon projet de vie. La réaction de mon médecin a été celle d’un père heureux pour sa fille. Une vraie belle et bonne tape dans le dos. Autrement dit : «Fonce ! Je t’appuie dans ta décision et ce, en connaissance de cause». Encouragements, explications, aucun jugement. Il m’a référé en gynécologie, à l’hôpital de Gaspé. Deuxième étape, discuter de mon désir d’avoir un enfant avec la gynécologue. C’est à ce moment précis que déboulent les tests, les examens et les prises de sang. Réserve ovarienne. Prises de sang. Examen des trompes. Est-ce que mon corps est aussi prêt que mon esprit ? Heureusement, la réponse aura été «oui». Troisième étape, je rencontre une travailleuse sociale et l’infirmière de la clinique de fertilité. On discute longuement de ma vision du projet, les raisons qui me poussent à aller de l’avant. On m’explique aussi mes droits, ceux du donneur et ceux de mon futur enfant. Quatrième étape, choisir le donneur. J’aimerais bien vous dire que c’est un processus incroyablement long et pointilleux, où la magie opère… On est en 2018. Alors, oui. Je cherche mon donneur, un peu comme on cherche une maison. Moteur de recherche. Critères de sélection. Couleurs des yeux. Grandeur approximative. Groupe sanguin. Couleur des cheveux. Ah! Si c’était si simple, trouver un partenaire parfait ! Malgré que mes premières recherches m’ont fait tout drôle, j’y ai mis beaucoup d’amour et surtout, de mes rêves. En cochant les critères, j’avais l’impression qu’une partie de ma nouvelle vie se dessinait. Je m’amuse à l’imaginer. Ses traits se dessinent dans ma tête. Je regarde les gabarits des gens dans ma famille, pour que mon enfant me ressemble à moi, à ma famille. Puisque j’ai accès à la photo du donneur lorsqu’il était bébé, je me surprends à retrouver en certains hommes, des traits familiaux, des airs de famille. Et puis, en cherchant, en parcourant les différents sites, j’ai trouvé le bon. Dans sa fiche, on le compare à un sportif plus ou moins connu. Je peux vous jurer que je le connais par cœur. J’ai regardé tout ce que Google Images avait à m’offrir. Oui, je connais la description par cœur. Oui, je connais le numéro du donneur par cœur. Savez-vous qu’il en coûte environ 900$ pour recevoir un premier don de sperme ? Un don. Une chance. On espère un peu (beaucoup) que la première fois soit la bonne. C’est pourquoi on attend la fin du cycle menstruel. On s’assure que je suis en période d’ovulation. Dès que c’est positif…Go ! Je pars pour la clinique. J’espère de tout mon cœur. Couché sur le lit un peu trop froid, dans une salle un peu trop blanche, je pense au visage du sportif. Je m’imagine une petite bouille blondinette, qui me ressemble un peu, je l’espère. Un petit humain que j’aurai espéré, porté, aimé. Un bonheur que je m’offre pour la vie. Et là j’attends. J’attends de voir si mon souhait le plus cher était prêt à s’accrocher à moi. Si ça ne fonctionne pas. Ce sera la prochaine fois. Je ne baisserai pas les bras. Je ne baisserai plus les bras, car ma décision est prise depuis quelques mois. Je serai une maman. Je serai pour toi, un phare, une source de confiance, un réconfort… une maman. Un parent. D’ici là, cher futur homme de ma vie. Tu seras le bienvenu dans ma petite famille. Si tu acceptes de te joindre à nous, dans nos quotidiens un peu fous, tu viendras t’emmêler dans nos histoires, nos petits bonheurs comme nos malheurs. On formera, peut-être, la petite famille dont j’ai toujours rêvé. Je suis encore amoureuse... De tes yeux; ceux dans lesquels je me suis perdue si souvent. Où j’y voyais notre avenir. Je suis encore amoureuse... De ton sourire qui m’a fait fondre le cœur si souvent. Je suis encore amoureuse... De ton rire si honnête qui m’a fait, moi-même, fait rire si souvent. Je suis encore amoureuse... De tes bras qui ont bercé nos enfants. Où je me suis réfugiée si souvent. Je suis encore amoureuse... De ton odeur; celle que je pouvais respirer dans ton cou si souvent. Je suis encore amoureuse... De tes manies, de tes blagues niaiseuses que tu me faisais si souvent. Pis y’a l’autre côté. Celui où je ne suis plus amoureuse... Tu es beau. Tu es fin. Tu prends soin de toi. Pour les autres... Finalement tu es un tout croche. J’ai essayé de t’aider. Qu’à 2 on y arriverait. Comme on y est toujours arrivé. J’ai cru que tu changerais. Que tu demanderais de l’aide. J’y ai cru. Je suis encore amoureuse .. De tes belles paroles. Tu sais comment me rassurer. Et je sais que tu y crois quand tu me parles, mais tu ne tiens pas parole... Je m’accroche, encore une simple mauvaise passe; on profite de la vie ! De toute façon; tout est de ma faute. On va changer; non je dois changer. On va s’améliorer; non je dois m’améliorer. Je ne suis plus amoureuse... Tu fais ressortir de moi des mauvais côtés. Des bouts de moi vraiment laids. T’aimes pas qui je suis devenue. Tu ne me reconnais pu. Pu d’estime. Pu d’espoir. Pu de sourire. Mais je suis encore amoureuse... Ça va demander du courage. Mais une partie de moi a encore confiance en toi. On va y arriver. Une journée à la fois. Et pour une fois; essaie de comprendre que c’est toi maintenant qui dois te sauver... Auteure : Claudine Bégin
Auteure invitée : Louise Ouellet Au fond de la mer, des tonnes de coquillages… Au cœur de certains, pas toujours les plus beaux, pas toujours les plus attirants, se cachent des pierres précieuses. Il faut juste savoir les laisser s’ouvrir…
Ce n’est pas moi qui l’ai dit, c’est Boucar Diouf, alors que je me confiais, dans une lettre ouverte, à l’émission Des kiwis et des hommes. Ça m’a touchée, profondément… Mais commençons par le début. C’est grâce à un ami que j’ai décidé, pendant mes études universitaires, de venir travailler dans la Baie-des-Chaleurs. Il n’aura fallu qu’un emploi d’été pour m’y sentir chez moi, libre, accueillie et épanouie. Mon travail comme ergothérapeute en pédiatrie m’en a fait découvrir des joyaux de la mer! Je suis tombée en amour avec eux. Et j’ai été subjuguée, abasourdie par leur force, leur volonté inconsciente de repousser les barrières et leur charme incontestable. Quelques années plus tard, ironie du sort, j’accouche d’une petite princesse porteuse de trisomie 21… j’en perds tous mes moyens… J’aimais mieux les aider ces petits trésors, que d’être dans le rôle de patiente! Notre pédiatre m’a dit un jour qu’il faut se donner le droit de toucher le fond pour pouvoir rebondir. C’est ce que j’ai fait et je vais probablement rebondir toute ma vie. En bas, en haut… mais habituellement toujours plus haut. Laissez-moi vous présenter ma Juliette. Maintenant âgée de 8 ans, elle est en 2e année, en classe régulière. Elle bénéficie de l’accompagnement à temps partiel d’une éducatrice spécialisée. C’est un vrai aimant. Petits et grands sont incontestablement attirés par elle. Elle a de merveilleux amis, qui ne sont pas dupes. Ils savent que Juliette est différente, mais ils apprécient ce côté hors norme. C’est la beauté de l’enfance, cette ouverture face à chacun, avec leurs forces et leurs faiblesses. Dommage que plusieurs personnes perdent cette façon de percevoir les autres en vieillissant… J’ai aussi la chance que ma fille ait une très bonne santé. Elle se développe étonnamment bien malgré le diagnostic. Elle écrit, lit, a une imagination sans bornes, est curieuse… Je me retiens, car je pourrais en citer longtemps de ces qualités. On vit dans un monde très paradoxal. En société, on vénère la performance, l’efficacité, le dépassement. Oui il en faut, bien sûr, mais de là à rabaisser tout le reste? Individuellement, combien sommes-nous à trouver que tout va trop vite? À ne pas être satisfaits de notre travail par manque de temps? À être fatigués de courir après on ne sait trop quoi pour répondre aux exigences que notre monde s’est donné, au nom de la réussite? Voulons-nous vraiment enrayer ces petites perles de notre fond marin? L’avancée de la science m’impressionne, mais elle me fait aussi peur… Encore une citation de Boucar Diouf: «on ne peut pas tout changer ce que la vie a mis des milliers d’années à préparer…». La sélection naturelle est là pour ça, et a toujours bien rempli son rôle. Moi je crois fermement que la société a besoin de gens dits différents. Que si l’on prend le temps de les regarder et de les écouter avec une ouverture d’esprit, eux aussi peuvent nous en apprendre, et nous faire prendre conscience de valeurs toutes aussi importantes que le succès. Ma princesse m’a permis de faire des rencontres mémorables, d’aller puiser toute la force que j’ai à l’intérieur. J’ai rencontré des parents extraordinaires. J’ai pu me rapprocher de personnes vers qui je suis convaincue que je n’aurais pas eu l’audace de me tourner, et qui m’ont apporté beaucoup. Vivre avec de grands tracas pour notre enfant, ça permet de relativiser les anicroches de la vie et de leur donner beaucoup moins d’importance. Je croise les doigts pour en vivre encore à la tonne, de ces moments magiques! Qui sait ce que la vie m’apportera? J’ai bien voulu la contrôler cette vie, mais elle m’a montré de bien des façons que c’est elle qui mène le bal. J’ai appris qu’une des grandes qualités à acquérir dans notre quotidien, c’est sans doute la résilience. Elle peut être une bonne alliée et nous ouvrir les yeux sur de nouveaux horizons… J’ai aussi réalisé que pour moi, un collier fait de toutes sortes de ces petites pierres précieuses, récoltées en creusant les richesses de notre monde, est beaucoup plus attirant qu’un rang bien cordé de perles toutes identiques. Oui il y a de la houle, oui il faut ramer fort, mais les efforts que chacun y mettra seront récompensés! Ma fille est fondamentalement heureuse. Elle voit bien que ses amis sont plus grands, plus forts, qu’ils ont moins de difficultés pour accomplir certaines activités. Mais ils forment une équipe, ils l’aident pour certains aspects. Et elle leur rend au centuple! Elle est imbattable aux jeux de rôles, pour faire rire, pour complimenter, pour rendre service et pour partager… Si elle ne leur apportait pas un petit plus, ils n’iraient pas vers elle, n’y seraient pas si attachés… C’est ça une société non? Des gens qui cheminent ensemble, en équipe, pour avancer plus loin que chacun dans un chemin individuel, avec des œillères... L’entraide, la solidarité, le bonheur, ce sont encore des valeurs pertinentes en 2018, non? Parlons-en de la société, et de la chance qu’elle a, ma princesse, d’être née et de grandir en Gaspésie. Voici pourquoi (attention, ceci est une liste non exhaustive, vous permettant d’avoir du temps pour faire autre chose dans votre journée que de me lire… seulement les points forts…)
Alors pour tout ça je vous dis… merci! Merci chers Gaspésiens au grand cœur de m’avoir invitée chez vous, de m‘avoir si gentiment accueillie et intégrée, d’avoir fait une si belle place à ma fille et de la pousser chaque jour à déployer ses ailes et à profiter du vent du large pour qu’elle prenne son envol, le plus haut possible, comme tous vos petits trésors peuvent le faire… Auteure : Claudine Bégin Promis je te t’en parle pu.
C’est la dernière fois. Je sors de chez l’orthophoniste. Pis honnêtement je ne sais pas trop comment je me sens. Je braille-tu ma vie ou j’organise un party pour célébrer ? Je suis confuse dans mes émotions. Novembre 2016, on apprenait que London alias « le monstre » avait un handicap au niveau de l’audition. Mars 2017, on partait en pick up braver une tempête « de la mort » parce qu’on avait finalement eu l’appel. Certains ont l’appel du Seigneur, dans notre cas c’était l’appel confirmant que London, alias « le monstre », allait être (finalement) opéré le lendemain à 7 :00. 13:00: L’appel (on est à Cap-Chat pis y fait pas beau...pantoute) Je me souviens comme si c’était hier... « Minou, c’est l’hôpital au téléphone. Ils ont une place pour London demain » « Raccroche on part » « Oui, mais y fait tempête la 20 est fermée » « Raccroche on part » Aucune émotion dans la voix...raccroche on part... 15:00: On partait. La 20 était fermée de tous les bords de tous les côtés... 21:30: On arrivait à l’hôtel. Brûlés, mais remplis d’émotion. Je me souviens encore du vide ressenti quand je suis rentrée au « bloc » avec mon petit paquet dans sa jaquette jaune...et quand j’ai dû ressortir de ce même « bloc » les bras vident...laissant mon petit paquet dans sa jaquette jaune au « bloc » ... Les heures passent. On quitte l’hôpital. Brûlés, remplis d’émotion. Coïncidence... Quelques minutes suivant notre départ, mon téléphone sonnait. Wow ! Le suivi en orthophonie commençait. Crois-moi. On avait une grosse pente à remontrer. London alias « le monstre » ne parlait pas, sauf pour appeler tout le monde «papa». S’en est suivi des séances d’orthophonie qui menaient à peu près nulle part. Parce qu’une séance par mois, quand ton fils ne parle pas un maudit mot, disons qu’on parle plus d’escalader l’Himalaya que le mont Royal t’sé ... Arrivait soudain un nouveau service en Haute-Gaspésie, une clinique privée en orthophonie et autres services connexes. La seule chose qui m’est venue en tête à ce moment-là ... «Osti y doit y’avoir un bon Dieu pour el monde comme moi.» Septembre 2017. L’inscription de London alias « le monstre » est faite. On commence. Pas une fois par mois là...non non...2 fois par semaine ! 2 fois par semaine, à me rendre les matins à Sainte-Anne des Monts. 2 fois par semaine, même si ça me tentait pas toujours. 2 fois par semaine, parce qu’à ce rythme on voit vraiment l’évolution. Décembre 2017 arrive. Évaluation. Somme toute très positive. On « tombe » à 1 fois / semaine. On pousse les exercices à un niveau supérieur, mais London, alias « le monstre », va bien et embarque dans la cadence. Il parle de plus en plus. Ses phrases sont de plus en plus complètes. On est à des kilomètres de mars 2017. Mars 2018. Je sors de chez l’orthophoniste. Pis honnêtement je ne sais pas trop comment je me sens. Je braille-tu ma vie ou j’organise un party pour célébrer ? Je suis confuse dans mes émotions. Aujourd’hui c’était l’évaluation finale de London, alias « le monstre ». Le seul mot qu’il n’a pas été capable de prononcer? Comptoir. Ben oui toé « comptoir ». Chez nous ça fait pas parti du vocabulaire d’un enfant de 2 ans ... t’sé ! Je sors de chez l’orthophoniste. Pis honnêtement je ne sais pas trop comment je me sens. Je braille-tu ma vie ou j’organise un party pour célébrer ? Je suis confuse dans mes émotions. London alias « le monstre » avait aujourd’hui, sa dernière rencontre avec son orthophoniste. Celle qu’il aime tant. Celle à qui il faisait des gros câlins quand on arrivait à son local. Celle avec qui il éclatait de rire Celle avec qui il a tant appris. On a fini d’escalader notre Himalaya. London...mon petit monstre blond. Quand tu es sorti de la salle d’opération, je t’ai fait la promesse que t’allais rentrer à la maternelle en même temps que « ta gang ». Ben London, maman a tenu sa promesse. Je t’aime mon grand. Et je suis très fière de toi. |
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Novembre 2020
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