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LE BLOGUE

20/3/2018 Commentaires

Chronique de la fille qui fait tes ongles: Le Monstre

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Auteure : Claudine Bégin
Cette semaine j’ai décidé que je t’ouvrais la porte de ma « vie privée »
Je vais te parler du monstre.
De mon petit monstre blond à moi.
Et je t’avoue d’emblée que c’est le genre de sujet qui me rend très émotive...
Pourquoi je l’appelle « le monstre » ?
Ça part de loin.

Avant je disais que j’avais 2 enfants et 1 monstre...
Mon Dieu qu’il criait cet enfant-là.

Joyeux, il criait.
Triste, il criait.
Faim, il criait.
Plein de marde, il criait.
De là son surnom de « monstre ».

J’avais remarqué tôt dans son développement que « le monstre » avait quelque chose de différent des 2 autres.
Il ne parlait pas. 
Ben non, lui y’avait décidé qu’il criait...
Insomnie et angoisse m’ont habitée jusqu’à ce que le verdict tombe...

Mon enfant était différent des autres. 
Mon enfant était malentendant.

Pis y’a la période « avant » que le verdict tombe...
La période où les gens tentent de t’expliquer le pourquoi du comment. 
Tout le monde a sa petite histoire...
…le fils du cousin de ma voisine
…la tante du voisin de gauche
…la fille de « un-tel »

Pis y’a la phrase...
La fameuse phrase...celle-là, sans joke, j’suis pu capable de l’entendre...

«y va débloquer»
«y va finir par débloquer»

Osti ! Pu capable de l’entendre.
Ben non. Le mien y débloquera pas; il est m-a-l-e-n-t-e-n-d-a-n-t.

J’ai-tu braillé tu penses en sortant du bureau de l’audiologiste ?
J’aurais-tu voulu qu’il en ait des réactions quand elle lui faisait écouter des sons au travers des petits écouteurs...
T’sé genre : «Criss fais quelque chose je suis assise derrière toi pis je les entends moi les sons!»
Et bien non. Le mien n’avait aucune réaction. Aucune.
Pis «ça» là...le «pas de réaction», ben y’a fallu l’annoncer...
Comment t’annonces aux gens que tu aimes et qui t’entoure que ton bébé, que ton petit dernier est différent des autres?

Ça fait un an qu’on a su que « le monstre » serait différent. 
Ça fait un an jour pour jour que j’explose des murs, que je défonce des portes. 
Parce que mon bébé, mon petit dernier, je te jure qu’il va rentrer à la maternelle en même temps que les autres « petits monstres » de son âge.
J’ai passé des heures à nous apprendre le langage des signes. 
J’ai passé des heures à faire en sorte qu’on se comprenne. 
J’ai passé des heures à me demander si c’était de ma faute. 
Peut-être la fois où je suis tombée dans les escaliers?
J’ai passé des heures à essayer de ne pas m’apitoyer sur «notre» sort...
Et j’ai aussi passé des heures devant mon laptop à fouiller sur les différents appareils auditifs disponibles sur le marché. 
J’avais même réussi à en trouver à l’effigie de « Batman » et des « Ninja Turtles ».

Aujourd’hui, on est un an plus tard. 
« Le monstre » s’est fait opérer. 
« Le monstre » est suivi en orthophonie 2 fois par semaine. 
« Le monstre » a dit «oui» pour la première fois la semaine passée.
« Le monstre » va bien.
Oui, il est encore différent des autres. 
Oui, on a encore du chemin à faire, mais j’ai appris au travers ça qu’il ne fallait jamais sous-estimer la volonté d’une lionne vis-à-vis la détresse d’un de ces lionceaux!

Je suis là.

Forte et raide comme du roc devant chaque micro réussite, chaque petit pas de souris, chaque petit acquis qui diminue un tant soit peu mon enfant vis-à-vis « la normalité » imposée par la vie.

​London...
Maman est là
Je ne lâcherai jamais ta main. 
Tu ne verras jamais mon découragement.
Devant toi, je serai forte et inépuisable. 
Et je te promets que tu commenceras l’école en même temps que tout le monde
Je t’aime « le monstre »
Je lève mon chapeau à toutes celles qui comme moi; ont un « petit monstre » différent.
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3/3/2018 Commentaires

La maman-prof, la prof-maman !

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Auteure : Nadia Pelletier

Je suis une maman. 

Mais aussi une prof. Alors je suis une prof-maman et une maman-prof. 

Rien à faire, l'école prend toute la place. 

Dans la définition que je lui donne, elle représente le fait de se dépasser, d'apprendre à bien se comporter avec les autres humains, de se respecter dans nos différences à travers tous les troubles qui nous rentrent dedans chaque jour. Éternel recommencement. À l'école comme à la maison. 

Mes élèves se fourvoient très souvent en me nommant: maman. 

Certainement parce que je les traite de la même manière que je traite mes enfants. À quelques différences près. Avec autant de soins et d'exigences. Avec un lien d'attachement fin et réciproque. Je les aime et les observe avec un œil de lynx qui bondit sans pitié sur les comportements qui nuisent à l'harmonie tant recherchée. Ce qui équivaut à des Olympiques 4 saisons, d'interventions constantes. Une maman-prof, c'est vraiment la définition la plus ressemblante de mon travail. 

Mes enfants seront bientôt eux aussi mes élèves. En cinquième année, à Cap-Chat, c'est là que ça se passe. Mon plus vieux me dit qu'il a hâte de pouvoir être avec moi tous les jours...et tous les midis....et durant toute la journée; ensemble.

Moi je ne peux pas me vanter de la même chose. 

Être prof ça me demande de donner tout ce que j'ai. Être maman aussi. Alors à quel moment je réussis à remettre mes pendules à l'heure? C'est un art que je dois pratiquer quotidiennement et que je ne maîtrise pas aussi bien que je le souhaiterais. Vivement les fins de semaine...vivement les vacances de Noël, les pédagogiques, la relâche, les tempêtes, l'été. Ma banque de journées maladie est toujours vide en janvier. Les pauses essentielles à ma continuité ici-bas. 

Je gagne mon ciel, mon pain et ma vie. Et j'adore ce rôle malgré les obligations que ça implique. Je peux me vanter que je me sens à ma place. Que je relève des défis à la hauteur de mes ambitions. Je ne compte même pas les années qu'il me reste à travailler. Mais je peux dire que ça fait 15 ans et que chacune des années m'a amélioré en tant que personne. 
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2/3/2018 Commentaires

Un dimanche de mars en forêt

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Auteure : Marie-Claude Véziau
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Nous avons bien de la chance de vivre en pleine nature. De pouvoir partir directement de la maison pour aller faire une balade en raquette ou simplement aller pique-niquer à l’érablière avec des amis durant les belles journées de printemps. Rien de mieux pour profiter de ces superbes journées où nous souhaitons rester à l’extérieur pendant des heures, afin de célébrer le retour du soleil chaud et caressant.

Sur le toit du monde des enfants.
Avez-vous déjà remarqué à quel point les enfants ont besoin de grimper, sauter, bouger? Mais surtout, ils ont besoin de défis. Ils ont besoin de mesurer leurs capacités et habiletés. Ils ont besoin de confronter leurs peurs. Et ils ont surtout besoin qu’on les laisse faire. Que le monde d’aujourd’hui est devenu dangereux… Comme la sécurité et la peur ont remplacé la confiance et la débrouillardise. Il faut s’ouvrir les yeux et accepter que le monde est un endroit merveilleux pour développer la confiance en soi et la maîtrise corporelle d’un enfant à condition qu’il ne soit pas surprotégé. Dans une formation en ligne sur le jeu libre avec l’université de Trois-Rivières, les chercheurs démontraient que les enfants aujourd’hui n’avaient plus accès à de véritables défis physiques (par exemple dans les parcs de jeux), parce que la question de sécurité avait pris une ampleur presque dramatique et que cet état de fait était néfaste pour leur développement. Et que souvent, les torts causés au développement de leur potentiel étaient plus grands que les risques réels encourus, minimes et somme toute assez rarissimes (entorses, petits bobos, et même fractures). Sécuriser et protéger ne devrait pas aller de pair avec empêcher. Alors moi, chaque fois que la situation se présente, j’essaie de faire la part des choses entre une réaction basée sur la peur et celle basée sur la sécurité réelle.

Et à force d’observer les enfants dans un climat de liberté non fondé sur la peur, je m’aperçois que les enfants (pas les bébés) savent d’instinct ce qu’ils sont capables de faire ou d’essayer et que souvent, seule notre présence bienveillante est requise. Et c’est ce que les chercheurs observent aussi.

Photo
Joie de prendre des risques et de confronter sa peur.
Alors, laissons les enfants sauter des toits enneigés tout en assurant une présence bienveillante et sécurisante. Profitons-en pour observer comment s’y prennent nos enfants pour gérer leur propre prise de risque. Vous serez surpris de voir comment ils connaissent leurs limites. Pratiquons-nous à lâcher un peu de lest sur la sécurité absolue lorsque les apprentissages et le plaisir encourus dépassent le risque réel de danger.
Sauter, mais grimper aussi.
Grimper aux arbres c’est génial!
Faire confiance aux enfants, c’est aussi les laisser s’occuper d’un feu en notre présence. Une présence qui observe, explique et soutient.

La fierté de s’occuper d’un feu égale le sentiment de savoir que nos parents nous font confiance.

Permettre à l’enfant de développer ses capacités à travers des situations de vie réelles qui deviennent normales et non des interdits qui attisent le besoin de découvrir en cachette loin des adultes. Faire confiance aux enfants et les accompagner de notre présence bienveillante dans leurs découvertes permet de développer des liens de confiance dès la jeune enfance. Ces liens qui permettront plus tard des relations saines avec les parents qui deviendront des adultes signifiants, des complices plutôt que des ennemis à éviter.

Et sur ce feu, le dessert tant attendu: des guimauves de feu de camp.
Un pour tous et tous pour un!
Petit moment d’amitié avant de se régaler des inévitables guimauves traditionnelles de feu de camp.

L’amitié c’est sucré et doux comme cette journée parfaite entre amis.
​
Et même si parfois l’amitié enfantine se colore de noires chicanes, chacun la déguste pareil, car il en connaît le goût délicieux et irremplaçable.

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Vous trouverez cet article dans son intégralité sur le blogue de l'auteure !

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