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LE BLOGUE

12/3/2020 Commentaires

Pourquoi tu as adopté?

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Auteure invitée: Frédérique N-Laviolette
Un matin comme les autres, tu te réveilles, tu te prépares, la petite routine quoi, et jamais tu n'imagines que ta vie va changer. Tu es au travail et ton conjoint t'appelle. 
« On a une proposition d'enfant !!!! »
« Quoi ? Enfin ! Mais, déjà? »
Ça doit être la même sensation qu’un test de grossesse positif. 

Vient ensuite l'annonce à la famille et à l'entourage, mais viennent aussi les questions. De bonnes et des pertinentes questions, mais des déplacées également, disons-le. Ce que j'ai remarqué le plus est la vision dont les gens ont de l'adoption. Leur seule référence vient du beau-frère de la cousine d'une amie qui a adopté en 1990. 

« Ah ouin, tu es stérile quoi? » (Oui je me le suis fait demander, comme sur le ton que vous lisez) 
« Adoptez-vous au Québec? Non!! Pourquoi? » (Avec une face de jugement) 
« C'est long ça les procédures? Pis les papiers ? 
Et la fameuse : « Ça coûte cher ça? » ( Comme si on s'était acheté une résidence secondaire en Floride...) 
 
Le cheminement
Quand tu fais face à une certaine forme d'infertilité dans ton couple, plusieurs perceptions de ta vie doivent changer. Quelques choix s'offrent à vous, il suffit de voir lesquels vous rejoignent dans votre couple. 

L'insémination, la fécondation in vitro (FIV), famille d'accueil/banques mixtes pour enfants du Québec, enfants du Nord ou adoption internationale. 

Après six inséminations infructueuses, il était hors de question pour moi de vivre un autre échec en FIV. Les hormones, c'est dur sur le corps, mais encore plus sur le mental. Face à cette décision est venue l'étape du deuil. Car oui, il faut faire un certain deuil face au fait que nous n'aurons peut-être pas d'enfants biologiques. Et ensuite, se dire « Parfait, on va être heureux avec des enfants adoptés. On se lance dans cette aventure! » 

« Mais pourquoi vous n’avez pas adopté au Québec? Plein d'enfants sont dans le besoin ici, en plus, tu es payé pour ça! » On l’a entendu cette question, comme si l’argent était un élément décisif…

Il faut se le dire, au Québec, les gens jouent d’abord le rôle de famille d'accueil. L'enfant peut donc à tout moment retourner dans sa famille biologique. Sur quelques rares cas, les parents renoncent à leurs droits, donc l'enfant devient « adoptable ». Avions-nous le goût de vivre cette séparation-là, advenant le cas la famille reprenne ses droits ? NON! 

Il ne nous reste que l'option de l’adoption internationale. 
 
Comment ça fonctionne, l’adoption internationale?
En premier lieu, il faut informer votre centre jeunesse de vos intentions d'adoption. Ensuite, le centre jeunesse vous réfère sur le site Web du Secrétariat international de l'adoption. C'est là où vous pouvez voir quels pays ont quelles exigences pour trouver celui ou ceux où vous pourrez postuler. Lorsque le pays est choisi, bien que les choix soient souvent restreints à un seul pays, il vous faudra contacter l'organisme responsable des candidatures. Toutes les autres démarches se feront avec cet organisme. 

Vient ensuite l'attente pour l'ouverture de la liste d'attente. En d’autres mots, il faut attendre que le pays accepte de nouvelles candidatures. Lorsque vous êtes finalement sur la liste, il vous faudra monter le dossier. C'est beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de papiers. Préparez votre imprimante ah! ah!

Lorsque le dossier est enfin terminé, il faut encore attendre, et attendre, et encore attendre. Les délais varient d'un pays à l'autre et varient aussi en fonction de l'âge de l'enfant que vous avez choisi, des besoins spéciaux, du fonctionnement administratif du pays pour le jumelage de l'enfant aux parents, etc.

Pour notre part, nous avons commencé les procédures au début de l'année 2016. Nous devions d’abord nous marier et aucun pays où nous pouvions postuler n'était ouvert à de nouvelles candidatures. En mars 2017, la Thaïlande ouvrait leur liste d'intérêt et nous avons été sélectionnés. C'est un tirage au sort qui détermine quel couple est choisi. En mai 2017, nous avons commencé le dossier. Il a ensuite été déposé en mars 2018 et, en novembre 2019, nous avons eu une proposition d'un jeune garçon de 11 mois en parfaite santé. Quelle chance! Un bébé, et ce, dans un délai très court selon nos espérances. Nous sommes donc partis pour un gros 22 jours en Thaïlande en janvier 2020 afin d’aller chercher notre petit homme. 

Sur place, il y a plusieurs rendez-vous avec le centre d'adoption, avec l'hôpital et avec l'ambassade canadienne, en plus de prises de photos pour le visa de voyage, des traductions de papiers, etc. Une rencontre formelle est aussi obligatoire avec leur « DPJ » de la place. C'est là où vous devez rassurer les cinq femmes assises devant toi que vous serez les meilleurs parents pour l'enfant qu'ils t'ont proposé. 

Nous sommes arrivés un vendredi, brûlés de notre voyage, puisque nous devions prendre deux vols pour nous y rendre, en partant de Montréal; un vol de six heures et un vol de douze heures, avec un beau décalage horaire de douze heures rendu sur place. Le lundi, nous avons eu la visite avec l'enfant. Nous avons passé plus de trois heures avec lui et nous sommes allés le chercher le lendemain. Les semaines qui ont suivi ont été remplies de rendez-vous. La dernière semaine, nous étions libres de sortir de Bangkok si nous voulions. L'attente du départ est causée par l'ambassade canadienne qui doit créer le visa de voyage de l'enfant. Lorsque tout a été finalisé, nous avons pu revenir au Québec. 

Oui les procédures sont longues et c'est vraiment beaucoup de paperasse. Et elle n'est pas terminée ! Mais, lorsqu'on a notre enfant dans les bras, on oublie tout et on se dit « On a bien fait de se tourner vers l'adoption. » 

Pour nous, le désir d'avoir un enfant tout court était plus présent qu'un enfant biologique. C'était plus logique pour nous de se tourner vers l'adoption, car c'était la seule option où le résultat allait être assuré à 100%. C'était sûr que nous allions avoir un enfant. En FIV, les chances varient d'une personne à l'autre et tant qu'à mettre temps, argent et énergie, aussi bien la mettre sur une alternative où le résultat sera assurément positif. Mais pour cela, il faut être « rendu là », comme on dit. Un gros travail sur soi doit être fait. 

Je vous dis donc, pour ceux et celles qui vivent de l'infertilité, renseignez-vous sur vos possibilités. Discutez avec votre conjoint.e de vos craintes et vos limites. Respectez-vous. Et foncez!

Pour les autres, ne jugez pas les choix des couples qui vous entourent. Vous n'êtes pas dans leurs souliers. Et dites-vous que plusieurs auraient préféré ne pas avoir à faire ce choix difficile. 

D'une maman gaspésienne fière d'avoir adopté un petit thaï.
Photo
Frédérique, son conjoint et leur petit garçon entouré des nounous de l'orphelinat.
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20/1/2020 Commentaires

Reconnaître et contrôler son émotion: le défi des petits

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Auteure: Sarah Servant
Le jour où j’ai découvert l’importance pour mon enfant, de communiquer son émotion
À mon deuxième enfant, j’ai eu une césarienne et la chose la plus terrible qui ait sorti de la bouche d’un médecin est celle-ci (à part des trucs comme dystocie des épaules, césarienne, déchirure, etc.): «tu ne pourras pas lever plus de 10-15 livres pendant 4 semaines».

J’ai tout de suite compris que je devrai être débrouillarde et utiliser le pouvoir des mots de façon extraordinaire pendant cette période de temps, car en plus d’accueillir un petit frère, mon Gilbert de 20 mois devait accueillir l’idée que maman ne pourrait pas le lever ni le prendre dans ses bras ni l’embarquer dans son siège d’auto et ni le consoler comme avant.

Or, tout semblait aller plutôt bien… jusqu’à ce que je me retrouve seule avec mes enfants, un beau matin d’été, dans la cour. C’était une situation banale. On devait vraiment rentrer pour le boire. Mon plus jeune pleurait à chaudes larmes… mais mon plus vieux (20 mois, je le rappelle) voulait vraiment rester dehors.

Avais-je surestimé le pouvoir des mots? Non, en fait, je n’avais pas encore transféré ce pouvoir à mon propre enfant! Quelle super-mère indigne! Je me vois encore essayer de le retenir, sans le lever, alors qu’il hurlait sa vie (crise existentielle) et essayait de s’enfuir de la maison.

N’est-ce pas limitant de ne pas pouvoir lever un enfant, dans nos interventions au quotidien? (lolol, je vis exactement la même chose en ce moment en raison d'un pépin de santé.)

J’ai donc compris qu’il était possible, voire très possible, de croire que mon enfant avait peut-être des émotions mélangées et n’arrivait pas à me les nommer.

D’ailleurs notons qu’enfant ou adulte, nommer les choses est la première étape avant d’agir.

L’apprentissage des émotions et l’enfance
J’ai donc fait mes devoirs. J’ai lu et j’ai créé. Ce n’était peut-être pas si sorcier?

J’ai appris que pour l’enfant, il était important de d’abord connaître les différentes émotions et ensuite, de les contrôler. Loin d’être psychologue, je vous fais ici un résumé de ce que vous pourrez lire du côté de Naître et Grandir.

Comment aider mon enfant à reconnaître ses émotions :
  • Présenter à votre enfant les émotions de base, les plus complexes viendront plus tard.
  • Enseigner à votre enfant quel langage corporel correspond à ces émotions (dans les livres, sous forme de jeux, dans le miroir, etc.).
  • Essayer de nommer à votre enfant, comment il se sent lorsqu’il vit l’une ou l’autre de ces émotions. Moi j’adore l’album ‘’La couleur des émotions’’. Je vulgarise plusieurs passages, car c’est un peu complexe pour un enfant de 2 ans.
  • Je rajouterais, modeler l’identification des émotions. Même si ça peut sembler absurde, quand vous vivez de la tristesse, de la joie ou de la déception, pourquoi ne pas le nommer à votre enfant?
Pour ce qui est du contrôle des émotions, plusieurs ouvrages dont La Ronde des émotions de Molly Potter suggèrent des stratégies et des pistes de solutions toutes simples pour aider votre enfant.

L’outil que j’ai créé
J’ai alors créé une série de 7 pictogrammes qui représentaient, pour moi, les émotions de base, soit la tristesse, la joie, la peur, la fierté, la colère, l’excitation et le calme. Derrière chaque picto, j’ai rassemblé les trucs et astuces qui m’apparaissaient les plus pertinents. Accrochés à un anneau, les pictogrammes sont colorés et se traînent vraiment partout.

J’en ai vendu une cinquantaine à des parents, des éducatrices et à quelques écoles de la région. Je vous offre la chance de gagner un ensemble dès demain!

J’ai surtout, utilisé l’outil pour aider mes enfants à connaître, puis à contrôler leurs émotions. Honnêtement, ça s’est fait rapidement et naturellement. C’est si important de faire cet enseignement tout jeune!

Et vous, quels ont été vos trucs?
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