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LE BLOGUE

19/4/2020 Commentaires

Pourquoi je suis (et nous sommes) Mère(s) au front

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Auteure invitée: Catherine Berger
Début mars, j’ai lu un texte de la cinéaste et auteure Anaïs Barbeau-Lavalette dans La Presse.  Il m’a profondément marqué parce qu’il faisait appel au coeur, à mon coeur de mère de deux enfants inquiète face à l’ampleur de la crise climatique. Avec l’écosociologue Laure Waridel et d’autres complices, elle lançait un mouvement: Mères au front. Un mouvement qui a résonné en moi et autour de moi. Qu’avait-il de nouveau, alors qu’il y a déjà tant de comités citoyens, regroupements écologistes et autres mouvements militant pour l’environnement? Il a cette particularité de mettre l’emphase sur “l’amour comme carburant”, sur cette tendresse et cet instinct de protection qui habite toutes les mères du monde. 

Nous savons qu’il faut drastiquement réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Les évidences scientifiques sont là depuis plusieurs années, les expert.e.s nous pressent d’agir rapidement pour éviter le pire. Et pourtant. Pourtant, notre élan vers l’action - individuellement et collectivement - n’est pas à la hauteur de l’urgence climatique. Nous nous sentons souvent impuissant.e.s, dépassé.e.s par l’ampleur de la tâche. Peut-être que notre énergie pour lutter contre cette menace doit être puisée ailleurs que dans les (essentiels) rapports du GIEC. « C’est l’amour, davantage que l’information, qui nous fait passer à l’action », remarque Laure Waridel dans son livre « La transition, c’est maintenant - Choisir aujourd’hui ce que sera demain » (Écosociété, 2019). 

La crise de la COVID-19 nous montre que nous sommes capables de solidarité, d’entraide, de résilience. Nous sommes capables de revoir notre rapport à l’essentiel et à la consommation lorsqu’il est question de protéger les plus vulnérables. Aujourd’hui, ce sont les aîné.e.s. Mais ensuite, lorsqu’il sera temps de nous reconstruire après la crise sanitaire, il faudra s’attaquer à l’autre crise, celle qui menace l’avenir de nos enfants. 

C’est le printemps. Avec mes enfants, nous allons bientôt entreprendre notre traditionnelle corvée de nettoyage dans le parc près de chez nous, à l’embouchure de la rivière Matane. Avec leur magnifique candeur, M. et F. me parleront de prendre soin de la planète et s'indigneront devant tant de déchets. Même si je leur ai déjà expliqué ce que sont les changements climatiques, ça demeure abstrait pour eux: la pollution, ce sont essentiellement ces détritus qui jonchent les abords des routes et des rivières. Évidemment, je partagerai leur fierté une fois le travail accompli, mais j’aurai en même temps un pincement au coeur en applaudissant leurs efforts: nos petits gestes individuels, même importants, ne font pas le poids. 

Il nous faut prendre la parole pour réclamer un grand coup de barre collectif. En ce jour de la Terre, 22 avril, nous demandons du courage politique pour répondre à l’urgence climatique. La lettre ouverte qui suit est signée par de nombreuses mamans gaspésiennes et bas-laurentiennes qui croient que nous pouvons et devons rebâtir notre société sur des bases plus durables et plus justes. Il s’agit d’un cri du coeur qui a la forme d’une revendication, mais aussi, et surtout d’un engagement. Car il n’y a rien au monde de plus fort que la volonté de parents d’assurer à leurs enfants un avenir meilleur: « l'amour est notre arme de construction massive, pour la suite du monde ».
​Catherine Berger - Matane
19 avril 2020
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Crédit photo: Mission 100 tonnes

Retrouvons notre nature

Depuis plusieurs semaines, la majorité d’entre nous avons mis nos vies « normales » sur pause, le temps de gérer la crise sanitaire causée par la COVID-19. Une épreuve difficile, tragique. Confiné-es chez nous, nos habitudes et nos besoins ont complètement changé en l’espace de quelques jours.

Nous vivons des incertitudes, des angoisses, des deuils. Nous nous remettons également en question et nous interrogeons sur « l'après-COVID-19 ». 

Notre système économique est basé sur la surexploitation des ressources humaines et naturelles, jusqu’à ce qu'il ne reste plus rien. Nous bouleversons l’équilibre de la nature en lui soutirant ses trésors plus rapidement qu’ils ne se régénèrent. Pourtant, nous avons besoin de la nature pour nous nourrir, nous abriter, nous transporter, nous soigner et nous émerveiller.

​
Pendant que nous sommes confiné-es, la nature, elle, revit, reprend la place que nous lui avons volée. La pollution a fléchi avec le ralentissement des usines, la diminution du transport terrestre et du trafic aérien. Et si cette pandémie nous convoquait à une rencontre avec nous-mêmes et à une révision de notre mode de vie? Elle met en lumière notre vulnérabilité, mais elle a aussi réveillé notre sens de la solidarité. C'est un rappel de notre interdépendance avec la nature et des uns envers les autres. 

Si cette crise est si difficile à vivre, c’est parce que nous n’y étions pas préparé-es. Nous n’avons pas écouté les avertissements des scientifiques.

Pour une rare fois, nous mettons notre confiance entre les mains de la science, nous suivons les directives de nos gouvernements et nous acceptons les mesures ambitieuses, drastiques, difficiles, parce que nous sommes persuadé-es que ces décisions sont prises pour notre sécurité.

Or, une autre crise se déroule, sous nos yeux, lentement, mais surement : la crise climatique, accompagnée du déclin de la biodiversité. Celle-là, nous en sommes averti-es. Les conséquences sont même déjà visibles et ressenties, notamment sur les côtes de notre belle Gaspésie.

Aujourd’hui nous prenons soin de nos aîné-es. Demain, au sortir de la crise, pensons au futur de nos enfants, de nos jeunes qui actuellement répondent aux besoins essentiels dans les supermarchés, ces jeunes qui, depuis plus d’un an, descendent dans les rues pour demander, eux aussi, un futur.

Nous avons une occasion unique de relancer notre société et notre économie sur des bases sociales, éthiques, environnementales, solidaires. Saisissons-la ! 

Le 22 avril, c’est le Jour de la Terre. Faisons preuve d’ambition et de résilience : faisons en sorte que chaque jour soit le jour de la Terre.

Coopération, Empathie, Courage, Vision et Santé!
France LeBlanc
Sarah Auger, pour Viviane, Éloïse et Laura
Marie-Hélène Rondeau, pour Élie
Laurie-Anne Cloutier, pour Louisiane
Maryève Charland-Lallier, pour Émi et Méo
Christine Porlier, pour Éléonore, Jean-Baptiste et Philomène
Joanie Robichaud, pour Hugo et Nora
Noémie Ashby, pour Adèle
Marie-Josée Racine, pour Adam, Éloi et Adélie
Catherine Landry, pour Zoé et Ulysse
Patricia Chartier, pour Émile et Léa
Catherine Cyr Wright, pour Philémon
Kim Grenon-Morin, pour Rosie et Mila
Ève Bourret, pour Zoélie, Maé et Thomas
Angèle Bujold pour Félix et Alexis
Cécile Martel Robitaille pour Artemys, Nicolas Courage et Élias Confiance
Marie-Eve Bégin, pour Evan et Kaël
Elise Bolduc et Frédéric, pour Léo et Adèle
Caroline Dufour, pour Eli et tous les enfants rencontrés dans le cadre du travail
Marie Nowak, pour Thomas
Catherine Landry, pour Anaé et Loïc
Sophie Stürzer, pour Emilio et Louka
Clôde Demers pour Maya et Sandrine
Catherine et Jonathan pour Éloi, Camille et Romane Ferté
Élodie Samuel-Leduc, pour Lou, Romy et Ali
Caroline Michaud, pour Joe-Paul, Gédéon et Capucine
Michelle Secours pour Émile et Charlo
Judith Bujold pour Philippe et Mickaël
Mariève Boucher pour Maïka, Anne et Laura
Ana Mattos pour Sael
Rose-Hélène Tremblay pour tous les enfants de la terre
Nancy Belleau pour Zoé et Loïc

Catherine Berger, pour Maëlie et Florent
Anaïs Couture-Tremblay pour Thomas et Félix
Caroline Vukovic
Martine Yelle, pour Klara et Rose
Gabrielle Turbide
Jacinthe Montplaisir, pour Jean et Estelle
Sarah-Amélie Bellavance, pour Sofia et Olivia
Audrey Blouin, pour Gabriel et Rosalie
Francisca Jaramillo pour Enzo et Milan
Diane D’astous, pour Guillaume
Marina Le Pen pour Léonie et Lucie

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10/2/2020 Commentaires

​Ma résolution environnementale pour 2020 : Réduire

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Auteure: Maryève Charland-Lallier

Il y a une douzaine d’années, je complétais ma maîtrise en environnement. J’étais convaincue, engagée et assez rigide sur les actes à poser – ou non – pour préserver et rétablir la qualité de l’environnement dans lequel nous évoluons. Mon chum de l’époque s’est fait mitrailler des yeux pour avoir laissé l’eau couler en se brossant les dents, mes parents marchaient un peu les fesses serrées ne sachant trop si leurs actes ou achats seraient vus comme des sacrilèges à mes yeux, je me sentais coupable si je mangeais de la viande ou du poisson plus que 3 fois par semaine… bref, je vivais – et faisais vivre – intensément mes convictions.
 
La vie a suivi son cours et certains de mes gestes ont perdu de leur ferveur, mais d’autres sont venus les remplacer. J’ai en fait surtout compris que mon regard sévère n’était pas très motivant pour mon entourage et que je pouvais aussi moi-même faire de mon mieux en acceptant que je ne pourrais pas être la parfaite petite humaine 0 impact environnemental. Je vous avoue toutefois que je continue à porter un jugement (plus silencieux) sur certains gestes que je trouve aberrants… et certains de ces gestes sont les miens. ;)
 
Dans le milieu des années 2000, j’ai si souvent entendu que nous avions besoin de nous, « les jeunes », pour faire changer les choses. Et chaque fois, ma réponse était la même : ça prend plus qu’une génération pour créer un réel mouvement. Si on veut améliorer les conditions de vie, on a tous un rôle à jouer, qu’on soit un millénaire, un Y, un X ou un boomer. C’était vrai quand j’avais 20 ans, c’est encore vrai alors que ma fin de trentaine est bien entamée! La dernière année m’a donné  beaucoup d’espoir dans la capacité des gens à opérer un changement, et ce, peu importe le moment de leur vie, auquel ils étaient rendus. C’est comme si, soudainement, une masse un peu plus critique de gens, hors des milieux militants, avait compris à quel point il est nécessaire d’agir, à tous les niveaux.
 
À partir du moment où l’on prend conscience qu’on PEUT faire quelque chose et qu’on a la VOLONTÉ d’agir, une étape immense est déjà franchie puisque la prochaine consiste en la recherche d’avenues différentes, de solutions.
 
Le titre de ce texte parle de « résolution ». Les gestes à poser sont tellement variés et leur impact variable selon les situations de chacun, que je n’ai pas eu envie de dresser une liste des gestes absolus à faire pour réduire notre empreinte environnementale. Le geste individuel qui aura le plus d’impact à long terme sera celui que l’on sera en mesure de maintenir, celui qu’on aura intégré dans notre quotidien et qui deviendra l’habitude plus que « l’effort ». Pour moi, la résolution la plus porteuse d’un point de vue écoresponsable est la réduction. Je vous propose donc plutôt qu’on se questionne, qu’on réfléchisse.
 
Qu’on se pose la question avant n’importe quel achat : en ai-je vraiment besoin? Ce qu’on ne consomme pas ne génère pas d’impact. Pour réduire, il faut se questionner, se faire quasiment violence sur cette impulsion première qu’est de consommer. Je suis loin de toujours y arriver. Parfois, ce petit produit (même « écolo ») est tellement cute que je l’ajoute à mon panier… mais en avais-je vraiment besoin?
 
Est-ce que mon téléphone est déjà si passé date que je dois passer à la prochaine génération? Est-ce que ma fille manque tellement de vêtements que je dois lui procurer ce énième suit (rose…) parce qu’il est en super gros spécial à l’Aubainerie? Puis-je aller à l’épicerie à vélo cette fois-ci, plutôt que d’utiliser mon auto (oui, oui, c’est possible même en région et – big new – il y a même du transport en commun ;P)? Est-ce que j’ai vraiment besoin de cet objet XYZ qui me coûtera des sous, encombrera ma maison, sera trop peu utilisé/oublié au fond de l’armoire? Ai-je vraiment besoin d’offrir des cadeaux aux enfants qui viennent participer à la fête de mon enfant (sérieux, celle-là, je ne le comprends pas)?!!
 
Parce que toutes ces choses, à la base, elles sont produites pour répondre à la demande. L’offre, la demande, l’offre, la demande. On ne s’en sort plus! Cette chose que je me procure en me disant « bah, pourquoi pas en fait?! » aura provoqué l’extraction de ressources, aura généré pas mal de dépenses énergétiques lors de sa production, de son transport, de sa distribution et en créera tout autant pour sa disposition, notamment quand on s’apercevra après un certain temps que « cette chose » n’est pas si utile finalement. Et non seulement cette chose aura-t-elle eu un impact environnemental, mais son impact social n’est sans doute guère mieux. Dans quelles conditions sanitaires et financières évoluent les gens qui ont produit « la chose » et qui la démonteront une fois reshippée après (peu) d’utilisation? Comment est-ce possible que je paie seulement 20 $ un t-shirt fait de matières premières neuves qui vient d’aussi loin que du Bangladesh?
 
La somme de tous nos « bah, pourquoi pas en fait?! », eh bien ça commence à faire une montagne de stock assez substantielle. Donc, chacun de nos « en ai-je vraiment besoin » peut faire une différence.
 
Si ma réponse à cette myriade de questions mentales est que oui, j’en ai besoin de cette chose. Alors là, seulement, arrivent d’autres points d’interrogation :
  • Puis-je emprunter ladite chose?
  • Pourrais-je l’acheter usagée?
  • Est-ce qu’il existe un produit comparable respectant des critères d’écoresponsabilité plus grands?
    • Est-il fait de matières recyclées, par exemple?
    • Cet aliment est-il issu de l’agriculture biologique ou, mieux, de mon potager?
    • Est-ce qu’un agriculteur ou un artisan près de chez-moi produit ce dont j’ai besoin?
    • Sa qualité de conception fera-t-elle en sorte que l’objet ne sera pas à remplacer dans un an?
    • Est-ce que cette collation existe en vrac et non pas dans des petits sachets de plastique eux-mêmes emballés dans une boîte?
 
Viendront ensuite les questions de la disposition après usage… mais je m’arrête ici. Il me semble qu’il y a déjà pas mal matière à réflexion si on décide d’opter pour la réduction!
 
Le texte ci-dessus a déjà été écrit mille fois. Toutes ces questions et réflexions n’ont rien de nouveau sous le soleil. Il suffit parfois simplement de se les poser pour que le choix s’impose de lui-même. Qu’il devienne clair qu’en choisissant une voie plutôt qu’une autre, on aura posé un premier (deuxième, troisième) petit geste, à notre échelle, pour réduire un peu notre impact environnemental, pour contribuer à faire changer le modèle actuel.
 
 
Sur le même sujet (parmi tant d’autres) :
  • Dossier intéressant de l’Actualité sur la décroissance
  • 22 idées pour réduire son empreinte écologique
 
Groupes/pages Facebook gaspésiens sur le sujet :
  • Gaspésie Zéro Déchet
  • Couches lavables Gaspésie 
  • Mouvements citoyens « La planète s’invite au parlement », Baie-des-Chaleurs et Gaspé 
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9/2/2020 Commentaires

En dépression hivernale ? Verdissez votre intérieur et vos assiettes ! Jardiner avec vos ‘’trognons’’ !

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Auteure: Karine St-Onge
Encore de la neige
Pour ceux qui font partie de la population atteinte de dépression hivernale, vous entrez maintenant en mode hibernation négative. Météomédia devient votre pire ennemi (avec ses alertes constantes dignes de scénarios apocalyptiques).
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Solution : Amenez l’été à vous; le vert, le croquant, la fraîcheur d’une salade estivale.

Je n’ai jamais été une jardinière compulsive excessive à semer ses tomates, poivrons et fines herbes dès février-mars et envahir sa maison de jeunes plantules à entretenir; je laisse ça aux professionnels (surtout à ceux (les serriculteurs) qui sont pas mal mieux équipés que moi en termes d’installations). Ici donc, je vous propose plutôt quelques trucs hyper simples que je pratique quand j’ai le ‘’Blues de l’hiver’’, question d’apporter du vert dans ma maison sombre de février et un plein de vitamines dans mon assiette !
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Jardiner avec ses trognons !?
Trognon  (n.m): Ce qui reste d'un fruit, d'un légume, dépouillé de la partie comestible.
Source : Le Larousse. Rien de moins.


Un légume, c’est vivant ! (je me croirais parler comme Passe-Carreau.  Et y’a Fardoche en arrière qui me le confirme). Même arraché de sa terre natale (âme sensible, s’abstenir), nettoyé, mis en sac, transporté en camion et mis dans l’étalage de votre épicerie, il reste encore de la vie, dans ce petit et frêle légume.

La première expérience à tenter (et des plus faciles) est de conserver la partie blanche et les racines de vos oignons verts et de simplement les faire tremper dans un peu d’eau que l’on met ensuite près d’une fenêtre. Quelques jours seulement et vous verrez une belle repousse vert tendre prendre forme. Reste plus qu’à les recouper et les intégrer à votre plat préféré (en prenant bien soin de le faire délicatement comme un vrai chef, bien haut. Au-dessus de son assiette, le petit doigt en l’air. Avec un ‘’crounch de poivre’’ pour finir. :P ). Je vous avouerai par contre que cette procédure n’est pas éternelle. Je ne tenterais pas plus qu’une repousse sur le même trognon d’oignon. Par contre, si l’envie vous dit et le temps vous le permet, vous pouvez toujours mettre vos repousses d’oignons verts sur terreau, dans une petite barquette de champignons récupérée (et trouée). Vous m’en donnerez des nouvelles #abaslamultiplicationdupaincestlamuliplicationdesoignonsverts #sansgluten

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Le trognon de céleri a aussi son pouvoir de résurrection pas mal fort. Idem aux oignons verts, vous coupez la base du pied de votre céleri (partie qui finit plus souvent qu’autrement au compost) et vous le faites aussi baigner dans un peu d’eau, près d’une fenêtre. Et, abracadabra, le céleri repoussera ! Bon. Pas assez pour vous faire de beaux bâtonnets de crudités pour y tartiner votre fromage préféré (pas de publicité ici) mais assez pour parsemer une soupe d’un peu de fraîcheur ou à intégrer dans une sauce aux tomates. Si vous tentez cette expérience plus tard au printemps, il resterait juste à mettre vos repousses de céleri au jardin et laisser la nature faire le reste ! Récoltez à l’automne.
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Selon Du Jardin dans ma Vie, la betterave, le bok choy, la carotte, le chou, la laitue romaine, et le poireau sont aussi de bons légumes à reproduire à partir de trognon.

PhotoSource : https://www.trucsetbricolages.com/trucs-et-astuces/12-herbes-que-vous-pourrez-cultiver-dans-l-eau-tout-au-long-de-l-annee?fbclid=IwAR2TYAspRg2NE2HZXJyAfN6LjudY-_ANrEa5xvCUZKSadA0742-7zGDHPe8
Amateurs de fines herbes ?
Plusieurs fines herbes fraiches achetées en épicerie peuvent également profiter d’une seconde vie, mises simplement dans l’eau. La menthe, le basilic, la coriandre en sont quelques exemples. Au lieu de les laisser pourrir, faites-les revivre !

Le Summum : La germination
Question d’avoir l’impression d’avoir le pouce vert et d’avoir créé la vie (j’en mets un peu, j’avoue…), la germination (production de micro-pousses tels la luzerne ou le radis, des plus connues) est assez satisfaisante comme technique de ‘’jardinage’’ en pot. Pas besoin d’équipement Hi-Tech : un pot Masson, un petit bout de moustiquaire, une cuillère de graines et Hop ! Magie !
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La technique, relativement simple, consiste d’abord à faire tremper ses graines pendant une nuit (pas trop forçant jusqu’à date ?), les rincer par la suite.

Bon. Je vais en perdre quelques-uns ici : deux fois par jour, il faut les rincer.

Faites-en donc une petite routine méditative avec votre café du matin et avant la vaisselle du soir. On laisse ensuite le pot égoutter en position diagonale (le ‘’rack’’ à vaisselle fait justement très bien le travail), couvert d’un linge (doit être gardé entre l’ombre de la lumière, me dit Marie Carmen). Après quelques jours, une belle touffe généreuse de plantules envahira votre pot. À l’approche des premières vraies petites feuilles, on met notre pot au soleil pour un punch de chlorophylle assuré et il ne reste plus qu’à déguster ! Se conserve au moins une semaine au frigo ! Délicieux dans les sandwichs, pour donner un kick à vos plats de pâtes ou pour pimper une salade !

On peut trouver des graines de germination dans nos magasins d’aliments naturels locaux : L’Armoire à Vrac de Sainte-Anne-des-Monts, Le Marché des saveurs à Gaspé ou chez Vert Pistache à Grande-Rivière… Et probablement à bien d’autres endroits mythiques de notre chère péninsule.

Partagez-nous vos ‘’pushers’’ de graines ! :P

Pour plus d’informations et conseils, le mapaq est là, il suffit de cliquer ici.

Bon jardinage mes apprentis !

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9/12/2019 Commentaires

TOP 5 d'un Noël écolo et tendance

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Auteure: Cindy Gagné
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Le moment de l’année que je préfère par-dessus tout est sans contredit le temps des fêtes. Non pas pour tout le côté matériel, mais bien parce que c’est une période où nous nous rassemblons juste pour le plaisir d’être ensemble. C’est un moment de magie pour mes enfants et moi. J’adore voir les étincelles dans leurs yeux le matin quand ils vont découvrir ce qu’il y a dans leur boite magique ou le tour de notre lutin coquin.

La période des fêtes est celle où nous dépensons souvent sans compter pour gâter les gens qu’on aime. C’est possible de continuer de faire plaisir aux autres, tout en changeant quelques petites habitudes pour diminuer non seulement notre impact environnemental, mais aussi tout le stress et la pression qui peuvent nous peser parce qu’on se fixe des objectifs parfois beaucoup trop grands. Et parce que Noël peut réellement ne pas être synonyme d’achat de masse "Made in China" et de gaspillage, voici 5 manières de rendre la période des fêtes plus "eco frienfly".
 
1-Emballage
Il existe une panoplie de possibilités quand vient le moment de trouver des manières alternatives d’emballer les présents à offrir. Vous avez entendu parler des Furoshiki? L’art de l’emballage japonais à l’aide d’un tissu. Il est possible de se procurer du tissu très coquet dans une boutique seconde main et d’emballer tout simplement les présents à l’aide de ce dernier en nouant le tout avec un ruban, qu’il sera également possible de récupérer par la suite. Il est aussi possible de se procurer ou de se confectionner soi-même de beaux sacs en tissus et d’y glisser ses cadeaux. À Noel 2018, la quasi-totalité de nos cadeaux étaient emballés avec du tissus et… ça avait de la classe! Du carreauté rouge et noir, des sacs en jute, etc.
 
Dans mes souvenirs, ma sœur et moi, lorsque nous étions bambines, nous adorions déballer nos cadeaux et laisser trainer tout le papier d’emballage jusqu’à ce que nous ayons terminé le dépouillement des cadeaux. Je pensais que mes enfants auraient peut-être un moins bon moment parce qu’ils empoignent du tissus au lieu du papier. Mais non. Il n’en est rien.
 
Il est aussi possible d’emballer ses cadeaux avec du papier seconde main. Ici, je pense évidemment aux 172 exemplaires de dessins du Père Noël, par enfant, que nous avons sous la main. Mais, je pense aussi à quelque chose d’accessible pour tous… les circulaires! Attention, ici, je ne parle pas du front page de l’épicerie du coin avec la dinde à 0,99$/lbs! Mais plutôt des journaux noir et blanc avec beaucoup d’écriture. On noue le tout avec une jolie corde en fibre naturelle. On ajoute une branche de cèdre et le tour est joué!
 
 
2-Cadeau seconde main
Maintenant, avec les groupes Facebook, les ventes de garage et les ressourceries, c’est possible de trouver de magnifiques présents, parfois neufs, pour une fraction du prix d’origine. C’est non seulement écologique, mais grandement économique. Qui a dit qu’il fallait absolument se ruiner pour passer un beau temps des fêtes?
 
Vous voulez des exemples?
  • Un magnifique foulard en lainage pour tante Janine;
  • Un jeu de société pour maman. Dans ma famille, le jeu de société Labyrinthe est un gros must. Et bien cette année, je l’ai trouvé à 1 $ et je vais pouvoir faire une heureuse, d’autant plus qu’il est en parfait état. Aucune pièce manquante. Une aubaine!;
  • Des playmobils ou des Legos pour l’aîné de nos enfants;
  • Un châle pour mamie sourire qui a toujours un p’tit frisson.
 
La seule chose que vous risquez en donnant une seconde vie à certains objets, c’est de faire des heureux ; )
 
 
3-Sapin
Mais qu’en est-il de l’icône des festivités. Ce roi des forêts. Un sapin de Noël plus écologique, c’est possible.
 
C’est d’abord possible de récolter soi-même son sapin de Noel, en forêt (comme toi Benoit!). C’est une belle tradition à faire en famille, année après année.
 
On peut aussi, à l’automne, prendre pelle et chaudière et se rendre en forêt pour récolter un petit sapin que l’on replantera une fois le printemps venu. On peut aussi opter pour un cèdre en pot ou autre. C’est original, économique et écologique!
 
Et pourquoi pas, pas de sapin! De bons amis à moi se passent de sapin (sans jeux de mots douteux) depuis plusieurs années et même leurs enfants se portent bien! Ils installent de belles guirlandes lumineuses dans leur petite maison coquette et on n’y voit que du feu! Dès qu’on entre dans leur maison, on sent l’esprit des fêtes. Malgré l’absence du roi des forêts. Depuis que je connais ces personnes, il ne se passe pas une semaine dans le temps des fêtes (qui commence pour moi fin novembre!) sans que nous discutions mon amoureux et moi de la possibilité de faire autrement et d’opter pour autre chose qu’un sapin de plantation pour l’an d’après. Le sapin pour moi est une tradition depuis ma tendre enfance. Bref, je les remercie pour leurs valeurs écologiques. J’aime profondément quand mon entourage ébranle mes fondations. Lorsqu’ils stimulent chez moi une remise en question de mes habitudes.
 
Et c’est ainsi que Noël 2019 sera, pour la famille Landry-Gagné, la première année ‘’pas de sapin’’. Nous avons confectionnés, en famille, un magnifique sapin fabriqué à partir de bois de palettes. Fait à 100 % de matériaux recyclés. Un restant de peinture blanche, 3 palettes de bois qui trainaient dans le fond de la cours, 2 boites de crochets oubliées dans le coffre à outils depuis de nombreuses années et le tour était joué!
 
Le sapin est une importante déco, mais c’est aussi possible d’opter pour autres choses de tout aussi glamours. Par exemple, faire une couronne avec des matériaux provenant de la nature; des branches de cèdre, du sapinage et des pommes de pin. Il est aussi possible de fabriquer des guirlandes avec des tranches d’agrumes séchés, des canneberges et des bâtonnets de cannelle. Pour décorer la table, on peut simplement prendre des pots Masson et les garnir d’éléments naturels. Simple. Beau. Efficace. Écologique. Et après les festivités… allez hop… au compost!
 
Et pour les décorations, lorsque c’est possible, c’est intéressant d’opter pour des ornements un peu plus coûteux, qui dureront dans le temps. Autre possibilité : s’échanger entre amis des décorations de Noël. Un sapin blanc et noir ou avec des guirlandes en perles? Pas de problème! Il n’aura jamais été aussi simple de donner un vent de fraîcheur à notre demeure. Sans un sous sortit de la poche, tout en protégeant notre environnement.
 
 
4-Calendrier de l’avent zéro déchet
Il existe mille et une manières de fabriquer un calendrier de l’avent à partir de tissus usagés ou de tout matériel déniché pas plus loin que dans le bac de recyclage. Il suffit d’un peu d’imagination, de Pinterest, d’un minimum de créativité et le tour est joué!
 
Des idées? En voici :
  • Une construction de Lego seconde main. Ici le plan est nécessaire, puisque quelques morceaux seront placés dans chacune des pochettes. Chaque jour, l’enfant pourra continuer de faire sa construction. Plaisir garanti ;
  • Un casse-tête de Noël, ou sous chaque case se trouvera un ou deux morceaux;
  • Votre enfant a besoin de bas ou d’élastiques à cheveux... allez hop, on glisse le tout dans le calendrier;
  • Des mots doux ou des activités à faire en famille.
Ce sont quelques trucs qui permettront de faire patienter les petits (et pourquoi pas les grands), jusqu’au 25 décembre.
 
5-Dire non aux cadeaux
C’est toujours possible de dire non. De simplement expliquer que nous ne voulons pas recevoir de biens matériels pour Noël. C’est ce que nous faisons depuis plusieurs années et nous sommes très satisfaits de notre choix en tant qu’adulte. Noël est une fête pour les enfants… pour nous les cadeaux peuvent simplement se limiter à eux! Moi, je les ai… je n’ai besoin de rien d’autres à Noël.
 
On peut aussi offrir des cadeaux alternatifs, comme des coupons de temps (gardiennage, pelletage, repas cuisiné, etc.) ou encore mettre à profit la mode du DIY et offrir un cadeau que nous avons confectionné.
 
En somme, et ben oui! C’est possible de faire des efforts pour être un peu moins… ou un peu plus… Et, quand on prend le temps de s’arrêter, c’est possible de rendre cette fête de Noël un peu plus verte dans notre maison. Chacun ses défis… tous les petits pas comptent! Et il est important de se rappeler, que ce n’est pas mal d’acheter neuf, lorsque c’est vraiment nécessaire, mais que c’est souvent possible de faire autrement. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter…
​
Joyeux Noël 2019!


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2/11/2019 Commentaires

Halloween derrière nous. Adoptez une citrouille, voulez-vous ?

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Auteure: Karine St-Onge
Qu’on aime qu’on n’aime pas, l’Halloween amène son lot de fans et de réfractaires. Bon. On repassera sur le statut de maintenir (ou pas) l’Halloween le 31 octobre, selon l’humeur de Dame Nature… Pour ma part, je répondrai à ce statut : « Pock, pock, pock ! » (son d’une poule).

Les enfants de la maisonnée ont leur lot de glucides pour un boutte. Personne en danger d’hypoglycémie. Premiers jours de novembre, on décroche les décorations d’Halloween et les plus intenses sortiront dès lors le sapin et les lumières (Dollorama ne se gêne pas; Noël est arrivé dans leurs allées depuis fin août. J’exagère à peine).

Mais, dans toute cette saga : Que fait-on de cette vétuste citrouille qui traine sur le bord de la porte ? Le drame de toute famille (sarcasme). Si vous ne l’avez pas éventrée, tel un extrait de film d’horreur bon marché, pourquoi ne pas l’adopter (fond musical de ‘’Vision mondiale’’ en background) ?

Sérieux. Moi, chaque année, je récupère les citrouilles du voisinage pour les transformer, les sauvegarder et, au pire, les composter ! Voici donc quelques idées en vrac, mes ‘’préfs’, et d’autres idées mises en surbrillance dans mes annotations (ceux et celles qui me connaissent savent que je prends des notes, sans arrêt !), que je vous partage donc ici :
  • Si vous avez décidé d’éventrer votre citrouille pour la transformer en magnifique lanterne (je ne vous juge pas, là !), du moins, avez-vous récupéré parmi toute la gluante substance ventrale de la chose (on se croirait en plein accouchement ! Vanessa Cotton, Maman blogueuse de MamaGaspésie, es-tu allée jusqu’à parler des fluides corporels ? Je pose la question. Un bon sujet pour un prochain article, non ? J ) ses précieuses graines ? (Bon. Là, si vous avez décroché de ma longue parenthèse, il se peut que le mot ‘graine’ vienne ici vous perturber. Relisez sans la parenthèse. Ni celle-ci).

    Posez la question et Ricardo vous répondra ! La meilleure façon reste de les griller au four, simplement avec un peu de sel et un filet d’huile ou avec les épices qu’on aime (Truc pour les épices : les ajouter aux dernières minutes de cuisson afin d’éviter qu’elles ne brûlent et développent un goût âcre) après les avoir soigneusement rincées et asséchées.

Tsé, quand tu dis que le Reader Digest dit avoir recensé 15 puissants bienfaits à ces graines… Faut le croire pour le ‘’wouere’’…
()


  • Plan B : Vous avez sauvé votre citrouille de l’assassinat et avez préféré la présenter sous son meilleur jour, sans crème BB (allusion à mon dernier blogue, pour mes fans). Bravo. Maintenant, il faut l’éventrer. Pour vrai. Armez-vous de votre meilleur couteau de chef (musique lugubre de votre film d’horreur culte). Pour ma part, la meilleure façon de récupérer cette douce chair sucrée est de la transformer en purée. Et la plus simple façon testée (et approuvée) reste de la cuire au four (aucune surveillance. C’est comme mettre son poupon dans un parc à bébé ! Tu peux même faire les deux en même temps ! :O ). Donc il vous faudra la trancher en deux, sacrer les deux moitiés dans des tôles à biscuits (préalablement vidées de leurs précieuses graines. Référez-vous au plan A. On suit toujours ??) et les mettre au four pendant une heure à 350°F. Ricardo vous dira quand ce sera prêt.
  • C’est ben beau la purée, mais qu’est-ce qu’on fait avec après ? Bien ordinaire elle sera nature, mais O’ comment ‘’undercover’’ elle se voudra dans toute situation, une fois bien conservée ! Le plus simple encore ici, d’expérience personnelle, est de conserver votre douce purée dans des contenants ou sacs ziplocs (que je lave après utilisation ! Faites-le ! C’est un ordre ! - Hitler) en petites portions (une ou deux tasses, selon votre utilisation. Autre astuce à venir… Stay tuned !) et de la congeler.
  • C’est ben beau la conservation et la congélation, mais encore faut-il savoir mettre tout ça à profit (pas juste pour la bonne conscience, tsé) ? Ma grande gourou de la courge, Geneviève O’Gleman, m’a inculqué quelques secrets : https://savourer.ca/recette/puree-de-citrouille/. L’idée que je fais la plus souvent est de prendre ma meilleure recette de gâteau aux bananes et la transformer avec ma purée de citrouille (2/3 tasse de purée de citrouille = une banane dans ta recette préf ! L’astuce de tantôt !! Donc, si ta recette de pain aux bananes prend 3 bananes, tu mets à congeler des sacs de 2 tasses de purée (3 X 2/3 tasses) ! So nice & simple !). Puis tu décongèles le tout quand tu es ‘’welling for’ dans de l’eau tiède (chaude) (ou aux micro-ondes) et tu mixtes le reste avec les autres ingrédients de ta recette ‘’préf’’ et c’est prêt ! C’est t’Y pas beautiful ?
  • Plan C (avant le ‘’D’ de ‘’Désespoir’’) : Mixte ta précieuse purée congelée à tout ce que tu concoctes, du déjeuner au souper : Smoothies, potage, ragoût, purée (de patates ! Ça rajoute de la couleur à ton étagé, trop magnifique déjà, de pâté chinois !), mijoté, gratins, currys ou bouillis (la traditionnelle recette de sauce à egg rolls reste aussi un incontournable pour passer ma purée et, d’un lien partagé par une amie, j’ai le goût aussi de tester le mac n’ cheese avec purée de citrouille intégrée !).
  • Plan D (DÉSESPOIR) : Tu te sens vraiment coupable. Ta citrouille est ‘’border’’ pourrie. Un peu ‘’mollasse’’.. De grâce, au moins envoies-là au compost (pour les municipalités comme Percé et Gaspé qui ont pris les devants ou pour les plus puristes qui, comme moi, font leur compost maison). Et, si tu as des partenaires chasseurs de gibiers (chevreuils, par exemple, on est en plein dans le temps !), il semblerait que le gibier aimerait bien, eux aussi, cette chair douce et sucrée.

Plus de raison. Tu achètes une citrouille. Tu l’adoptes. C’est un contrat entre elle et toi.
Besoin d’aide ? Je suis là ? 9-1-1 Citrouille
Ou partage-moi tes propres trucs et astuces maison !
#sauvonslescitrouilles
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