Auteure: Joanie Robichaud En février, j’ai décroché des réseaux sociaux. Complètement. J’avoue que j’appréhendais un peu comment je réagirais, puisque je savais que les réseaux sociaux avaient pris une place immense dans mon quotidien dans les dernières années. Étonnamment, je m’en suis plutôt bien sortie et j’en dresse un bilan positif.
Dès la fin du mois de janvier, je commence à faire une transition, en consultant volontairement moins souvent mes réseaux sociaux. Malgré tout, je remarque que mes réflexes sont forts et que mon pouce ère parfois sur mon écran de cellulaire, surtout du côté d’Instagram. Ah, le gram. Nous avons une relation amour-haine. D’un côté, il me permet de rester en contact avec de précieuses amies et de suivre les grandes étapes de leur vie. À l’aube de la trentaine, comme je le suis, il ne se passe pas une semaine sans qu’une grossesse soit annoncée ou qu’un bébé s’ajoute à une famille. D’un autre côté, j’y perds beaucoup de temps à regarder le quotidien de gens dont la réalité n’a rien en commun avec la mienne. Et si je peux parfois apprendre et grandir grâce à des échanges intéressants, la majorité du temps, je me compare et j'angoisse, même si je sais que l’image projetée est probablement très filtrée et loin de la vraie vie. Le matin du 1er février, je regarde mon cellulaire qui me sert également de cadran et je le laisse tout simplement dans ma chambre. Habituellement, j’aurais ouvert Instagram ou Facebook pour voir si j’avais des notifications, sollicitant du même coup un espace dans mon cerveau devenu accro à ces fameuses notifications. Par chance, mais aussi par souci de santé mentale, il y a longtemps déjà que je ne reçois plus de notifications sur mon écran de cellulaire ou sur les pastilles des applications. Comme je suis incapable de voir une notification sans sentir un besoin irrépressible de la faire disparaître (#toc), je préfère ne jamais en recevoir. Il me faut réellement consulter l’application pour en prendre connaissance. J’utilise la fonction offerte par mon iPhone pour bloquer la majorité de mes applications. De cette façon, même mes doigts ne peuvent pas consulter Facebook à mon insu. Mon temps d’écran baisse en flèche et le nombre d’heures consacrées aux réseaux sociaux disparaît de l’équation. C’est la fonction « productivité » qui regroupe les applications utilitaires qui devient le secteur le plus utilisé de mon cellulaire. Même si j’envoie des textos à des amis pour leur souhaiter une belle journée, je me sens déjà isolée. J’apprivoise cette solitude qui était disparue avec le temps, toujours à un glissement de doigts des autres humains qui habitent sur cette planète. Je décide de passer du temps avec mes pensées, en les acceptant et en essayant de les comprendre, plutôt qu’en les reléguant au second plan en balayant mon écran. Ma vie sociale en prend un coup pendant ce mois. Par chance, ma meilleure amie est aussi en congé de maternité, mais à l’autre bout du Québec. On s’écrit plusieurs fois par jour pour se raconter nos journées. Les congés de maternité sont devenus tellement solitaires au fil des années, que je constate. Je comprends pourquoi les groupes Facebook de mamans pleuvent. Je continue de fréquenter assidûment la Maison de la famille de mon coin. Ça me fait du bien de sortir de la maison pour voir d’autres femmes qui vivent les mêmes situations et émotions que moi. Quelques amis prennent quand même la peine de m’écrire pour prendre de mes nouvelles ou me dire qu’ils s’ennuient, parce qu’ils aimaient suivre mon quotidien en images. Leurs mots me touchent beaucoup. Mon conjoint m’informe de quelques nouvelles qu’il sait que je juge importantes, comme de nouvelles grossesses, et ma mère m’envoie aussi des informations qui pourraient m’être utiles et que je n’aurais pas su autrement, comme faire bouillir l’eau avant de la boire. Les réseaux sociaux sont aussi devenus un puissant outil pour les administrations publiques. Avec raison. Ils sont utilisés par une immense majorité, surtout les plus jeunes. J’utilise ma mémoire pour tenter de ne pas oublier des anniversaires importants, puisque plusieurs de mes amis célèbrent leur 30e anniversaire cette année. Je me rends compte à quel point je n’ai plus leurs coordonnées. Même leur numéro de cellulaire. Tout se passe à travers les filtres des réseaux sociaux. Je profite de mon temps libre – celui que je ne perds pas à flâner sur mon écran – pour faire du ménage dans la maison. Je mets de l’ordre dans la salle de bain et dans la cuisine. Je fais le tour de mes tiroirs et je décide de faire un grand ménage dans ma garde-robe. Comme je souhaite encourager l’achat seconde main, je découvre une nouvelle plateforme en ligne pour acheter des vêtements usagés. Je fais aussi un tour sur d’autres sites de revente qui ne sont pas associés à Facebook. J’avoue que je m’ennuie de Marketplace pour pouvoir donner ou vendre rapidement des articles. Je finis par donner un gros sac de linge en très bon état au marché aux puces. Je me rappelle qu’avant l’arrivée des réseaux sociaux, on donnait plus facilement, il me semble. Maintenant, tout se vend, même pour quelques dollars. J’ai l’impression générale d’être moins stressée. Je suis assurément plus présente au quotidien et ce sont mes enfants qui en sont les principaux bénéficiaires. Je me promets de conserver des période sans écran, en me les imposant au besoin. La règle a toujours été: pas d’écran à la table, ni pendant le retour de la garderie jusqu’au coucher. Pourtant, il est parfois facile de transgresser, pour vérifier une information, pour répondre rapidement à un texto, pour poser une question à l'amoureux qui travaille loin de la maison. J'en profite aussi pour reprendre la lecture, l'un de mes passe-temps préférés, souvent mis de côté au profit des réseaux sociaux. L’information régionale : cette grande oubliée Avant le début de mon défi, j’ai décidé de prendre un abonnement payant à des médias québécois. C’est quelque chose que je voulais faire depuis longtemps, mais que je repoussais souvent, me contentant de lire les articles gratuits que je pouvais obtenir. Je décide aussi de renouer avec la radio locale et je télécharge des podcasts pour les promenades en voiture, histoire de ne pas être trop déconnectée. Après tout, j’ai toujours été très captive de l’actualité et je ne verrais pas être coupée du monde pendant un mois complet. Dès les premières journées de mon défi, je réalise à quel point l’information régionale est au cœur de mon quotidien grâce aux réseaux sociaux. Non seulement je suis abonnée à tous les médias locaux sur toutes les plateformes Web et réseaux sociaux, mais l’information citoyenne circule elle aussi à une vitesse incroyable. En février, je suis devenue experte du coronavirus, des blocus ferroviaires et du procès en destitution de Trump, mais je n’avais aucune idée de ce qui se passait dans ma propre région. Malgré des alertes Google sur les mots Gaspésie et Baie-des-Chaleurs, je me suis sentie complètement dépassée par l’actualité locale et régionale. Je me suis alors rappelé le feu sacré qui m’habitait pendant mes études en journalisme, alors que je tentais de faire comprendre l’importance de l’information locale à mes comparses. Encore aujourd’hui, je conçois difficilement comment les médias d’information québécois s’intéressent si peu à l’information qui circule sur son propre territoire. Pourquoi un fait divers montréalais fait-il les manchettes d'un quotidien provincial alors qu’un fait divers gaspésien est tout simplement oublié ? Bien évidemment, je suis consciente qu’une majorité de la population se concentre autour de la métropole, mais un fait divers reste un fait divers. Et la population gaspésienne n’en a rien à cirer du trafic montréalais. Plus encore, j’ai de nouveau constaté la condescendance, voire le mépris, de certains médias provinciaux et nationaux envers les régions. Juste le mot région revêt d’ailleurs une connotation péjorative, alors qu’il n’en est rien. C’était un constat que j’avais fait il y a déjà 10 ans, alors jeune étudiante en journalisme. Avec le temps, et probablement grâce aux algorithmes des réseaux sociaux, j’en suis venue à penser que l’information régionale, et par le fait même les régions, avait la couverture médiatique qu’elle méritait, alors que c’est loin d’être le cas. On parle des régions lorsqu’on parle de tragédies. On y dépeint souvent un portait sombre, laissant présager un avenir difficile, ce qui contraste avec le dynamisme du territoire, les initiatives locales et la volonté des intervenants. En revanche, si la tendance est de dépeindre les réseaux sociaux de façon négative, il ne faut pas oublier qu’ils ont également plusieurs côtés positifs. En plus de faciliter l’ouverture sur le monde et le dialogue avec autrui - lorsque les utilisateurs sont de bonne foi -, ils démocratisent la parole citoyenne. Ils donnent une tribune à ceux qui n’en ont pas. Certes, les opinions émises sur les réseaux sociaux peuvent parfois diverger des siennes (quoique l’algorithme de Facebook tend à contrer cette situation), mais ils permettent la pluralité des voix. Ils donnent une tribune à ceux qui n’en ont pas. Et la Gaspésie fait partie de ceux qui ont besoin de cette tribune. Auteure: Joanie Robichaud Au début de l’année, j’ai eu envie de faire un peu d’introspection et de me lancer des défis pour 2020. Parmi mes défis, j’ai décidé de me déconnecter des réseaux sociaux pendant un mois. Se déconnecter de tous les réseaux sociaux* peut sembler facile pour certains. Toutefois, lorsqu’on navigue dans le fabuleux monde des communications, comme moi, les réseaux sociaux sont nos principaux outils de travail. Difficile, alors, de faire une déconnexion complète. Même s’ils sont principalement utilisés dans un but professionnel, ils deviennent omniprésents. Et, parce qu’on travaille en comm’, on se retrouve bien souvent avec la gestion de réseaux sociaux lorsqu’on s’implique pour des organismes ou des causes. C’est plus difficile que ça en a l’air de couper les ponts.
Plusieurs articles scientifiques le démontrent, les réseaux sociaux peuvent rendre accro. Ils agissent un peu comme une forme de drogue. Le défilement des informations sur les réseaux sociaux est parfois comparé à une machine à poker. Tout est pensé pour continuer de scroller, pour en vouloir toujours plus. Les likes et les retweets génèrent des réactions chimiques au cerveau qui sont comparées, par des chercheurs, aux réactions créées par la prise de drogue comme la cocaïne. Évidemment, il y a aussi beaucoup de bons côtés aux réseaux sociaux. Communiquer avec des amis qui habitent loin, échanger avec des gens qui ont des intérêts communs, être en contact avec différentes cultures et plus encore. Février m’apparaît le mois idéal pour cette déconnexion, non pas parce qu’il y a moins de jours que les autres, mais parce que je suis encore en congé de maternité. C’est donc dire que je n’ai – presque – pas besoin d’utiliser les réseaux sociaux pour des raisons professionnelles. C’est maintenant ou jamais. Avec cette introspection et cette décision de me déconnecter est venue une grande réflexion sur la place des réseaux sociaux et du Web dans ma vie. L’ancêtre des réseaux sociaux Je fais partie de la génération des milléniaux, mais je ne suis pas née avec Internet à la maison. Je suis une « vieille » milléniale, disons ça comme ça. Je me souviens de cette journée où mon père avait rapporté cette grosse boîte carrée qu’on avait installée dans le salon, avec hâte de découvrir son potentiel. J’étais encore à l’école primaire. Au début, on jouait surtout à des jeux. Mes préférés étaient Clue et Candyland. Vous savez, ceux qu’on trouvait dans les boîtes de céréales. Au secondaire, ma sœur et moi avions un horaire à respecter pour le temps connecté, pour éviter d’engorger la ligne téléphonique. Parce qu’à l’époque, il fallait subir la mélodie de connexion du modem pour accéder à la toile. Mais rien n’était trop beau pour chercher des photos de nos vedettes préférées. Ça et parler avec ses amis sur (feu) MSN. On se voyait toute la journée à l’école, mais on avait encore beaucoup de choses à se raconter, parfois même sans se parler, juste à travers nos statuts : (ip) J o a и i e (*) All I Wanna Do Is Dance ! (8) <3 Les réseaux sociaux tels que connus aujourd’hui n’existaient pas, mais il y avait plein de façons d’entrer en contact avec d’autres personnes d’un peu partout. Comme j’ai toujours aimé écrire, j’ai débuté par des forums de discussions ou de fanfictions. C’est là que j’ai commencé à échanger avec des gens qui venaient d’ailleurs au Québec, des gens qui sont encore présents dans ma vie aujourd’hui, 15 ans plus tard, et ce, toujours virtuellement. Par la suite, ce sont les skyblogs qui sont devenus les moyens d’expression par excellence, les prédécesseurs de nos comptes Facebook ou Instagram. On y partageait des états d’âme, des paroles de chansons et des montages douteux de design Web. On écrivait : « Elle, c’est mon amie LiZaAa. Elle est vraiment cool! Ne change surtout pas! Jtm fort! XxXxX ». J’y ai rencontré l’une de mes meilleures amies, qui venait de l’autre côté de la Gaspésie. Une personne qui a eu – et qui a encore – une grande influence et importance dans ma vie. Une rencontre improbable si Internet et ces ancêtres de médias sociaux n’avaient pas existé. Une présence virtuelle a donc toujours été une norme pour moi, sans trop savoir ce que ça signifiait et, surtout, les traces qui peuvent rester. Au début de l’âge adulte, j’ai d’ailleurs fait un grand ménage en lien avec ma présence Web et j’ai supprimé plusieurs trucs – dont certains sans faire de copie, ce que je regrette un peu aujourd’hui – en plus de repartir à zéro mes comptes Facebook et Twitter. Il faut dire qu’en évoluant dans le monde des communications, on en vient à comprendre l’impact des mots, même ceux écrits au passé. Demandez-le à tous ces candidats politiques qui vont le saut sans y penser. L’avènement des réseaux sociaux Les médias sociaux tels qu’on les connaît – les Facebook, Instagram, SnapChat, LinkedIn, Twitter, Tik Tok et autres de ce monde – n’existaient donc pas lors de mon adolescence. J’ai joint Facebook dans ces débuts, lors de ma première session de cégep. Moi qui étais partie découvrir le monde à l’autre bout de la péninsule gaspésienne, à l’inverse de la plupart de mes camarades qui migraient vers l’ouest, voilà que je pouvais, en un clic, savoir ce qu’ils devenaient en temps réel. J’aurai été séparé d’eux pendant deux mois, l’équivalent de vacances estivales. En gros, je n’ai jamais connu la déconnexion totale. Nos retrouvailles du secondaire, bien que très intéressantes au plan des échanges, ne m’ont pas appris beaucoup de nouveauté. J’étais au courant de la plupart des déménagements, naissances et autres événements de la vie grâce aux réseaux sociaux. À l’université, c’est Twitter qui est entré dans ma vie. Un indispensable pour tout étudiant en journalisme. LinkedIn a suivi. Développer son image de marque professionnelle, se créer des contacts, trouver un emploi. Indispensable dans le domaine des communications se dit-on. SnapChat, lui, est arrivé un peu aux alentours de mon premier congé de maternité. Pratique pour passer le temps et permettre aux amis qui ont loin de suivre mon quotidien. Dans les dernières années, pourtant, c’est Instagram qui est devenu mon préféré. Probablement parce que Facebook a été envahi par d’autres générations. Et, comme la plupart des milléniaux, j’ai migré vers une autre plateforme. L’apogée des réseaux sociaux Parce que je n’ai plus le câble depuis quelques années, j’ai compensé avec le Web et les réseaux sociaux pour demeurer connectée à l’actualité. Comme je préfère ne pas recevoir de Publisac, j’ai aussi compensé avec le Web et les réseaux sociaux pour demeurer informée. Au niveau professionnel, j’ai aussi occupé des fonctions directement en lien avec les médias sociaux. N’allez pas croire que cet emploi était aussi facile qu’on peut se l’imaginer. Parce que déployer et gérer les médias sociaux pour une organisation ou une marque, ça demande beaucoup plus que savoir bien répondre aux questions ou d’écrire des statuts sur Facebook. C’est une question de stratégies, de réflexions, de questionnements, d’image de marque, de visuels, de choix de mots, de marketing, de relations publiques, de relations humaines, et plus encore. C’est d’ailleurs un emploi de plus en plus nécessaire et demandé, si vous cherchez à vous réorienter. Cet emploi, je l’ai aimé d’amour. Ces communautés Web, c’était comme mes bébés. J’avais réellement à cœur de répondre aux besoins d’information des citoyens qui nous contactait. Mais c’est un emploi qui ne permettait pas de décrocher, surtout lorsque j’étais la seule à faire la tâche. Et encore moins dans une organisation publique, où des informations en lien avec la sécurité publique devaient parfois être diffusées rapidement, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Certes, j’ai décroché durant mes congés de maternité, mais en compensant ailleurs. Devenir maman amène son lot de questionnements et il existe des groupes Facebook pour littéralement TOUT ce qui entoure la maternité. Allaitement. Portage. Couches lavables. DME. Bébé aux besoins intenses. Sièges de voiture. Recettes de purée. Sommeil du bébé. Bébé avec reflux. Name it ! Sans compter les fameux groupes de mamans qui doivent accoucher le même mois. On peut en voir (ou lire !) de toutes les couleurs, mais on peut aussi y faire des rencontres mémorables. C’est ainsi que je me retrouve donc, en ce début de 2020, à la fin de mon deuxième congé de maternité avec ce désir de prendre une pause. De m’éloigner du Web et des médias sociaux. Ce désir de mettre les appareils électroniques de côté et de revenir à l’essentiel. L’exercice n’est pas si facile. Mon conjoint travaille à l’extérieur. Cette technologie devient donc nécessaire pour qu’on puisse demeurer en contact, considérant que nous n’avons pas de ligne de téléphone fixe à la maison. C’est pourquoi j’ai décidé de me concentrer uniquement sur les réseaux sociaux. De forcer mon esprit à vivre uniquement le moment présent. De profiter de ces précieuses minutes pour découvrir de nouvelles passions, peut-être. Mais surtout, surtout, en profiter pleinement avec mes enfants qui grandissent si vite. On se revoit en mars ! * Afin d’être transparente, je précise que je conserverai Messenger, pour différentes raisons personnelles. Le son de l’application sera toutefois éteint. |
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Juillet 2021
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