Auteure: Anne-Marie Audet, psychoéducatrice La pandémie et le confinement ne sont certes pas une situation de tout repos pour tout le monde. Tous les jours, j’ai une pensée pour nos héros des services essentiels et je vous dis merci pour votre beau travail. Cependant, ce matin mes pensées se dirigent vers nos ados. Dans la « normalité » de leur développement, un ado bouillonne de liberté et de plaisir partagé avec les amis. Nous les adultes, en temps normal, nous rêvons à des jours calmes où la vie s’arrête l’instant d’une respiration. Malgré que nous sommes tous dans le même bateau, nous pouvons imaginer que le défi n’est pas le même pour tous!
Sur une note plus personnelle, je suis maman de deux adolescents, une fille de 13 ans et un garçon de 15 ans. Donc, des pensées et des réactions différentes reflétaient leur vécu de confinement. De plus, une maman qui travaille sur « fly in, fly out » 2 semaines par mois... Parfois, la vie nous apporte de beaux grands défis comme parent! Les deux semaines qui ont suivi la fermeture des écoles, j’étais en période de « distanciation physique » de mes enfants. J’étais en « fly out ». J’ai dû gérer les différentes réactions de mes beaux ados à distance! Vous savez ce qui m’a le plus aidé à demeurer le plus sereine possible? Je me suis rappelé les étapes du deuil. Oui, oui tu sais la première étape, celle du déni, celle où on refuse de voir la réalité? Mais je me suis aussi rappelé d’une étape dans le développement d’un ado, celle de la pensée magique. L’étape de celui qui se croit invincible. Durant cette période, il m’était impossible de convaincre « ma 13 ans » du danger de la situation et de l’obligation de la distanciation physique avec ses amis. Ensuite vient la 2e phase du deuil : la colère. Bon ok, j’avoue que l’opposition et la colère peuvent prendre une tangente plus importante durant la période l’adolescence, mais en temps normal je suis un parent chanceux qui n’a pas vraiment à « dealer » avec ce genre de comportement avec mes ados. Donc, j’ai été confronté (à distance, ne l’oublions pas!) à des réactions nouvelles pour moi de la part de mes enfants. Plus tard viennent les étapes de la résignation et de l’acceptation…Eurêka! Actuellement, je peux dire que je me retrouve dans cette étape et que je suis très fière de mes beaux ados! Je suis également fière de leur façon d’aborder la situation. Ils s’occupent ensemble! Ils apprennent à cuisiner ensemble, ils écoutent des séries ensemble, ils jouent dehors ensemble et parfois ils s’obstinent ensemble! Comment j’ai passé au travers les deux premières étapes sans m’arracher les cheveux sur la tête? J’ai respiré beaucoup! J’ai aussi utilisé les enseignements que je transmets aux parents par le biais de mon travail. En voici quelques-uns, qui, je l’espère pourra vous guider dans vos interactions avec vos beaux ados. Reconnaître et valider ses émotions Nommer à notre adolescent que nous comprenons qu’il est très difficile pour lui de ne pas voir ses amis. Lui nommer que nous aussi lorsque nous étions adolescents, on l’aurait pas trouvé drôle. De lui dire que vous trouvez normal qu’il se sente en colère et qu’il a le droit également d’être en colère. D’accepter qu’il vive une panoplie d’émotions plus difficiles, va nous permettre d’éviter d’entrer dans une escalade de pouvoir. C’est également un moment pour apprendre à notre ado, comment gérer ce débordement d’émotions. Il a le droit d’être en colère, mais il n’a pas le droit de la faire vivre à toute la famille. Donc, nous pouvons lui proposer différentes options. Par exemple, se retirer dans sa chambre, écouter des vidéos ou bien aller dépenser son énergie dehors. À lui de choisir quel sera son meilleur moyen! Se faire confiance comme parent Au début dans l’étape du déni, j’ai vécu des ambivalences dans les règles parentales de mon conjoint et moi. J’appelais mon chum en cachette parce que dans ces moments de crise, il faut que l’équipe parentale travaille ensemble! C’est certain qu’en gérant cette situation à distance, je pouvais prendre un moment pour respirer et réfléchir. Pendant, un moment de réflexion, la première phrase qui m’est venue en tête est : Je sais que tu ne peux pas le comprendre aujourd’hui, mais je t’aime assez pour t’interdire de voir tes amis, mon rôle de parent est de te protéger, c’est non, un point c’est tout. Je l’ai fait sans discussion, sans argumentation et surtout j’avais un ton neutre et sans émotion, mais un ton convaincu que je faisais la bonne affaire. C’est la période où je me suis sentie le plus loin de ma vie. Quand tu es loin de tes enfants, la seule chose que tu ne souhaites pas, c’est de raccrocher le téléphone sur un différent. Malgré ce sentiment déchirant, je savais que je faisais la bonne affaire…même le gouvernement approuvait ma démarche! Profiter des bonnes périodes pour souligner ses efforts Valorisez ses bons coups et remarquez lorsqu’il s’implique de façon positive dans les activités quotidiennes. Faites-leur faire leurs repas préférés. Impliquez-les dans la planification familiale, donnons-leur un sentiment de contrôle et de liberté en leur demandant leur avis. Prenez garde à nos interventions teintées de rigidité Questionnez vos actions ou vos demandes. Demandez-vous : est-ce que c’est si grave que cela ou est-ce que l’impact de son comportement ou sa demande compromet sa sécurité ou son développement? Par exemple, oui c’est grave de le laisser aller faire un party avec des amis, mais non ce n’est pas grave qu’il jase en Facetime avec ses amis jusqu’à 22h ou 23h. Même en temps de pandémie, n’oublions surtout pas, nos beaux ados demeurent avec les mêmes besoins, ils ont besoin d’appartenance, de liberté et de plaisir! Moment de « à moi de moi » Chaque jour, je prends un moment pour me faire du bien. Dans mon cas, je pratique le yoga, je fais du vélo (oui oui j’ai traqué le « ski doo » du Nord pour le vélo), je m’évade dans un casse-tête. C’est simple, je prends une heure par jour pour faire ce qui me fait du bien mentalement et physiquement! N’oubliez pas que pour éviter de se laisser submerger par les crises de nos ados, il faut prendre soin de nous! Voilà mes quelques trucs qui m’ont aidé à passer au travers les étapes du déni et de la colère pour arriver à l’étape de l’acceptation! Je vous souhaite à tous un peu zénitude à travers cette crise que nous ne serons pas prêt d’oublier!
16/2/2020
Ne touche pas à mes amis!Auteure: Anne-Marie Audet, psychoéducatrice Votre adolescent cherche à se distancer de vous et ses amis prennent toute la place? Cette distanciation demande une certaine adaptation. Vous n'êtes désormais plus seuls à exercer un pouvoir d'influence sur vos enfants; il y a aussi les pairs. Et cette influence peut être aussi bien positive que négative.
Son grand besoin de se coller à ses copains provient de son besoin d'appartenance. Son environnement social devient un milieu d'apprentissage et de développement. Il apprend et se définit aussi par l'observation de ses pairs. Son besoin d'appartenance Concrètement, pour répondre à son besoin d'appartenance, l'ado a besoin de:
Est-ce que tenir compte de son besoin d'appartenance signifie que l'on doit le laisser tout faire? Non, pas du tout! Son immense besoin d'appartenance n'enlève en rien son besoin de sécurité. L'adolescence a également besoin de sentir qu'il y a présence de limites non franchissables. L'idée est de trouver le juste milieu. Je vous suggère d'établir des règles et des conséquences claires et négociées avec lui. Votre ado tentera sûrement de vous jouer la carte «y’a juste moi qui peux pas ! » Ainsi, votre enfant a besoin d’apprendre que vos règles sont basées sur vos valeurs et les valeurs peuvent être différentes dans chaque famille. Ne tombez surtout pas dans cette tentative de manipulation puisque par expérience de maman d’adolescents, la plupart du temps vous n’avez pas des valeurs si différentes de la plupart des autres parents!!! S'intéresser à ses amis L’entrée au secondaire amène votre enfant à rencontrer de nouvelles personnes. Discutez avec lui de ses nouveaux amis, vous démontrez ainsi que vous accordez de l'importance à ceux-ci. Aussi, invitez ses pairs à la maison ou bien lors d'une activité spéciale, permettez à votre ado d'inviter un camarade que vous connaissez moins. Cela vous permettra de demeurer à l'affût de ses fréquentations. S'il refuse de vous présenter ou hésite à vous parler d'un ami en particulier, cela peut vous sonner une cloche. Interdire à votre enfant de fréquenter un copain en particulier, le poussera possiblement à vous mentir ou à s'éloigner davantage de vous pour se tourner vers cet ami. Établissez une discussion franche et ouverte avec votre enfant. Demandez-lui, ce qui l'intéresse chez cette personne. Amenez-le à réfléchir sur les raisons de vos inquiétudes. Priorisez l'écoute et considérez son point de vue au lieu d'adopter une attitude teintée de jugement.
9/2/2020
En dépression hivernale ? Verdissez votre intérieur et vos assiettes ! Jardiner avec vos ‘’trognons’’ !Auteure: Karine St-Onge Encore de la neige Pour ceux qui font partie de la population atteinte de dépression hivernale, vous entrez maintenant en mode hibernation négative. Météomédia devient votre pire ennemi (avec ses alertes constantes dignes de scénarios apocalyptiques). Solution : Amenez l’été à vous; le vert, le croquant, la fraîcheur d’une salade estivale. Je n’ai jamais été une jardinière compulsive excessive à semer ses tomates, poivrons et fines herbes dès février-mars et envahir sa maison de jeunes plantules à entretenir; je laisse ça aux professionnels (surtout à ceux (les serriculteurs) qui sont pas mal mieux équipés que moi en termes d’installations). Ici donc, je vous propose plutôt quelques trucs hyper simples que je pratique quand j’ai le ‘’Blues de l’hiver’’, question d’apporter du vert dans ma maison sombre de février et un plein de vitamines dans mon assiette ! ![]() Jardiner avec ses trognons !? Trognon (n.m): Ce qui reste d'un fruit, d'un légume, dépouillé de la partie comestible. Source : Le Larousse. Rien de moins. Un légume, c’est vivant ! (je me croirais parler comme Passe-Carreau. Et y’a Fardoche en arrière qui me le confirme). Même arraché de sa terre natale (âme sensible, s’abstenir), nettoyé, mis en sac, transporté en camion et mis dans l’étalage de votre épicerie, il reste encore de la vie, dans ce petit et frêle légume. La première expérience à tenter (et des plus faciles) est de conserver la partie blanche et les racines de vos oignons verts et de simplement les faire tremper dans un peu d’eau que l’on met ensuite près d’une fenêtre. Quelques jours seulement et vous verrez une belle repousse vert tendre prendre forme. Reste plus qu’à les recouper et les intégrer à votre plat préféré (en prenant bien soin de le faire délicatement comme un vrai chef, bien haut. Au-dessus de son assiette, le petit doigt en l’air. Avec un ‘’crounch de poivre’’ pour finir. :P ). Je vous avouerai par contre que cette procédure n’est pas éternelle. Je ne tenterais pas plus qu’une repousse sur le même trognon d’oignon. Par contre, si l’envie vous dit et le temps vous le permet, vous pouvez toujours mettre vos repousses d’oignons verts sur terreau, dans une petite barquette de champignons récupérée (et trouée). Vous m’en donnerez des nouvelles #abaslamultiplicationdupaincestlamuliplicationdesoignonsverts #sansgluten ![]() Le trognon de céleri a aussi son pouvoir de résurrection pas mal fort. Idem aux oignons verts, vous coupez la base du pied de votre céleri (partie qui finit plus souvent qu’autrement au compost) et vous le faites aussi baigner dans un peu d’eau, près d’une fenêtre. Et, abracadabra, le céleri repoussera ! Bon. Pas assez pour vous faire de beaux bâtonnets de crudités pour y tartiner votre fromage préféré (pas de publicité ici) mais assez pour parsemer une soupe d’un peu de fraîcheur ou à intégrer dans une sauce aux tomates. Si vous tentez cette expérience plus tard au printemps, il resterait juste à mettre vos repousses de céleri au jardin et laisser la nature faire le reste ! Récoltez à l’automne. Selon Du Jardin dans ma Vie, la betterave, le bok choy, la carotte, le chou, la laitue romaine, et le poireau sont aussi de bons légumes à reproduire à partir de trognon. ![]() Amateurs de fines herbes ? Plusieurs fines herbes fraiches achetées en épicerie peuvent également profiter d’une seconde vie, mises simplement dans l’eau. La menthe, le basilic, la coriandre en sont quelques exemples. Au lieu de les laisser pourrir, faites-les revivre ! Le Summum : La germination Question d’avoir l’impression d’avoir le pouce vert et d’avoir créé la vie (j’en mets un peu, j’avoue…), la germination (production de micro-pousses tels la luzerne ou le radis, des plus connues) est assez satisfaisante comme technique de ‘’jardinage’’ en pot. Pas besoin d’équipement Hi-Tech : un pot Masson, un petit bout de moustiquaire, une cuillère de graines et Hop ! Magie ! La technique, relativement simple, consiste d’abord à faire tremper ses graines pendant une nuit (pas trop forçant jusqu’à date ?), les rincer par la suite. Bon. Je vais en perdre quelques-uns ici : deux fois par jour, il faut les rincer. Faites-en donc une petite routine méditative avec votre café du matin et avant la vaisselle du soir. On laisse ensuite le pot égoutter en position diagonale (le ‘’rack’’ à vaisselle fait justement très bien le travail), couvert d’un linge (doit être gardé entre l’ombre de la lumière, me dit Marie Carmen). Après quelques jours, une belle touffe généreuse de plantules envahira votre pot. À l’approche des premières vraies petites feuilles, on met notre pot au soleil pour un punch de chlorophylle assuré et il ne reste plus qu’à déguster ! Se conserve au moins une semaine au frigo ! Délicieux dans les sandwichs, pour donner un kick à vos plats de pâtes ou pour pimper une salade ! On peut trouver des graines de germination dans nos magasins d’aliments naturels locaux : L’Armoire à Vrac de Sainte-Anne-des-Monts, Le Marché des saveurs à Gaspé ou chez Vert Pistache à Grande-Rivière… Et probablement à bien d’autres endroits mythiques de notre chère péninsule. Partagez-nous vos ‘’pushers’’ de graines ! :P Pour plus d’informations et conseils, le mapaq est là, il suffit de cliquer ici. Bon jardinage mes apprentis !
7/5/2018
L’agressivité du chien, mythe, réalité et comment décoder le langage de son chien?Auteure : Anick Côté, Intervenante en comportement canin ![]() En 2018, la science est de plus en plus présente dans plusieurs domaines et heureusement, beaucoup de professionnels se basent sur celle-ci pour parfaire leur technique de travail. L’éducation canine fait partie de cette belle évolution qu’est la science. En 2017, Gregory Berns, professeur en neuro-économie à l’Université de Emory à Atlanta (États-Unis), a écrit un livre à ce sujet après avoir entrainé des chiens à passer un scan, afin de voir leur réaction à différents stimulus. Cette découverte vient donc confirmer que nos chiens sont bel et bien dotés d’émotions, d’amour, d’attachement ou encore d’une sensibilité similaire à celle d’un enfant. Il est donc important de savoir dans quel contexte et pourquoi le chien est inconfortable face à plusieurs situations. Votre chien communique de plusieurs façons avec vous et il est très important d’être à l’écoute. Il y a même des chiens qui n’aiment pas se faire caresser, il faut donc être très prudent dans notre approche avec un chien, surtout inconnu. Le traditionnel chien dominant fait maintenant place à un chien qui vit certaines émotions dans un contexte déterminé. Un chien qui grogne, qui détourne le regard, qui montre les dents, qui hérisse le poil du dos, qui se touche le bout du nez avec sa langue pendant qu’on le manipule sont tous des signaux d’inconfort que le chien essaie de nous communiquer. Donc, si nous ne sommes pas à l’écoute de tous ces signaux, que croyez-vous qu’il arrivera? Le chien peut mordre pour se faire comprendre! Et croyez-moi, l’agression dite gratuite n'existe pas! Si un chien a besoin de mordre pour se faire comprendre c’est que nous n’avons pas su être à l’écoute de ce qu’il nous a dit précédemment avec son langage canin et qu’il a dû mordre pour qu’enfin on l’écoute. Par la suite, comme ce chien s’est fait comprendre rapidement à la morsure, celui-ci reproduira possiblement ce comportement lorsqu’il se sentira menacé et tous les autres signaux avant-coureurs disparaîtront! Bien sûr, il existe des situations qui sont hors de notre contrôle, soit la vie antérieure du chien, le manque de connaissance de la personne, une période de socialisation inadéquate ou même manquante et plusieurs autres facteurs. Il est donc important de suivre une formation convenable avec un éducateur canin qui est à l’affût sur les théories de l’apprentissage et que ces techniques sont basées sur la science avant même d’adopter un chiot. Cela permettra de le comprendre et d’avoir une communication saine afin d’offrir une belle vie à ce futur chiot. Toutes nos conférences, nos cours et nos consultations privées sont offerts par des intervenants en comportement canin qui ont suivi une formation de base ainsi que de la formation continue afin de se tenir à jour dans toutes les évolutions scientifiques du domaine canin. Si votre chien démontre des comportements d’agressivité ou de réactivité, n’hésitez surtout pas à faire appel à un éducateur canin de votre région en consultant le site web suivant : www.rqiec.com Voici un lien intéressant pour en apprendre davantage sur le langage canin conçu également pour les enfants : http://humanimo.orgL’agressivité du chien, mythe, réalité et comment décoder le langage de son chien! Découvrez le site Web d'Euxreka : www.euxreka.ca Auteure : Marie-Josée Charest Raconter des histoires est un prétexte pour être ensemble et c’est souvent le moment pour les enfants de poser tout plein de questions. Je suis assez fan du fait de garder des livres d’enfants dans ma chambre, auxquels je confère le statut de «livres précieux». Ces livres-là, on les garde beaux et on les regarde avec un adulte. On lit bien calés contre les oreillers dans mon lit, collés-collés. Et ma petite de trois ans en redemande quand ce n’est pas le grand qui se joint à nous, curieux des rires qu’il entend. Parfois, comme adulte, ça nous énerve un peu de commencer une histoire et que soudainement l’enfant nous plante là! Ne le prenons pas personnel! C’est un processus. Ça ne veut pas dire que l’enfant n’aime pas l’activité, il faut juste l’appâter un peu… Dans l’achat du livre, il faut regarder le ratio nombre de mots / image et aussi, voir si c’est plutôt un livre interactif ou plus narratif. Dans le cas d’une histoire plus classique, il faut apprendre à s’adapter. Mon premier conseil est d’apprendre à résumer certaines parties de l’histoire au besoin. Mais oui! Rien ne nous oblige à toujours lire le texte intégralement. On peut fort bien nous-mêmes rendre un livre interactif et en faire un petit exercice de cherche et trouve. Ainsi, avec le même livre d’histoire, on peut varier l’expérience : lecture complète, questions sur les images à l’enfant, discussion sur un sujet en particulier, deviner ce qui s’en vient quand l’enfant a déjà lu le livre, etc. On a le droit aussi de juste décrire les images. Nous sommes les mieux placés pour savoir ce qui se fait bien avec notre enfant. Parfois aussi, c’est de rendre le tout rigolo, de faire des voix, des sons, de faire semblant d’avoir peur, de surprendre l’enfant… Bref, en tant que lecteurs de livres d’enfants, nous ne devons pas nous limiter au texte (encore une fois, sortons-nous de nos réflexes d’adultes!) et quand on voit que l’enfant perd son attention, on varie, on écourte ou encore, on remet à plus tard. Il n’y a aucune loi qui nous force à terminer une histoire. Ça reste un jeu! ![]() Le lion blanc de Jim Helmore et Richard Jones (Comme des géants) Texte poétique et enchanteur mettant en scène Caro, qui déménage dans une nouvelle maison, et un lion blanc qu’elle découvre dans le grenier et qui devient son nouvel ami. Abordant de façon métaphorique la question de l’ami imaginaire ou des jeux en solitaire, cet album amène l’enfant à s’ouvrir sur le monde et aux autres. Un grand coup de cœur pour les illustrations et le magnifique lion blanc qui se fond sur les murs blancs de la maison, ce qui donne lieu à des jeux de cache-cache! On veut nous aussi avoir un ami lion blanc! Parfaite longueur pour le texte par page. Magique! Je recommande vivement! ![]() Paul et Antoinette de Kerascoët (La Pastèque) Paul et Antoinette raconte la journée de deux cochons très différents : Paul est plutôt calme et intellectuel, il aime fabriquer des modèles réduits de bateaux et faire des arrangements floraux, alors qu’Antoinette est énergique, brouillonne, rigolote et désordonnée. Ils apprennent à vivre ensemble malgré leurs tempéraments différents. Un texte plus long (prévoyez résumer pour un plus petit!) et qui peut plaire jusqu’à 7 ans. Les images sont riches, fournies de détails. Plusieurs comportements d’Antoinette ont fait rire ma fille (surtout quand elle lèche un escargot ou qu’elle saute dans la boue!). Une belle histoire sur l’ouverture à l’autre. Un grand merci à la librairie Liber et à Mélanie Langlois pour sa sélection. Ces titres peuvent être commandés dans l’une ou l’autre des librairies de vos MRC gaspésiennes! Bonne lecture!
D'ailleurs, vous pouvez découvrir ces librairies dans cet article, portant sur l'importance de la lecture chez les enfants. |
Archives
Juillet 2021
Catégories, par thèmes ou auteursTout Absence Acceptation De Soi Accouchement Accueillir L'autre Acheter Ou Vendre Activité Familiale Adolescence Adoption Alimentation Allaitement Amitié Amour Anecdote Anick Caissy Animaux De Compagnie Anne Marie Audet Anne-Marie Audet Annie Beaulieu Apprendre Artiste Auteure Invitée Auteure Invitée Auteur Invité Autisme Baptême BD Bénévolat Bénévolat Bénévolat Blogue Bonheur Budget Bulletin Carrière Catherine Berger Cause Césarienne Chien Choix De Vie Chronique Littéraire Cindy Gagné Cindy Gagné Cinthia Labillois Classement Claudine Bégin Collectivité Comportement Conciliation Confiance En Soi Confinement Congé Parental Couches Crise Du 2 Ans Cuisine Culture Décoration Décorations Extérieures Défi Défi Défis Défis Départ Deuil Développement Devoirs Discipline Distance Dominick Briand Don De Soi Duc Legrand École Écolo Économie Égoisme Emmanuelle Pronovost Émotions Empathie Enfance Enfant Différent Enseignant Entraînement Entreprendre Entretien Environnement Épicerie Erreur Esprit Sportif Éthique Être Une Femme Euthanasie Expériences Paranormales Expériences Paranormales Expressions Gaspésiennes Fabriquer... Fertilité Fêtes Gaspésie Gestion De Crise Gino Pierre Servant Gino-Pierre Servant Grands Parents Grands-parents Grossesse Halloween Héritage Heure Hiver Humour Hypersensibilité Implication Du Père Insémination Isolement Jardin Jean-François Tapp Jeux D'enfant Jeux De Société Joanie Robichaud Johannie Boucher Jouer Dehors Jugement Karine St Onge Kim Poirier Konmari Lait Lait Maternisé Langage Lecture Littératie Lysanne St-Onge Maladie Maman Et Travail Maman Invitée Maquillage Marie Claude Brière Marie-Claude Brière Marie-Claude Véziau Marie Ève Trudel Vibert Marie-Ève Trudel Vibert Marie Josée Charest Marie-Josée Charest Marie-Josée Charest Marie-Josée Charest Marilou Levasseur Maryève Charland Lallier Maryève Charland-Lallier Maude Faulkner Gendreau Méditation Ménage Mentir Minimalisme Mise En Forme Mobilisation Monoparentalité Mort Mouvement Nadia Pelletier Naissance Nettoyage Noël Nostalgie Nutrition Ode Orbie Outils Parcours Scolaire Parentalité Parentalité Pascale Landry Passe-partout Passion Patrice Michaud Place Aux Jeunes Plage Planification Plein Air Pré-adolescence Prendre Des Risques Printemps Produits écologiques Produits Gaspésiens Proximité Psychologie Punition Quotidien Randonnée Réalités Régionales Recette Réduire Sa Consommation Réflexion Région Région Région éloignée Relation Mère-fille Relation Père-fils Relations Amoureuses Religion Rentrée Scolaire Réseaux Sociaux Résolutions Retour En Région Revenir En Gaspésie Rituels Rôle De Mère Rôle De Papa Rôle De Parent Route Rupture Rythme De Vie Sage-femme Saison Santé Santé Santé Mentale Sarah Servant Séparation Se Retrouver Sexe Soloparentalité Sommeil Sortie Sortie En Famille Spécialiste Spécialiste Spécialiste Spectacle Sport TDA TDAH Technologies Temps Temps Pour Soi Théâtre Tire-allaitement Top 10 Tradition Traditions Trisomie 21 Trucs Et Conseils Tupperware Utilisation Des Réseaux Sociaux Vacances Valeurs Vanessa Cotton Vanessa Gagnon Vie De Famille Vie Numérique Vie Professionnelle Virginie Gagné Virus Vivre à L'extérieur Vivre En Région Vomissement Yohan Lavoie |