Auteure: Vanessa Gagnon L’amour de ma vie que je m’étais dit. Le père de mes enfants.
Je n’aurais pas pu choisir un meilleur père pour mes enfants selon moi ! Doux Gaspésien, un brin musicien qui apportait avec lui l’odeur saline de la mer et la chaleur enveloppante du sable. Nous nous étions rencontré dans la « grand’ville». Et bien, nous voici, nous voilà, après un mariage surprise, une magnifique maison, une vie de couple épanouie et deux beaux enfants, nous voilà 13 ans plus tard à vivre notre séparation. Événement qui a chamboulé ma vie, coup de foudre sur un 360, objectifs de vie qui se divisent. Jamais je ne me serais imaginé que je puisse vivre cela. Celui que j’aimais, que j’admirais auprès de nos enfants, venait d’atteindre le second rang. BOOM ! Tel l’effet d’une bombe sur notre entourage. En à peine deux semaines, notre maison de rêve était vendue, les biens séparés, le divorce entamé. Autour d’un verre de scotch qu’on alla fêter notre divorce. Des larmes, des rires, des décisions. L’amour est toujours là et laissez-nous le droit de nous aimer à notre manière. Être là l’un pour l’autre en étant loin. Beauté gaspésienne : nous avons emménagé la même rue. Chacun notre bout ! Assez près pour s’aimer de loin et veiller sur nos p’tits. Notre séparation, on l'a fait comme on en a envie. On s’aime encore assez pour laisser la liberté à l’autre d’exister. Nos enfants sont heureux malgré ces changements. On leur donne la couleur qu’on veut qu’ils adoptent. Bien sûr, ils s’ennuient de leur belle et grande maison aux grandes fenêtres, de la grande côte qui finit plus de descendre en trois skis, des moments de vie passés à quatre. La beauté de notre séparation est que nous leur offrons encore la possibilité d’être à une même table de temps à autre. Que papa et maman resteront les meilleurs amis, car ils s’aiment encore, différemment certes, et aussi, car vous êtes ce que papa et maman a de plus importants dans leur vie. Notre ouverture, notre confiance et nos valeurs resteront bien ancrés pour eux. Auteure: Vanessa Cotton 1. Les enfants, ça mange TOUT le temps.
Sérieusement, j’ai dû, dès les premiers jours, instaurer une routine alimentaire et tenir mon bout parce que mes deux enfants auraient mangé 3 bouchées à l’heure de 5 AM à 8PM (oui j’ai des lève-tôt) 2. Le ketchup est un aliment essentiel. J’aurais jamais cru acheter autant de bouteilles de Ketchup en si peu de temps. Ni même être sur le bord de la crise de panique, l’heure du souper approchant, n’ayant pas encore reçue mon épicerie et n’ayant plus de ketchup! (J’exagère à peine) 3. Le bordel dans une maison, c’est une source d’inspiration. J’ai lâché prise sur le ménage la deuxième semaine et je vous jure, je suis plus zen. Personne ne nous rend visite donc les meubles sont déplacés pour faire des cabanes. À quoi bon tout remettre en place si les enfants si plaisent encore le lendemain? En plus, ils se créent des scénarios et des parcours différents à chaque fois. Pas besoin de jouets! 4. L’épicerie en ligne c’est tough! Je ne le savais pas, mais y’a des items en ti-pépère dans une allée d’épicerie. Quand tu retrouves tout ça sur ton cellulaire, pas dans le même ordre que dans ton épicerie habituelle, ça te « fuck » un cerveau. En plus, on doit penser avant de la faire (ici je crée mes repas en regardant dans les allées d’épicerie, suis-je la seule?) Ah, et y’a toujours un enfant ou ton chum qui te dit après que tu aies pesé sur Commander « y’a pu de Ketchup!!!!!!!!! ». Le comble, quand ton épicerie t’est livrée à la maison, tu constates que tu as ENCORE oublié le lait, ou pire : le café! 5. Tes enfants sont ben plus endurables que tu le pensais. Oups. Confession. Vraiment, avec une routine établie, nous avons vu une belle différence avec le chaos de nos fins de semaine d’avant. Je leur découvre de nouvelles forces et intérêts, c’est fantastique! 6. Ton chum a des talents cachés. Une petite pensée pour mon amie/voisine ici. Tout comme son chum, le mien s’est avéré avoir des compétences surprenantes qui étaient auparavant méconnues. Pour ma part, ils les avaient gardés bien bien cachés avant cette période d’isolement. (Oui!Oui! Mon chum a maquillé les enfants) 7. On a jamais trop de linge mou. Rien à ajouter. 8. T’es encore capable d’endurer ton chum ou ta blonde. C’est très positif, non? Même que vous n’aviez jamais pris conscience à quel point vous formez une super équipe! 9. On est bien, au fond! Ok on va se le dire. Pandémie, mais tu peux faire ton épicerie assise dans ton sofa en sirotant un petit verre de vino parce que la SAQ est ouverte, et ils te la livrent à ta porte. Un petit coup de fil et ta pilule contraceptive (parce qu’ils sont moins pire que tu pensais, mais t’en veux clairement pu d’autres) t’es livrée aussi à ta porte. Tu veux de la nourriture pour pitou? Un coup de fil ou un petit texto et HOP!, ils te font le service à l’auto. Pitou est malade? Le vétérinaire vient le chercher avec sa propre laisse dans le stationnement et tu te sauves même de la bataille de la consultation (voir ici que j’ai un chien de 70 lbs qui a une peur bleue de la salle d’examen). Bravo à Uniprix Monica Dufresne et Antoine Gagnon-Roy, Clinique vétérinaire de Gaspé, À chacun sa Bête inc., Épicerie Alban Aspirault et IGA Cronier. Nous sommes choyés de vous avoir dans notre communauté. 10. Ta consommation d’alcool a clairement changé. Chaque journée de confinement est une victoire et, pourquoi pas un petit verre de vin pour célébrer la victoire? Quel jour on est déjà? Ce matin, j’ai dû ajouter un point… 11. Au moins un de vos enfants vous a fait écouter de la musique de Noël. Expliquez-moi comment ils peuvent ressortir la musique de Noël par un beau jour d’avril? Bon confinement!
12/3/2020
Pourquoi tu as adopté?Auteure invitée: Frédérique N-Laviolette Un matin comme les autres, tu te réveilles, tu te prépares, la petite routine quoi, et jamais tu n'imagines que ta vie va changer. Tu es au travail et ton conjoint t'appelle.
« On a une proposition d'enfant !!!! » « Quoi ? Enfin ! Mais, déjà? » Ça doit être la même sensation qu’un test de grossesse positif. Vient ensuite l'annonce à la famille et à l'entourage, mais viennent aussi les questions. De bonnes et des pertinentes questions, mais des déplacées également, disons-le. Ce que j'ai remarqué le plus est la vision dont les gens ont de l'adoption. Leur seule référence vient du beau-frère de la cousine d'une amie qui a adopté en 1990. « Ah ouin, tu es stérile quoi? » (Oui je me le suis fait demander, comme sur le ton que vous lisez) « Adoptez-vous au Québec? Non!! Pourquoi? » (Avec une face de jugement) « C'est long ça les procédures? Pis les papiers ? Et la fameuse : « Ça coûte cher ça? » ( Comme si on s'était acheté une résidence secondaire en Floride...) Le cheminement Quand tu fais face à une certaine forme d'infertilité dans ton couple, plusieurs perceptions de ta vie doivent changer. Quelques choix s'offrent à vous, il suffit de voir lesquels vous rejoignent dans votre couple. L'insémination, la fécondation in vitro (FIV), famille d'accueil/banques mixtes pour enfants du Québec, enfants du Nord ou adoption internationale. Après six inséminations infructueuses, il était hors de question pour moi de vivre un autre échec en FIV. Les hormones, c'est dur sur le corps, mais encore plus sur le mental. Face à cette décision est venue l'étape du deuil. Car oui, il faut faire un certain deuil face au fait que nous n'aurons peut-être pas d'enfants biologiques. Et ensuite, se dire « Parfait, on va être heureux avec des enfants adoptés. On se lance dans cette aventure! » « Mais pourquoi vous n’avez pas adopté au Québec? Plein d'enfants sont dans le besoin ici, en plus, tu es payé pour ça! » On l’a entendu cette question, comme si l’argent était un élément décisif… Il faut se le dire, au Québec, les gens jouent d’abord le rôle de famille d'accueil. L'enfant peut donc à tout moment retourner dans sa famille biologique. Sur quelques rares cas, les parents renoncent à leurs droits, donc l'enfant devient « adoptable ». Avions-nous le goût de vivre cette séparation-là, advenant le cas la famille reprenne ses droits ? NON! Il ne nous reste que l'option de l’adoption internationale. Comment ça fonctionne, l’adoption internationale? En premier lieu, il faut informer votre centre jeunesse de vos intentions d'adoption. Ensuite, le centre jeunesse vous réfère sur le site Web du Secrétariat international de l'adoption. C'est là où vous pouvez voir quels pays ont quelles exigences pour trouver celui ou ceux où vous pourrez postuler. Lorsque le pays est choisi, bien que les choix soient souvent restreints à un seul pays, il vous faudra contacter l'organisme responsable des candidatures. Toutes les autres démarches se feront avec cet organisme. Vient ensuite l'attente pour l'ouverture de la liste d'attente. En d’autres mots, il faut attendre que le pays accepte de nouvelles candidatures. Lorsque vous êtes finalement sur la liste, il vous faudra monter le dossier. C'est beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de papiers. Préparez votre imprimante ah! ah! Lorsque le dossier est enfin terminé, il faut encore attendre, et attendre, et encore attendre. Les délais varient d'un pays à l'autre et varient aussi en fonction de l'âge de l'enfant que vous avez choisi, des besoins spéciaux, du fonctionnement administratif du pays pour le jumelage de l'enfant aux parents, etc. Pour notre part, nous avons commencé les procédures au début de l'année 2016. Nous devions d’abord nous marier et aucun pays où nous pouvions postuler n'était ouvert à de nouvelles candidatures. En mars 2017, la Thaïlande ouvrait leur liste d'intérêt et nous avons été sélectionnés. C'est un tirage au sort qui détermine quel couple est choisi. En mai 2017, nous avons commencé le dossier. Il a ensuite été déposé en mars 2018 et, en novembre 2019, nous avons eu une proposition d'un jeune garçon de 11 mois en parfaite santé. Quelle chance! Un bébé, et ce, dans un délai très court selon nos espérances. Nous sommes donc partis pour un gros 22 jours en Thaïlande en janvier 2020 afin d’aller chercher notre petit homme. Sur place, il y a plusieurs rendez-vous avec le centre d'adoption, avec l'hôpital et avec l'ambassade canadienne, en plus de prises de photos pour le visa de voyage, des traductions de papiers, etc. Une rencontre formelle est aussi obligatoire avec leur « DPJ » de la place. C'est là où vous devez rassurer les cinq femmes assises devant toi que vous serez les meilleurs parents pour l'enfant qu'ils t'ont proposé. Nous sommes arrivés un vendredi, brûlés de notre voyage, puisque nous devions prendre deux vols pour nous y rendre, en partant de Montréal; un vol de six heures et un vol de douze heures, avec un beau décalage horaire de douze heures rendu sur place. Le lundi, nous avons eu la visite avec l'enfant. Nous avons passé plus de trois heures avec lui et nous sommes allés le chercher le lendemain. Les semaines qui ont suivi ont été remplies de rendez-vous. La dernière semaine, nous étions libres de sortir de Bangkok si nous voulions. L'attente du départ est causée par l'ambassade canadienne qui doit créer le visa de voyage de l'enfant. Lorsque tout a été finalisé, nous avons pu revenir au Québec. Oui les procédures sont longues et c'est vraiment beaucoup de paperasse. Et elle n'est pas terminée ! Mais, lorsqu'on a notre enfant dans les bras, on oublie tout et on se dit « On a bien fait de se tourner vers l'adoption. » Pour nous, le désir d'avoir un enfant tout court était plus présent qu'un enfant biologique. C'était plus logique pour nous de se tourner vers l'adoption, car c'était la seule option où le résultat allait être assuré à 100%. C'était sûr que nous allions avoir un enfant. En FIV, les chances varient d'une personne à l'autre et tant qu'à mettre temps, argent et énergie, aussi bien la mettre sur une alternative où le résultat sera assurément positif. Mais pour cela, il faut être « rendu là », comme on dit. Un gros travail sur soi doit être fait. Je vous dis donc, pour ceux et celles qui vivent de l'infertilité, renseignez-vous sur vos possibilités. Discutez avec votre conjoint.e de vos craintes et vos limites. Respectez-vous. Et foncez! Pour les autres, ne jugez pas les choix des couples qui vous entourent. Vous n'êtes pas dans leurs souliers. Et dites-vous que plusieurs auraient préféré ne pas avoir à faire ce choix difficile. D'une maman gaspésienne fière d'avoir adopté un petit thaï.
6/3/2020
Je ne suis pas chanceuseAuteure: Joanie Robichaud Mon chum cuisine. Il fait le ménage et le lavage. Il donne les bains aux enfants et change des couches. Mon chum fait l’épicerie – même si ça coûte toujours trop cher quand c’est lui « parce que c’était en spécial de toute façon, fait que j’en ai amené trois » – et il va aux suivis médicaux des enfants et des animaux. Quand il est là, évidemment. Parce que la moitié de l’année, il est à l’autre bout du Québec à travailler. Dans un sens, le partage des tâches ne sera jamais égal entre nous. Comme bien des femmes, la charge mentale repose principalement sur mes épaules. C’est circonstanciel. Mais aussi beaucoup systémique.
Malgré tout, parfois, quand j’en discute avec des amies, on me dit que je suis chanceuse. Malgré tout, souvent, quand je discute avec d’autres mamans, je dis que je suis chanceuse. Dans les faits, je ne suis pas chanceuse. Je ne suis pas chanceuse, parce que ça voudrait dire que toutes ces tâches me sont initialement destinées et que je devrais être reconnaissante que mon conjoint en fasse certaines. Nous avons même établi une règle entre nous : j’ai arrêté de le remercier chaque fois qu’il faisait une tâche ménagère. Pourquoi ? Parce qu’il ne me remerciait pas lorsque j’en faisais. Pourquoi est-ce que le fait qu’il passe l’aspirateur méritait de plus grands honneurs que lorsque je le faisais ? Ce n’est pas qu’il n’est pas reconnaissant que je fasse du ménage, c’est plutôt parce que ce n’était pas une habitude pour lui de me signifier son appréciation pour les tâches domestiques. De mon côté, inconsciemment, je me sentais obligée de le remercier d’avoir pris de son temps pour contribuer à l’entretien de notre maison. C’était tellement ancré en moi que je ne m’en rendais même plus compte… C’est tellement ancré en moi qu’il me rappelle encore que je n’ai pas besoin de le remercier. Systémique, vous dites ? La littérature propose plusieurs points de vue sur le sujet, mais si vous cherchez une façon accessible de réfléchir sur la place des femmes dans la société, je vous suggère fortement le podcast Elles parlent de Léa Clermont-Dion. Je l’ai découvert dernièrement et j’ai écouté en rafale tous les épisodes disponibles. Elle reçoit à son micro des femmes de plusieurs horizons afin de parler de leur histoire, le tout sans filtre ni retenue. J’ai personnellement eu un coup de cœur pour l’actrice et réalisatrice Monia Chokri, qui se livre à propos de son parcours artistique, ainsi que pour l’écrivaine et professeure Martine Delvaux, qui aborde le sujet du boys club. Choisir les bons mots Les mots font toute la différence. Les mots les plus souvent anodins sont ceux qui cachent une signification qu’on ne semble plus voir. Il suffit de s’y attarder un peu pour comprendre à quel point il est facile d’ignorer leur double sens. D’ignorer la façon dont ils contribuent à maintenir en place des idéologies et des concepts. Tout comme je ne suis pas chanceuse, mon conjoint ne m’aide pas. Il ne m’aide pas parce que je ne suis pas la seule responsable de notre vie familiale. Mon conjoint est un membre à part entière de la famille et il fait les tâches nécessaires pour que nous puissions tous vivre ensemble en harmonie. Est-ce que la division des tâches est parfaite ? Non. Est-ce qu’elle nous convient ? Pas toujours. Est-ce qu’on en parle régulièrement entre nous pour éviter que des conflits s’installent à long terme ? Oui. D’ailleurs, mon conjoint ne garde pas les enfants lorsque je suis absente de la maison. Il s’en occupe. Il s’en occupe parce qu’il est leur père et qu’il est parfaitement capable de prendre en charge l’ensemble des soins et des routines qui entourent la vie de famille. Il n’est pas un être passif qui doit suivre un plan établi sans pouvoir intervenir. Il contribue à part égale à élever nos enfants et il prend des décisions en fonction de ce que nous souhaitons leur transmettre. Est-ce que les choses sont faites exactement de la même façon dont je les aurais faites? Rarement. Mais ses interventions respectent nos valeurs familiales communes et je lui fais confiance. Tout simplement. Ces mots anodins-pas-si-anodins, je les connais. Je connais leur façon subtile, voire perverse, de modifier la façon dont on voit les choses. Pourtant, je les utilise aussi. J’ai été conditionnée pour les utiliser. Jamais consciemment, évidemment. Depuis que j’en ai pris conscience, j’essaie de corriger la façon dont je m’exprime, pour éviter que mes enfants continuent de donner le même sens à ces mots. Afin qu’ils ne pensent jamais qu’ils sont chanceux. ** Comme pour me rappeler, encore une fois, la pertinence d’une Journée internationale des femmes, j’ai eu énormément de difficulté à trouver une photo gratuite et libre de droits pour illustrer mon article. La majorité des photos où des hommes cuisinaient montrait des hommes utilisant un barbecue (parce que c'est mâle, right?), alors que les photos d’hommes en train de faire du ménage étaient presque inexistantes.
20/10/2018
Temps, où es-tu ?Auteure : Maryève Charland-Lallier Je peine à me rappeler la dernière fois où j’ai ressenti que j’avais tout le temps qu’il me fallait pour réaliser ce que j’avais envie de réaliser. Je ne sais pas si je dois être satisfaite ou pas de ce constat. Ai-je trop de désirs, de projets ou vraiment pas assez de temps? Ou est-ce que je ne PRENDS pas le temps? Ou est-ce que je PERDS mon temps?
Avant d’avoir un enfant Avant d’avoir un enfant, mon sentiment de manquer de temps était tout aussi présent. Hahaha! Je ne pouvais me douter de combien j’en disposais pour mes petits projets à l’époque! C’est peut-être là-dessus que je peux me baser pour étayer une première hypothèse : c’est ma perception du temps qui est déréglée! Eh oui, dans ce cas-ci, je suis une éternelle insatisfaite qui vois la vie à travers une lorgnette de manque de temps perpétuel! Ta-ta-ta-taaaaam. #stateofmind Je manquais de temps pourquoi? Pour apprendre à coudre (c’est sur ma « to-do list » depuis que j’ai 14 ans… hum!), pour faire de l’activité physique régulièrement (ish), pour écrire un livre (j’ai même un cahier bourré de notes sur une idée d’histoire et de personnages qui date de mon avant-dernier voyage outre-mer… en 2014!), bref, pour des projets concernant uniquement ma petite personne. Ce qui m’amène donc à réfléchir à une seconde hypothèse : je trouve du temps pour des projets communs ou qui servent d’autres intérêts (un « dead-line », ça motive une fille), mais pas pour des projets qui ne concernent que moi et ma capacité d’automotivation (déficiente, il va sans dire!). Et pendant presque toutes ces années, j’ai eu privilège de travailler 4 jours par semaine. Depuis plus de six mois, je me suis jointe au club très garni des « 5 jours/semaine ». On peut donc facilement imaginer que le combo enfant/travail 5 jours par semaine n’a pas beaucoup aidé à ma découverte du temps libre! Depuis, je ferme même beaucoup les yeux sur le ménage, moi qui aime pourtant beaucoup plus l’ordre que le désordre, qui préfère les planchers propres aux taches douteuses! Ceux qui ont/prennent le temps Je regarde la vie de plein de personnes qui m’entourent et les admire profondément de tout ce qu’ils parviennent à accomplir! Je me demande tellement souvent comment ces superfemmes ou superhommes trouvent le temps et l’énergie pour de telles réalisations!
Quel est le secret? En juin dernier, une journaliste de La Presse publiait d’ailleurs un article s’intitulant « Le secret des gens occupés, mais pas stressés ». Sans les aborder en détail puisque je perdrais ici du temps (!) à essayer de vous rapporter en mes mots ce que vous pouvez lire, voici les sept astuces qui étaient présentées :
En cette période effervescente de l’automne au travail et dans les familles, où le froid et la diminution de la luminosité amènent pourtant un fort désir de se vautrer dans le divan avec un bon café, quels sont vos trucs, à vous, pour « avoir le temps »? C’est une question de perception, d’organisation? « Avoir du temps », c’est une question de quoi? |
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Juillet 2021
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