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1/2/2019 Commentaires

​Revenir en Gaspésie - Partie 1 : L'exil

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Auteure : Joanie Robichaud
« L’exil est une espèce de longue insomnie. » - Victor Hugo 
L’exil a commencé en 2009, pour les études. Une situation classique comme pour plusieurs autres Gaspésiens. Partir était pour moi la seule façon d’accéder à un baccalauréat dans mon domaine. Déjà, j’avais retardé mon exil de deux années. Pour le cégep, j’étais allée à contre-courant. Plutôt que de partir vers l’ouest, comme la plupart des autres le faisaient, j’étais partie vers l’est. Pour aucune raison particulière sauf la volonté de ne pas vouloir quitter tout de suite la Gaspésie, mais la nécessité de changer d’air, j’avais levé l’ancre vers la pointe. Bye bye Baie-des-Chaleurs, bonjour Gaspé! De ma cohorte du secondaire, qui comptait environ 90 finissants, nous sommes deux amies à être parties pour la pointe de la péninsule. Plusieurs restaient dans la Baie-des-Chaleurs, certains allaient à Rimouski, beaucoup avaient choisi Québec et quelques courageux ont mis le cap sur Montréal. Pour ma part, j’avais envie de découvrir la Gaspésie autrement, de connaître toutes ses longueurs et toutes ses courbes. Je n’ai pas été déçue! Parce qu’il est parfois vallonné, le chemin entre la Baie-des-Chaleurs et Gaspé, m’étais-je dit innocemment avant de rendre visite, quelques années plus tard, à une amie à Grande-Vallée.
 
Deux années à Gaspé. Deux années de bonheur, de folies, d’apprentissage, de joies, de découvertes. Et d’amour, surtout. Parce que j’y ai rencontré des personnes formidables, dont plusieurs sont encore des amis proches aujourd’hui, mais surtout parce que j’y ai rencontré l’homme de ma vie, celui que mes enfants appellent aujourd’hui « Papa ». Et il m’a fait découvrir sa Gaspésie, son coin caché : Percé et les alentours. Pas le Percé touristique qui tapisse les outils promotionnels de tout un chacun, mais le Percé sauvage, celui qui s’étend loin du centre-ville. Celui qui longe la plage de Coin-du-Banc et qui s’enfonce dans la forêt derrière Barachois. Et je suis tombée doublement en amour. Avec une plage de sable à perte de vue, avec des caps qui se dressent face à l’immensité de l’océan, avec un coin de pays qu’on dirait parfois laissé à soi-même, mais qui regorge de petites surprises et de gens attachants.
 
Les raisons de l’exil 
Pourtant, une chose demeurait : je devais quitter la Gaspésie pour Montréal. J’avais ce rêve depuis mes 14 ans : entrer au baccalauréat en journalisme à l’UQAM. Après des années d’effort et d’implications, après des tests de sélection et des entrevues qui m’avaient semblé durer une éternité, je ne pouvais pas passer à côté de la chance d’être admise. Soixante étudiants choisis sur près de 500 applications, comment refuser?
 
Alors, j’ai plongé.
 
Le départ 
J’ai emballé ma vie dans sa petite voiture et mon amoureux est venu me reconduire à Montréal. Mille kilomètres pour s’y rendre; une route que j’ai apprise par cœur à force de l’emprunter pour revenir le voir. Mille kilomètres à longer le fleuve pour quitter ma Gaspésie. Mille kilomètres qui me donnaient l’impression de laisser une partie de mon identité derrière moi.
 
Je me souviendrai toujours de mon arrivée à Montréal. Je n’y étais allée qu’une poignée de fois avant de m’y installer pour de bon. Je nous revois traverser le tunnel et entrer sur l’île. Je revois les gratte-ciels et ces gens, qui semblaient marcher si vite. Je revois cet accident, qui était arrivé probablement quelques minutes avant notre passage et pour lequel les deux conducteurs n’avaient pas trouvé de meilleures solutions que de régler le tout à l’amiable, c’est-à-dire avec les poings. Je revois mon coloc de l’époque (un Gaspésien, évidemment!) qui semblait si à l’aise de se promener en ville, alors que je l’étais si peu, comme un poisson hors de l’eau. Pourtant, je devais me faire à ma nouvelle réalité : une réalité urbaine.
À lire aussi :
Revenir en Gaspésie – Partie 2 : Le déracinement
Revenir en Gaspésie – Partie 3 : Le rapprochement
Revenir en Gaspésie – Partie 4 : La prise de conscience
Revenir en Gaspésie – Partie 5 : Convaincre
Revenir en Gaspésie – Partie 6 : Le saut dans le vide
​Revenir en Gaspésie – Partie 7 : Du rêve à la réalité
Revenir en Gaspésie – Partie 8 : La fin de l'exil
À suivre...
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18/8/2018 Commentaires

Des bouts de vacances à tous les jours

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Auteure : Maryève Charland-Lallier
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J’ai élu domicile en Gaspésie. Non, je n’y suis pas que de passage pour les vacances… j’y vis! Je vis et travaille à l’année dans cette destination de vacances prisée par les Québécois et les voyageurs internationaux depuis toujours. Et, aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de mon quotidien estival : celui composé de petits bouts de vacances, tous les jours!

Ma réalité de Gaspésienne, un soir de semaine
16 h 30, un mardi bien ordinaire où le soleil et la chaleur sont encore au rendez-vous (il faudrait bien qu’il pleuve parfois, ça aiderait le potager et notre nouveau verger) :
• journée de travail terminée,
• petit lunch de soutien placé dans la glacière,
• fiston récupéré à la garderie,
• fesses sur la plage et pieds dans l’eau,
• salutations des autres familles d’ici qui ne sont pas encore en vacances, elles non plus,
• 18 h 15 : retour à la maison pour le souper… celui que j’ai préparé ce midi, en vue d’un retour plus tardif.

Et on remet ça demain, peut-être sur l’autre plage, celle à 5 minutes de la maison plutôt qu’à 8, din coup que j’aurais moins de temps! Ou, en fait, je ferai un lunch plus complet pour souper sur plage! On reviendra juste pour l’heure du bain. ;)

Dans des moments caniculaires comme ceux que nous avons vécus ces dernières semaines - oui, oui, la Gaspésie a même été consacrée pendant une semaine entière « l’endroit le plus chaud au Québec » - je me réjouis de vivre ici. Bon, je ne m’en réjouis pas que dans ces moments, mais disons que l’été n’a pas son pareil pour me faire apprécier la Gaspésie.

Dire que mon quotidien pourrait ressembler à ceci
16 h 30 un mardi bien ordinaire où la chaleur est encore au rendez-vous (j’ai passé tout mon déo en dedans de 2 mois cette année, tellement je transpire) :
• prise dans le bus entre beaucoup trop de personnes aux odeurs de sueur variée;
• 17 h 15 : rendue à la garderie pour récupérer la progéniture (zut, encore en retard… il y avait des travaux!);
• 17 h 45 : arrivée dans l’appart surchauffé, avec le petit en sueur…
• vite, il faut préparer le souper même si tout le monde est trempé…
• elle est où la piscine de plastique que je me trempe les pieds dans la cour?!

Et attention, on recommence demain!

À cette perspective, qui, pour moi, se déroule sous le thème d’un film d’horreur (il faut dire que je ne suis pas très tolérante à la chaleur), je réalise la chance que j’ai de pouvoir vivre l’été comme de longues vacances, même mes vacances, les « vraies », arrivent seulement dans deux semaines.

La chance d’un quotidien en bord de mer
Mon été, il est composé de petites escapades de bord de mer ou de rivière, les soirs de semaine et les week-ends. Mon été, il est composé d’invitations spontanées à aller faire du bateau ou à organiser des soupers avec tous ces joyeux visiteurs qui passent nous dire bonjour. Mon été, il fait se terminer mes journées par un p’tit feu de camp allumé par l’Homme, dans la cour… feu qui sera sur la grève une fois de temps en temps, quand on décidera de laisser le p’tit veiller!

Mon été, il se passe là où des dizaines de milliers de personnes ont prévu se rendre pour relaxer et profiter de leurs deux semaines de vacances annuelles, où, prélassés sur la plage ou s’adressant à quelconque Gaspésien, prononcerons ces paroles : « ah, moi, si je pouvais vivre en Gaspésie à l’année » (qu’est-ce qui les empêche réellement de faire le saut?)… Mon été, il est composé de petits moments de vacances, parce que rien ne presse, parce que demain, je pourrai aussi choisir cette autre plage que « je n’aurai pas eu le temps de voir » aujourd’hui.

Et là, il est question de l’été… À l’automne, mon propos porterait sans doute plus sur les randos dans le Parc et, à l’hiver, sur les escapades en raquettes ou en ski derrière la maison! Parce que vivre dans un terrain de jeux à l’année, ça t’occupe le temps pas pire!

Et vous, comment vivez-vous votre été?

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5/6/2018 Commentaires

10 expressions gaspésiennes : 5 incontournables et 5 farfelus

Auteure : Sarah Servant
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Pour débuter cette troisième série de 10 expressions ou de mots typiquement gaspésiens, j'ai pensé vous présenter d'abord les 5 mots ou expressions qui étaient les plus populaires et récurrentes parmi tous vos commentaires sur la page Facebook de MAMA Gaspésie.

MESS
[mɛs], nom commun masculin
​Nous venant tout droit de l'anglais, le «mess» semble le bienvenu en Gaspésie. Pour parler d'un désordre ou d'un dégât, c'est un mot qui donne un peu de style à une situation parfois catastrophique!
​
Ex : Allons, as-tu vu le mess que ç'a fait!
Ex : Ça va faire tout un mess si ça continue.

POUTCH
[putʃ], nom commun féminin
Il semblerait que c'est du côté sud de la Gaspésie que ce mot est très utilisé! Poutch veut dire, tout simplement, un étui. Encore une fois, ce mot est probablement un emprunt à l'anglais pouch qui signifie «petit sac».

Ex : Oublie pas ta poutch à hockey!

MACHINE
[maʃin], nom commun

On note au moins deux façons d'utiliser le mot «machine». Tout d'abord, c'est le mot de «secours», un genre de joker quand on oublie le vrai nom d'un objet quelconque. Aussi, on peut utiliser le mot «machine» quand vient le temps de parler de quelqu'un qui a plus de drive que le client en demande!

Ex : Donne-moi le machine pour débloquer la clé!
Ex : Allons, mais c'est une machine ce gars-là! Il court plus vite que tout le reste!

SOME
[sɔm] adjectif

Alors qu'en anglais, some signifie «un petit nombre de», en Gaspésie, some veut plutôt dire «tout un» ou «un gros». 

Ex : Ça va faire un some mess!

GRAMENT
[ɡʁamɑ̃
], nom commun
«Grament» nous vient de quel mot? Agrément? Gramen qui signifiait, à l'époque, «herbe à gazon» ou «tige»? À l'aide! 

Ex : C'est quoi le grament qui traîne derrière l'auto?

Maintenant, on se gâte un peu avec 5 expressions ou mots farfelue parmi toutes vos suggestions! Est-ce des expressions populaires? Dieu seul le sait, mais elles valaient la peine d'être présentées pour leur originalité!

L'TRUCK À MALADIE
Une belle image (ou non) pour parler d'une ambulance! Si on vous parle d'un truck à maladie, ce n'est définitivement pas une limousine! 

Ex : Il est reparti en truck à maladie!

UNE GANG D'ÉCORNIFLEUX
Au Québec, un écornifleux c'est «une personne curieuse et indiscrète qui surveille les faits et gestes des gens». Par exemple, quand il y a un événement surprenant ou une situation malheureuse, il est possible que vous voyiez arriver une gang d'écornifleux!

Ex : R'garde moi ça la gang d'écornifleux qui vient voir l'accident!

TOMBER SU'L FONDEMENT
Voilà une bien belle façon de dire qu'on est tombé sur les fesses! D'ailleurs, «fondement» veut réellement dire «derrière»... 

Ex : C'était coulant et ben évidemment, y'est tombé su'l fondement!

LA WIP DANS FACE
Avoir une wip dans face, c'est quelque chose de bien courant en VTT ou en ski-doo! Surveillez les branches en randonnée...

Ex : J'ai eu une wip en plein dans face!

PAREILS COMME DEUX HARENGS D'UN FLAT
Cette expression m'a bien fait rire. Je crois comprendre qu'on parle de deux harengs dans un filet de pêche? Alors au lieu de dire «pareil», pourquoi pas être un peu original en disant «pareils comme deux harengs d'un flat»?
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14/3/2018 Commentaires

Lettre de Patrice Michaud

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Auteur invité : Patrice Michaud
Bonjour ma grande,
 
Je sais ; je ne donne pas de nouvelles aussi souvent qu’il le faudrait.  Mais tu sais, la vie passe tellement vite.  Un matin, on a 20 ans, on se dit «bye bye, je reviens en fin de semaine».  Pas le temps de cligner qu’on a 30 ans, le travail, une maison et des bébés.  On se dit «bye bye, je reviens dans quelques mois».  Mais ça prend de la vitesse, on défile la trentaine pas de casque, pu de brakes, courtes nuits et petits jours, comme dans ma chanson (je sais, je me cite).  Et on se dit «bye bye, je reviens à Noël».
Tu sais, la vie…
​
Mais non.  Tu ne le sais pas.  La tienne est immuable, fixée dans le fuseau horaire de la roche et des marées.  Tu fais peau neuve, saison après saison.

Ce n’est pas une lettre d’excuses.  C’est un constat, celui de toutes ces choses que l’on contrôle et de celles qu’on ne contrôle pas.  Il y a maintenant plus de la moitié de ma vie que je t’ai quitté.  On se voit à temps partiel, moi qui t’aime à temps plein.  Malgré tout, ce que je préfère maintenant, c’est quand on embarque dans l’auto, qu’on s’enligne pour des heures de devinettes, de chansons, de «j’ai vu une voiture jaune» et de «quand est-ce qu’on arrive ?».  Tu finis toujours par pointer le bout de la mer.  Les enfants s’écrient : «on arrive, on arrive en Gaspésie» !  Même si tu ne les as pas vus naître, ils te voient, te sentent et t’aiment aussi. 
Car ils savent que leur maison, c’est aussi toi.
 
À bientôt, ma Gaspésie.
 
Sans rancune,

Patrice 
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