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LE BLOGUE

9/5/2020 Commentaires

Je suis non-essentielle

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Arcs-en-ciel
Levure (héhé!)
Bagels…
 
Les mots qui sont sur toutes les lèvres depuis des semaines. Je ne t’apprends rien, puisque tu en es. Le Québec s’est replié sur lui-même. Un exercice d’origami laborieux, même pour les yogistes. Quand le couperet est tombé, ça faisait déjà 3 jours que ma louve restait à la maison à cause d’un vilain rhume. Nous avions une mince avance. Son sac de garderie était défait, le contenu lavé, puis le tout repaqueter. Dans le placard depuis.
 
Sur le coup, comme tout le monde, j’accuse le choc. Une mère de famille est spécialiste du système D. Mais brusquement, mes pensées se sont mises à spinner d’une manière peu habituelle, m’apportant des pics au cœur. À trop lire d’un trait ou en diago des articles d’experts, les analyser, imaginer des scénarios de fin du monde, notre bungalow est devenu forteresse. J’étais la reine. Ma louve, la princesse. Un mindset de principauté pour oublier que j’incarne le staff non-essentiel de la crise. Que malgré mon calendrier professionnel 2020 setté au quart de tour, être mère et femme au foyer allaient primer. Ciao bye l’entrepreneure! Adieu femme libre! Torche, lave, cuisine, t’as le temps de niaiser!  
 
Plusieurs projets ont été reportés, d’autres annulés. Du temps, celui qui d’ordinaire me rend chiche, m’était livré à la porte dans une boîte grand format. Je l’ai ouverte avec des gants. Pour faire sûr. À l’intérieur, du papier bulle en quantité industrielle. Du Purell, y’en avait plus! Soudain, au travers du plastique transparent, j’entends des voix :
 
  • Allô, je m’appelle Seconde, tu nous goûteras les unes après les autres.
  • Salut, moi c’est Minute, tu nous verras crissement passer.   
  • Yo, what’s up!? Je suis Heure, tu en auras bien assez dans une journée.
  • Allô, je me nomme Mois, et tu seras vite écœurée.
 
C’est vrai que j’allais être à boute rapidement, mais ce n’est rien à côté de l’homme du bungalow, mon p’tit mari, mon roc, le coordonnateur d’un CPE, et donc LE travailleur essentiel de la maisonnée. Au centre de la crise, il côtoie des gens, il est à risque; on s’entend donc sur le fait qu’il sera la personne désignée pour tout ce qui concerne les contacts avec le dehors : épicerie, pharmacie, SAQ… Gilles, ce n’est pas notre roi. On s’en passe. C’est notre chevalier. Sans armure apparente, mais les cheveux assez longs pour avoir la tête de l’emploi! Il quitte chaque jour le château qu’il protège (tout en l’affaiblissant) pour mettre en place les mesures nécessaires afin d’accueillir les enfants des autres travailleurs essentiels. Comme j’ai du temps, louve reste à la maison. Elle rebaptise d’ailleurs le coronavirus « la grosse grippe ».
 
On vit sans horaire, au gré des envies, de l’énergie dispo, de la météo. J’arrive même à reprendre le sommeil évaporé des trois dernières années. P’tit mari (dit le chevalier) est très pris par la gestion de la crise, alors je m’acharne sur ma fille à qui je propose tous mes classiques cinématographiques d’enfance : Cendrillon, La Belle au bois dormant, La Belle et la Bête, Peter Pan puis je migre vers la modernité avec Rebelle, Raiponce, Moana et la sympathique petite Sofia. Ma louve s’éprend de cet univers Disney et s’amuse à incarner ses princesses préférées. Un matin, notre preux chevalier était sur son départ :
 
  • Bonne journée Louane!
  • Je ne suis pas Louane, je suis Belle!
  • Ok… alors Belle, quand tu verras Louane, tu lui diras que son papa l’aime fort et qu’il lui souhaite une bonne journée.
  • Ça se pourra pas, Louane est disparue.
 
Oups! Mes dommages!
 
Sinon, on colore non-stop, téléchargeant quotidiennement les œuvres de Bach Illustrations en contrepartie d’un don. On apprend la chorée du clip « Je décolle » de Marie-Mai. On prépare des muffins si gras qu’ils donneraient une attaque à Madame Labriski. On se promène à pied, à vélo, en trottinette, si bien que les voisins et les résidents des 3 rues du quartier reconnaissent les progrès de la jeune piétonne/cycliste/trotinettiste et les lui partagent (les retraités du voisinage, notre tissu social!). On dessine des jeux de marelle puis on récidive après chaque bordée. Heureuses d’un printemps qui ne nous chauffe pas tant la couenne. Au travers, je lâche le « on » et j’effectue quelques tâches ménagères. Pas trop. Le confinement apporte son lot de répétitions.
 
Je m’applique également à trouver des stratégies pour améliorer le niveau de motricité de notre louve, lui créant des parkours, puis je concentre mes efforts sur son cognitif, en downloadant les cahiers d’Isabelle Filliozat en accès libre. Il me prend quelque chose comme une crainte que notre contexte royal ne fasse d’elle une gâtée pourrie, en retard (de surcroît!) sur ses amis lorsqu’elle retournera en CPE. Mes actions sont disproportionnées, mes intentions affectées. Faut comprendre, mon unique rendez-vous d’adulte de la journée, c’est le point de presse du trio de la Santé sur le coup de 13 h. Dès 12 h 50, je branche ma louve sur la tablette (merci à l’appli Coucou de Télé-Québec) et je prends place dans ma vieille berçante avec une doudou, un espresso et une gâterie pour assouvir ma boulimie de pandémie.  
 
Au bout de 3 semaines, je n'ai toujours pas désactivé les notifications de Google Agenda. C’est voulu. Je joue à faire semblant, je suis bonne là-dedans! Allez Marie-Ève, à la douche! Au fer plat! Au maquillage! Tu as un atelier, une conférence, des réunions de comité, un lancement à préparer… Mon téléphone m’informe que ma planif serrée est parsemée d’Aire Lousse. Je me rappelle qu’en janvier dernier, j’annonçais que 2020 allait être ma « grande » année. C’est là que le p’tit verre de vin de fin de journée, puis celui du lendemain midi se sont invités à ma table. 2020, il ne me reste que ta photo dans ma main…
 
Au fil des marches, on compte les arcs-en-ciel, ceux accrochés aux fenêtres des maisons. Les créatifs. Les imprimés. Plus nombreux. À croire qu’on lave pus nos vitres. On croise des autos qui nous font penser au VUS de mamie, à celui de tante Annie, mais elles font juste leur ressembler. C’est impossible. Le cœur se confine peu à peu… Je m’embourbe dans la fiction pour nourrir le déni. J’ai l’impression que tout va bien aller, ben plus qu’avec les bazouels d’arcs-en-ciel. Sauf dans un épisode de This Is Us – saison 4 – dans lequel la copine de Kevin bouffe une soupe de chauve-souris au Vietnam. S’ensuit une nuit de forte fièvre et de vomissements. Finalement, la fiction est toujours trop près de la réalité.
 
Quand on parvient à être trois, on cuisine comme s’il n’y avait pas de lendemain, parce que de ça non plus, on n’est pas certains. Je te jure, on popote à ce point qu’on pourrait nourrir la Famille Groulx au moins pour une semaine! On fait nos ingénieux, on divise en portion, on congèle. « Pour la vie d’après », que je me dis. Toujours dans l’optique de prendre de l’avance, ou plutôt d’augmenter notre level d’organisation qui était déficient. Nos Tupperware étant tous utilisés, on surveille les alertes aux rabais sur la machine à sceller.
 
Et puis bon, confinement s’étire, l’été se pointera avant quiconque. Je laisse tomber l’idée de rattraper mon retard, puis celle de prendre de l’avance. C’est superficiel et anxiogène. Je t’avoue que les deux dernières semaines, j’ai eu tout un down. Je me suis sentie comme Rose à la fin de Titanic, qui regarde le bateau de secours s’en aller et qui chuchote en grelotant : « y a moi, y a moi! ». Ça n’a pas duré, t’inquiète, c’était hormonal. Je me suis déposée, un tant soit peu, sans rendre les armes. Je me suis sentie comme quelqu’un qui reçoit un diagnostic flou, à la fois individuel et collectif, et j’ai compris que je devais me mettre à vivre au temps de la COVID. À chasser la performance pour épouser l’essentiel. Mon couple, ma trinité. Moi. De quoi ai-je envie dans les paramètres que je contrôle?
 
J’ai médité là-dessus en écoutant Stréliski. Et j’ai écrit. Aussi, je me suis mise à redécorer des recoins de bungalow, changeant les tableaux de place, faisant de petites emplettes (en ligne et de couleur bleue), mettant du beau alentour, puis la température s’est adoucie, on a additionné les sorties à la plage, à la baie. La nature pour nous décontaminer l’esprit.  
 
Le confinement en une révélation : le jeu! Je joue à être la personne la plus importante de ma vie, mais c’est de la poudre aux yeux; je joue à être une bonne personne; le suis-je vraiment? Être bon, en soi, c’est être soi. Suis-je vraiment moi-même? Souvent, je me perçois comme une dose cheap de café filtré dans une machine distributrice et servi dans un verre de styromousse. Je manque de saveur. Avec les autres, il y a quelque chose qui ne traverse pas l’écran. Parce que je me censure. Et je le fais parce que je suis trop. Mais être trop, c’est mieux que pas assez. Non?
 
J’ai décidé de me décoincer. D’abord, en acceptant l’immuable. Je suis une solitaire, limite une sauvage. De plus, je ne m’ennuie jamais. Je ne ressens pas l’envie de « zoomer » avec des amis ou d’être pendue au téléphone pendant des heures et d’entretenir des relations COVID. Je préfère de loin attendre le déconfinement. Ou prétendre à l’épistolaire. Je suis celle-là, comme chante Céline. Puis en permettant la nouveauté : avec ma fille dans les parages 24 sur 24, je mange et je me couche à des heures régulières, je prends l’air, je bouge. D’ailleurs, ma glande thyroïde m’en remercie. Je reconnecte avec l’enfant que j’étais. Et cette enfant-là, elle est très décomplexée.
 
Je te jase de moi. Pendant ce temps, au Québec et dans le monde, des gens meurent. La COVID-19 s’attaque aux aînés que l’on a abandonnés. Certains meurent affamés et en piètres conditions d’hygiène. Le Québec porte une honte et une culpabilité. « Je me souviens » de la pandémie de 2020? À suivre…
 
Dans mon bout du monde, à Gaspé, un léger frémissement.
 
J’ai une soudaine pensée pour mon ancien travail. Si j’étais encore en poste, je serais en contact (en soutien à distance) avec les jeunes du secondaire qui ne retourneront pas à l’école, qui gradueront sans célébrations, avec ceux qui auront plus envie que jamais de décrocher, en totale perte de motivation. Je pourrais également effectuer des signalements. Je me sentirais utile. Je me situerais en périphérie du front et ça m’irait. Mais j’ai fait un choix autre. Celui de m’assumer en tant qu’artiste. Je suis travailleuse autonome. Une entrepreneure culturelle.  
 
Bam!
 
Je ne suis pas essentielle.
 
Pourtant, Legault a interpellé les artistes, les jeunes comme les vieux, dans ses premiers points de presse. Parce qu’il sait l’influence. Réelle et positive. Il était urgent de faire comprendre aux ados et jeunes adultes d’éviter les partys ou tout autre rassemblement puis de convaincre les aînés de ne pas sortir pour s’acheter des maudits gratteux. Les artistes ont répondu à l’appel! Même Mme Jeannette s’est fait aller le mâche-patate! Ils se sont manifestés, plus vite encore que les médecins (bon, ça c’est un autre sujet!). De toute façon, ils avaient déjà initié des actions de leur propre chef. Parce qu’un artiste, c’est un créateur de contenu, un imaginatif, un généreux. Ils se sont branchés sur les Internet et ont déversé gratuitement leur génie (perfos, directs – merci Arnaud Soly! – échanges avec les internautes). C’est bien connu, un artiste se vire sur un 10 cents. Si la culture est l'un des parents pauvres de la pandémie, l’artiste est le fou du roi.
 
Le gouvernement est-il au courant que les artistes sont en grande majorité des parents qui gardent le fort, puisqu’ils sont « non-essentiels »? Dans un point de presse, Legault s’adressant « au parent » responsable de son ménage a prononcé ces mots : « prenez soin de votre travailleur essentiel ». Esti! J’ai fulminé! Ça va de soi qu’on épaule notre conjoint.e, qu’on fasse notre grande part, que la charge mentale est moins partagée, c’est NORMAL. Sa charge à lui, à elle, elle est immense. Je trouve ça effronté de penser ou plutôt de ne pas penser que le non-essentiel est aussi en cause dans la réussite de ce plan de moins en moins congruent. Le front a le visage de la santé physique. En banlieue, des artistes et autres intervenants s’occupent de la santé mentale. Se peut-il que le gouvernement, dépassé, ait du front tout le tour de la tête? Dans notre bungalow, la reine et le chevalier sont unis pour le meilleur et pour le pire. Et si c’était le pire?  
 
Alors dans l’élan de m’occuper du vivant en moi – dire que j’ai écrit un essai sur l’art-triste à l’université! –, je me suis mise à ÊTRE à 100%, ce qui donne lieu à une plus grande exposition sur les réseaux sociaux. À beaucoup de niaiseries (mon humour est solide douteux!). À des opinions, aussi. Je fais des stories sur le gram où je note les meilleures quotes de ma louve. Je publie surtout pour ma tante infirmière, cette travailleuse essentielle, pour qui c’est « sa puff de rire » du jour. Je m’affiche spontanément et sans réfléchir, abusant des émoticônes. Quand ça force, je start mon vieux char pour le dérouiller et on fait le tour de la baie. À noter que je roule sur la même tank depuis mi-mars. Conduire, c’est tellement apaisant. Sauf pour les marcheurs que l’on effraie à cause du bruit venant du muffler. J’insère mon vieux CD d’Okoumé pis avec louve, on chante fort « Les idées courent ».
 
Je suis privilégiée. Je le sais. Je suis une confinée de luxe. Mes grands-parents maternels et paternels habitent dans une maison, non en foyer ou en résidence. Et ils sont bien entourés. Mon principal drame de la semaine, quand drame il y a, c’est de ne pas recevoir mon café tel que commandé. En plus, ma fille qui d’ordinaire au CPE attrape tous les mautadine de virus (on a été malades de janvier à mars) est en parfaite santé. 8 semaines sans utiliser d’Advil, de Tempra et de Ventolin! C’est de la science-fiction!
 
Mon vin triste est rendu joyeux, et en moindre quantité. J’essaie de ne pas projeter, mais je dois le faire un minimum en tant qu’entrepreneure. Par exemple, je sais que j’ai envie de me rapprocher des aînés, de créer avec eux. Pour le moment, je pioche sur la suite de mon roman et j’ai décidé de m’inscrire au Défi virtuel GASPESIA 100 NÄAK. Pour me mettre en forme, me fixer un objectif, sécréter de l’endorphine (et je vais te le dire, pour ne pas sortir de cette crise avec un gros cul et du diabète).  
 
J’ai déprogrammé les notifications de mon agenda pour cesser de vivre dans un temps inconjugable. Parce que la COVID est sur le point de nous atteindre. Le léger frémissement du bout du monde deviendra houle et peut-être même un ras de marée. J’ai en tête que s’il me court après, je lui donnerai à tout le moins un peu de fil à retordre. Je veux être là, après. Je veux vivre. Et témoigner de ma « chance » d’avoir vécu un confinement en Gaspésie.
 
Parce que le Québec se déplie alors qu’il est infecté. Et que déplier, c’est plus dur que de plier. Mes remerciements du jour, pour employer la formule à Legault, vont à toi, le non-essentiel. Sache que tu es l’ange gardien. Le PM s’est trompé : les médecins, les infirmiers.ères, les préposés.es, les éducateurs.trices… ce sont des soldats. Ils l’étaient bien avant que l’armée débarque. Et je les salue bien bas!
 
Séguin l’a chanté à TLMEP, tout en denim et tignasse poivre et sel, il faut RESTER DEBOUT!
Auteure: Marie-Ève Trudel-Vibert
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