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27/1/2020 Commentaires

Réseaux sociaux: de retour en mars!

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Auteure: Joanie Robichaud
​Au début de l’année, j’ai eu envie de faire un peu d’introspection et de me lancer des défis pour 2020. Parmi mes défis, j’ai décidé de me déconnecter des réseaux sociaux pendant un mois. Se déconnecter de tous les réseaux sociaux* peut sembler facile pour certains. Toutefois, lorsqu’on navigue dans le fabuleux monde des communications, comme moi, les réseaux sociaux sont nos principaux outils de travail. Difficile, alors, de faire une déconnexion complète. Même s’ils sont principalement utilisés dans un but professionnel, ils deviennent omniprésents. Et, parce qu’on travaille en comm’, on se retrouve bien souvent avec la gestion de réseaux sociaux lorsqu’on s’implique pour des organismes ou des causes. C’est plus difficile que ça en a l’air de couper les ponts.
 
Plusieurs articles scientifiques le démontrent, les réseaux sociaux peuvent rendre accro. Ils agissent un peu comme une forme de drogue. Le défilement des informations sur les réseaux sociaux est parfois comparé à une machine à poker. Tout est pensé pour continuer de scroller, pour en vouloir toujours plus. Les likes et les retweets génèrent des réactions chimiques au cerveau qui sont comparées, par des chercheurs, aux réactions créées par la prise de drogue comme la cocaïne. Évidemment, il y a aussi beaucoup de bons côtés aux réseaux sociaux. Communiquer avec des amis qui habitent loin, échanger avec des gens qui ont des intérêts communs, être en contact avec différentes cultures et plus encore. 
 
Février m’apparaît le mois idéal pour cette déconnexion, non pas parce qu’il y a moins de jours que les autres, mais parce que je suis encore en congé de maternité. C’est donc dire que je n’ai – presque – pas besoin d’utiliser les réseaux sociaux pour des raisons professionnelles. C’est maintenant ou jamais.
 
Avec cette introspection et cette décision de me déconnecter est venue une grande réflexion sur la place des réseaux sociaux et du Web dans ma vie.
 
L’ancêtre des réseaux sociaux
 
Je fais partie de la génération des milléniaux, mais je ne suis pas née avec Internet à la maison. Je suis une « vieille » milléniale, disons ça comme ça. Je me souviens de cette journée où mon père avait rapporté cette grosse boîte carrée qu’on avait installée dans le salon, avec hâte de découvrir son potentiel. J’étais encore à l’école primaire. Au début, on jouait surtout à des jeux. Mes préférés étaient Clue et Candyland. Vous savez, ceux qu’on trouvait dans les boîtes de céréales. Au secondaire, ma sœur et moi avions un horaire à respecter pour le temps connecté, pour éviter d’engorger la ligne téléphonique. Parce qu’à l’époque, il fallait subir la mélodie de connexion du modem pour accéder à la toile. Mais rien n’était trop beau pour chercher des photos de nos vedettes préférées. Ça et parler avec ses amis sur (feu) MSN. On se voyait toute la journée à l’école, mais on avait encore beaucoup de choses à se raconter, parfois même sans se parler, juste à travers nos statuts : (ip) J o a и i e (*) All I Wanna Do Is Dance ! (8) <3 
 
Les réseaux sociaux tels que connus aujourd’hui n’existaient pas, mais il y avait plein de façons d’entrer en contact avec d’autres personnes d’un peu partout. Comme j’ai toujours aimé écrire, j’ai débuté par des forums de discussions ou de fanfictions. C’est là que j’ai commencé à échanger avec des gens qui venaient d’ailleurs au Québec, des gens qui sont encore présents dans ma vie aujourd’hui, 15 ans plus tard, et ce, toujours virtuellement. Par la suite, ce sont les skyblogs qui sont devenus les moyens d’expression par excellence, les prédécesseurs de nos comptes Facebook ou Instagram. On y partageait des états d’âme, des paroles de chansons et des montages douteux de design Web. On écrivait : « Elle, c’est mon amie LiZaAa. Elle est vraiment cool! Ne change surtout pas! Jtm fort! XxXxX ». J’y ai rencontré l’une de mes meilleures amies, qui venait de l’autre côté de la Gaspésie. Une personne qui a eu – et qui a encore – une grande influence et importance dans ma vie. Une rencontre improbable si Internet et ces ancêtres de médias sociaux n’avaient pas existé.
 
Une présence virtuelle a donc toujours été une norme pour moi, sans trop savoir ce que ça signifiait et, surtout, les traces qui peuvent rester. Au début de l’âge adulte, j’ai d’ailleurs fait un grand ménage en lien avec ma présence Web et j’ai supprimé plusieurs trucs – dont certains sans faire de copie, ce que je regrette un peu aujourd’hui – en plus de repartir à zéro mes comptes Facebook et Twitter. Il faut dire qu’en évoluant dans le monde des communications, on en vient à comprendre l’impact des mots, même ceux écrits au passé. Demandez-le à tous ces candidats politiques qui vont le saut sans y penser.
 
L’avènement des réseaux sociaux
 
Les médias sociaux tels qu’on les connaît – les Facebook, Instagram, SnapChat, LinkedIn, Twitter, Tik Tok et autres de ce monde – n’existaient donc pas lors de mon adolescence. J’ai joint Facebook dans ces débuts, lors de ma première session de cégep. Moi qui étais partie découvrir le monde à l’autre bout de la péninsule gaspésienne, à l’inverse de la plupart de mes camarades qui migraient vers l’ouest, voilà que je pouvais, en un clic, savoir ce qu’ils devenaient en temps réel. J’aurai été séparé d’eux pendant deux mois, l’équivalent de vacances estivales. En gros, je n’ai jamais connu la déconnexion totale. Nos retrouvailles du secondaire, bien que très intéressantes au plan des échanges, ne m’ont pas appris beaucoup de nouveauté. J’étais au courant de la plupart des déménagements, naissances et autres événements de la vie grâce aux réseaux sociaux.
 
À l’université, c’est Twitter qui est entré dans ma vie. Un indispensable pour tout étudiant en journalisme. LinkedIn a suivi. Développer son image de marque professionnelle, se créer des contacts, trouver un emploi. Indispensable dans le domaine des communications se dit-on. SnapChat, lui, est arrivé un peu aux alentours de mon premier congé de maternité. Pratique pour passer le temps et permettre aux amis qui ont loin de suivre mon quotidien. Dans les dernières années, pourtant, c’est Instagram qui est devenu mon préféré. Probablement parce que Facebook a été envahi par d’autres générations. Et, comme la plupart des milléniaux, j’ai migré vers une autre plateforme. 
 
L’apogée des réseaux sociaux
 
Parce que je n’ai plus le câble depuis quelques années, j’ai compensé avec le Web et les réseaux sociaux pour demeurer connectée à l’actualité. Comme je préfère ne pas recevoir de Publisac, j’ai aussi compensé avec le Web et les réseaux sociaux pour demeurer informée. Au niveau professionnel, j’ai aussi occupé des fonctions directement en lien avec les médias sociaux. N’allez pas croire que cet emploi était aussi facile qu’on peut se l’imaginer. Parce que déployer et gérer les médias sociaux pour une organisation ou une marque, ça demande beaucoup plus que savoir bien répondre aux questions ou d’écrire des statuts sur Facebook. C’est une question de stratégies, de réflexions, de questionnements, d’image de marque, de visuels, de choix de mots, de marketing, de relations publiques, de relations humaines, et plus encore. C’est d’ailleurs un emploi de plus en plus nécessaire et demandé, si vous cherchez à vous réorienter. 
 
Cet emploi, je l’ai aimé d’amour. Ces communautés Web, c’était comme mes bébés. J’avais réellement à cœur de répondre aux besoins d’information des citoyens qui nous contactait. Mais c’est un emploi qui ne permettait pas de décrocher, surtout lorsque j’étais la seule à faire la tâche. Et encore moins dans une organisation publique, où des informations en lien avec la sécurité publique devaient parfois être diffusées rapidement, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
 
Certes, j’ai décroché durant mes congés de maternité, mais en compensant ailleurs. Devenir maman amène son lot de questionnements et il existe des groupes Facebook pour littéralement TOUT ce qui entoure la maternité. Allaitement. Portage. Couches lavables. DME. Bébé aux besoins intenses. Sièges de voiture. Recettes de purée. Sommeil du bébé. Bébé avec reflux. Name it ! Sans compter les fameux groupes de mamans qui doivent accoucher le même mois. On peut en voir (ou lire !) de toutes les couleurs, mais on peut aussi y faire des rencontres mémorables.
 
C’est ainsi que je me retrouve donc, en ce début de 2020, à la fin de mon deuxième congé de maternité avec ce désir de prendre une pause. De m’éloigner du Web et des médias sociaux. Ce désir de mettre les appareils électroniques de côté et de revenir à l’essentiel. L’exercice n’est pas si facile. Mon conjoint travaille à l’extérieur. Cette technologie devient donc nécessaire pour qu’on puisse demeurer en contact, considérant que nous n’avons pas de ligne de téléphone fixe à la maison. C’est pourquoi j’ai décidé de me concentrer uniquement sur les réseaux sociaux. De forcer mon esprit à vivre uniquement le moment présent. De profiter de ces précieuses minutes pour découvrir de nouvelles passions, peut-être. Mais surtout, surtout, en profiter pleinement avec mes enfants qui grandissent si vite.
 
On se revoit en mars !
 
* Afin d’être transparente, je précise que je conserverai Messenger, pour différentes raisons personnelles. Le son de l’application sera toutefois éteint.
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